2 décembre 2008

Incarcération de Gilbert Tsonguissa Moulangou

INCARCERATION DE GILBERT SONGUISSA MOULANGOU
 
Alors qu'il avait été libéré hier dans l'après midi, nous venons d'apprendre que le régime criminel de Brazzaville vient d'incarcérer monsieur Tsonguissa Moulangou à la prison de Brazzaville pour le délit suivant : " Publicité d'un homme condamné". La justice reproche à Tsonguissa Moulangou de faire la publicité de l'ancien ministre Moungounga alors que ce dernier a été condamné par la justice ethnique de Sassou.

Eh oui ! Au pays des "Bonobos", tout est possible.Plus que jamais mobilisons-nous pour sa libération immédiate et sans conditions.
 
Kovalin Tchibinda
http://kovalin.oldiblog.com


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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).

1 décembre 2008

LISTE DES JEUNES DE MVOUMVOU ENLEVES ET DETENUS EN PRISON A POINTE-NOIRE

LISTE DES JEUNES DE MVOUMVOU ARRETES A POINTE-NOIRE
 
Nom Profession Age
KOUANGA Caroline Commerçante 50 ans
MAVOUNGOU Paméla Elève 21 ans
SATOU Clarisse Ménagère 29 ans
LOUBOUKA Geneviève Commerçante 44 ans
SITA NDOMBET RDC (porté disparu)
LARESERVE KOUMBA Kenard Elève 23 ans
MABIKA Noël Maçon 29 ans
NGOMA Fabrice Chauffeur 29 ans
BOUKOU Anicet Chauffeur 37 ans
KENA David Alban Mécanicien 26 ans
MAVOUNGOU Aubin Maçon 29 ans
TCHISSAMBOU Gildas Frigoriste 23 ans
TSIKA Gastille Plombier 26 ans
NDONGA Grace Elève 18 ans
TCHIBAMBA Keitin Mécanicien 29 ans
KOUANGA LOEMBA Armel 20 ans
PETE Béranger 23 ans
PENATH Gaylo Elève 19 ans
NGATSOBO PAMBOU Enerick Maçon 19 ans
MDINGA NZINGA Félix Maçon 44 ans
NDOUDI Tangui Mécanicien 26 ans
TCHIBAMBA Romain RDC 18 ans
NZITA MAHOMBO RDC 23 ans
NGOMA Michel RDC 20 ans
MBATCHI Armani 18 ans
MISSAMOU Arnaud Maçon 23 ans
TANDAP Josua Camerounais 28 ans
FEPA NGONGANG Camerounais 28 ans
VANSIRANG Daniel Camerounais 23 ans
MAKOSSO Bercial 19 ans
NGOMA BENADIO 20 ans
TITI Blanchard Sourd Muet 27 ans
MAKOSSO Jean Richard 33 ans
BOUKAKA Jean Marie Encadreur des sourds muets
MAVANGA Félix Maçon 23 ans


Les personnes précitées ont été arrêtées pour les motifs de destruction de
biens publics, pillages, profanation de tombe et offense au chef de l'Etat.
Ces griefs leur ont été formellement signifiés dans des avis d'ordonnance
qu'ils ont été obligés de signer sous la contrainte à la maison d'arrêt.
Leur arrestation est un coup de force musclé de la force publique et ne
repose pas sur des preuves avérées.

L'une des victimes de cette rafle, Guy POATY est mort en détention, dans la
maison d'arrêt de Pointe-Noire des suites de ces actes de torture qu'il
avait subi au Commissariat central.

Par ailleurs, Sita NDOMBET, originaire de la RDC est porté disparu après
quelques jours de détention dans ladite maison d'arrêt.

SOURCE : http://www.congoplus.info

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- "Plus un ordre viole la nature, l'habitude et la norme, et plus l'usage de la violence lui est indispensable" (Lanza Del Vasto)

- "Changer de régime et améliorer les lois sans changer les hommes et les rendre meilleurs, c'est comme balayer la chambre sans ouvrir la fenêtre ; la poussière soulevée (celle du moins qui n'aura pas été avalée) retombera d'où elle vient" (Lanza Del Vasto).

"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).

COMMUNIQUE DE AHVI : Pour la libération de M. Gilbert TSONGUISSA-MOULANGOU

 
AFRICA
HUMAN VOICE
INTERNATIONAL
Secrétariat Général :
40, rue de Rahling
F-67430 BUTTEN (France)
Tél. : ++33 6 08 26 63 62
E-mail : asso.ahvi@gmail.com


COMMUNIQUE

Relatif à l'arrestation arbitraire de
M. Gilbert TSONGUISSA-MOULANGOU

L'Organisation AFRICA HUMAN VOICE INTERNATIONAL (AHVI) vient d'apprendre avec stupéfaction l'arrestation arbitraire, à Brazzaville, de M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou au cours d'une réunion publique qu'il tenait avec les membres de son parti, l'UPADS, en date du 29 novembre 2008, et conduit vers une destination inconnue.
AHVI s'inquiète vivement du sort et de l'intégrité physique de M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou. En l'état actuel, aucune incrimination étayée ne justifie cette arrestation et celle-ci doit être considérée comme un enlèvement. Par ailleurs, aucune information n'est encore disponible sur M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou dont la famille est sans nouvelle depuis son arrestation arbitraire.
AHVI saisit le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées, le Groupe de travail sur les détentions arbitraires et l'Union Européenne aux fins d'interpeller les autorités de Brazzaville sur la situation de M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou et des 45 jeunes Congolais détenus à ce jour dans les prisons de Pointe-Noire sans inculpation ni jugement.
AHVI rappelle que certains responsables d'organisations indépendantes de la société civile, de même que les défenseurs des droits de l'homme ou des journalistes font l'objet de tracasseries, d'intimidations et de tentatives d'arrestation par des éléments des forces armées au service du régime de Brazzaville.
Dans ces circonstances, à la veille des hypothétiques présidentielles prévues en 2009, AHVI craint que le régime ne décrète l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national pour dissimuler la situation faite aux leaders de l'opposition et à limiter les libertés fondamentales de toute voix indépendante au Congo-Brazzaville.
AHVI demande instamment aux autorités de Brazzaville de fournir immédiatement des informations sur la situation de M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou et de toutes les personnes arrêtées et détenus arbitrairement, sans mandat et sans inculpation ni jugement.
AHVI demande à la communauté internationale et à tous les Etats, y compris la France, d'intervenir d'urgence auprès des autorités de Brazzaville jusqu'à l'obtention d'informations concrètes sur le sort de tous les disparus, la libération de M. Gilbert Tsonguissa-Moulangou et des 45 jeunes congolais détenus à Pointe-Noire dans les conditions injustifiées.
Strasbourg, le 01 décembre 2008
Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA
Secrétaire Général AHVI
DIFFUSION GENERALE 
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AFRICA HUMAN VOICE INTERNATIONAL - Organisation Non Gouvernementale à but non lucratif
P.O. Box 35022 - Stn Kingston Ctr. - KINGSTON, ON K7L 5S5 - CANADA



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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).

Congo Brazzaville : L'arroseur Arrosé; JDO boit la tasse

Marion MADZIMBA EHOUANGO contre-attaque

 

Après la sortie "en rase-mottes" du général Jean Dominique OKEMBA avec sa "mise au point à la suite des affirmations de M. Marion MADZIMBA EHOUANGO" ce dernier contre-attaque, au bazooka. Au micro de François BIKINDOU

M. MADZIMBA  répond point par point aux affirmations du "Spécial". Sans langue de bois.

 

Est-ce que vous vous attendiez à cette réaction ?

 

- Alors pas du tout de Monsieur OKEMBA ! A vrai dire, pour moi, c'est un militaire. Nous savons que l'armée, dans notre pays, a été dépolitisée depuis la conférence nationale. Le fait est que, maintenant que j'ai ce texte, je ne suis pas étonné parce que je crois connaître un peu le personnage. Il y a des gens qui sont nommés à certaines fonctions alors qu'ils n'en ont pas les capacités ni les compétences. Chaque fois qu'ils perdent les pédales c'est le naturel qui revient. Lorsque M. OKEMBA a dit que je me livre à une campagne de calomnie et de diffamation contre lui, je ne sais pas, peut-il montrer seulement un seul papier signé de moi où son nom est cité ? (...) Je pense qu'aujourd'hui les méthodes de recherche sont très faciles par Internet. Vous mettez mon nom et vous verrez tout ce que j'ai écrit. Je défie quiconque de me montrer un seul papier où j'ai cité le nom de ce monsieur. Est-ce qu'il ne s'agit pas d'une diversion par rapport à un problème qui est bien réel et politique celui-là ?


Revenons à la mise au point de M. Dominique OKEMBA. Il se défend d'avoir porté atteinte à M. LEKOUNDZOU qu'il considère comme un père...


- Non mais commençons par le début. Je pense que lorsque M. OKEMBA s'attaque à moi, peut-être qu'il a une certaine conception de ses fonctions de secrétaire général à la sécurité. Il pense peut-être que lorsque l'on prend des positions politiques on porte atteinte à la sécurité du pays. Vous y reviendrez certainement (...) Mais concernant LEKOUNDZOU, je suis un peu surpris parce qu'il dit qu'il considère M. LEKOUNDZOU comme son père, etc ; et, en même temps, il dit que je me permets, moi, de marquer la culotte, de manipuler une personnalité aussi respectable que M. LEKOUNDZOU. Est-ce que vous pensez que c'est ce que l'on peut dire à son père ? Manifestement ce monsieur à un gros problème d'éducation, non ?
M. LEKOUNDZOU est passé sur Zenga Mambu. Il est certes malade, mais il est en possession de toutes ses facultés. Il n'a pas besoin d'être manipulé. Lorsque nous allons parler de mon départ du ministère de la Défense, vous comprendrez pourquoi M. LEKOUNDZOU me fait confiance par rapport à ma façon de voir les choses. M. LEKOUNDZOU a fait une conférence de presse au cours de laquelle il a dit qu'il a été empoisonné. Il y a un de vos collègues d'un journal local, je pense que c'est "Talassa", qui avait été emprisonné pour avoir écrit ça, mais lorsque M. LEKOUDZOU a fait sa conférence de presse, on a été obligé de libérer ce journaliste. Est-ce que j'ai besoin, moi, de dire que M. LEKOUNDZOU a été empoisonné ? Peut-on me montrer un seul papier où j'ai écrit cela ! Je suis juriste, monsieur ! Je connais les conséquences de certaines choses. Si M. OKEMBA se sent visé alors que M. LEKOUNDZOU a bel et bien affirmé qu'il a été empoisonné, ben, il se considère peut-être comme l'empoisonneur en chef ! Ce n'est pas moi qui le dis : qui se sent morveux se mouche !


             Il estime que vous avez un gros souci, celui de n'avoir pas été nommé ministre...


- Ça c'est une grosse blague ! Parce que M. OKEMBA sait très bien dans quelles conditions j'ai quitté le ministère de la Défense ; parce que, s'il connaissait l'organigramme de son pays, il saurait que quand j'étais directeur de cabinet du ministre de la Défense, j'étais son supérieur ! Vous comprenez ? Alors, donc, je quitte ce ministère et, après, bon, je cherche à être nommé ministre ? Et puis depuis que j'ai quitté ce ministère, mes positions politiques ont été constantes. J'ai beaucoup écrit.

            Pourriez-vous nous dire dans quelles circonstances vous avez quitté ce ministère ?

- Vous savez, lorsqu'on a reçu une certaine éducation de ses parents et que l'on a bénéficié d'une certaine formation, à certain niveau de responsabilités (...), quand on n'est pas d'accord, il vaut mieux s'en aller. Vous comprenez ? Je suis parti parce que je n'étais pas d'accord.

            Pas d'accord sur quoi monsieur MADZIMBA ?

- Sur la manière dont les choses se faisaient : la guerre du Pool, les arrestations, les assassinats, les détournements des deniers publics, l'argent qui sortait dans des sacs de farine pour alimenter des prétendus militaires. Je n'étais pas d'accord ! Je suis un cadre, j'ai été quatre fois directeur de cabinet à différents ministères. Ne soyez pas étonné que je m'en aille. Si après ça, ils pensent que chaque fois que quelqu'un les quitte parce qu'il n'est pas d'accord avec leur façon de faire c'est un crime de lèse-majesté, en ce moment-là on comprend tout le reste.

           Il vous reproche également de lui en vouloir parce qu'il a recruté votre ex-épouse sur la base, dit-il, d'un     curriculum vitæ conséquent...

- Là on voit très bien que ce monsieur va traîner dans les caniveaux ! Il a bien dit qu'il a recruté mon ex-femme depuis quatre ans. Or, moi et mon épouse nous sommes divorcés depuis six ans ! Et, entre-temps, je (me) suis marié et j'ai eu trois enfants avec une femme que j'aime. Vous ne voyez pas qu'il y a un problème là ? Peut-être qu'il l'a recrutée pensant que ça me gênerait, mais peut-on être gêné lorsqu'on a occupé des fonctions comme je les ai occupées, de ce que on a recruté quelqu'un, je ne sais pas, comme directrice chez un conseiller ? Je crois que ce monsieur ne connait pas l'organigramme de l'État. Autrement il ne dirait pas tout ça !


            Est-ce que le grand problème qui vous oppose finalement au pouvoir et, donc, à M. OKEMBA c'est le fait de vos responsabilités au sein de l'association "Marien NGOUABI & Éthique" ?

- Je pense que là vous avez mis le doigt dans l'œil du problème. Ce monsieur se considère comme le gardien du temple. Il est militaire. Il confond certainement les relations familiales qu'il a avec le président de la République avec ses responsabilités politiques. (...) Maintenant qu'il a fait sa déclaration, je pense que mes soupçons étaient fondés. Et je le dis : il a envoyé des gens saccager ma maison, tenter de m'assassiner, et j'ai porté plainte. Sept mois durant, alors qu'il s'agissait d'un flagrant délit en présence du commissaire central, aucun juge n'a été saisi de ce dossier ! S'agissant de l'association "Marien NGOUABI et Éthique", c'est une association loi 1901, pourquoi est-ce qu'on interdirait à cette association d'exister ! La loi 1901 est une loi antérieure à la République du Congo, qui n'a même pas pris des textes d'application, donc nous avons enregistré cette association à Paris, et comme toutes les autres associations, nous exerçons nos activités. Cette déclaration de M. OKEMBA, il faut la situer dans le contexte. M. LEKOUNDZOU venait de publier sa déclaration, et nous venions, depuis samedi 22 de publier un mémorandum pour demander la convocation d'une concertation nationale inclusive en lieu et place des élections de 2009. Nous avons formé un front républicain pour la défense de la démocratie; et c'est cela qui fait peur en réalité. M. OKEMBA a fait cette déclaration pensant m'effaroucher pour m'empêcher de (re) partir à Brazzaville. Je pense que le problème est là, il ne faut pas chercher ailleurs.

              Est-ce que, justement, vous n'avez pas peur pour votre vie aujourd'hui ?


- Aujourd'hui, s'il m'arrive quelque chose, on saura d'où vient le coup. Vous savez, je n'ai jamais voulu en parler : ma voiture, une Mercedes, a été sabotée en sortant d'un restaurant à 23 heures. Mes freins ont été sectionnés. Il y a un constat d'huissier. J'ai porté plainte contre X. Et ça fait un an et demi, il n'y a pas de suite. Mon parking, qui est bâché en plastic a été brulé à deux heures du matin. On a jeté de l'essence et mis le feu. J'avais deux voitures en dessous de ce parking, si c'avait éclaté, ma maison et moi, mes enfants et ma femme, on aurait explosé avec. J'ai porté plainte; il n'y a pas de suite. J'invite les congolais à aller voir cette bâche-là qui est restée en l'état. Je n'ai pas voulu la changer pour garder des preuves. Je commence à voir qu'il y a une obsession !

             Malgré tout, vous comptez...

-...rentrer au pays, je donne même la date : le 15 décembre 2008 je suis à Brazzaville et j'attends que M. OKEMBA vienne m'arrêter.

             Revenons à l'Association "Marien NGOUABI et Éthique". Quel est aujourd'hui son agenda ?

- "Marien NGOUABI & Éthique" fait partie aujourd'hui d'un front, je vous ai dit que ça s'appelait "Front Républicain pour la Relance de la Démocratie". Nous avons rédigé un mémorandum. M. LEKOUNDZOU a écrit officiellement au président Denis SASSOU NGUESSO pour recevoir ce mémorandum. Nous l'avons déposé à l'ambassade du Congo (à Paris) en bonne et due forme. Nous avons l'intention d'organiser des réunions à Brazzaville pour faire connaître notre position concernant les problèmes du pays. Nous pensons qu'il ne faut pas aller aux élections dans les conditions actuelles. Ce pouvoir est issu d'un coup d'État particulièrement sanglant avec beaucoup de contentieux. Nous ne pouvons pas comprendre que, onze ans durant, qu'on organise une fuite en avant et qu'on ne veuille pas régler ces contentieux. Il faut s'arrêter et régler les contentieux et, ensuite, aller aux élections.

             Et pourtant, aujourd'hui, tout semble être fait pour aller directement aux élections !


- Ben, nous refusons ! C'est bien pour ça que M. LEKOUNDZOU a pris ses responsabilités. Parce qu'il a quand même été témoin et acteur de ce qui s'est passé dans ce pays et qui s'y passe encore jusqu'à présent. Il a pris ses distances, il prend date ; c'est ce qu'il a dit dans sa déclaration. Si c'est cette déclaration qui fait perdre les pédales aux uns et aux autres, ben, tant mieux: ça veut dire que nous sommes dans la bonne voie.


             Si le pouvoir persistait dans sa logique, que fera l'Association "Marien NGOUABI & Éthique" ?


- L'Association "Marien NGOUABI & Éthique" continuera d'exiger ce qui est normal. Ce n'est pas tout de gagner les élections, même si (elles sont) truquées. Le problème c'est d'avoir la capacité de gérer. Vous pensez que ce pays est géré ? Il faut que le pouvoir pense quand même à ce peuple qui n'arrête pas de souffrir. Il faut créer les conditions saines de gestion. Nous allons garder nos positions quitte à demeurer les seuls opposants tout au moins en ce qui me concerne. Je parle de moi MADZIMBA EHOUANGO. Je serai peut-être le dernier opposant, et je n'arrêterai pas de parler.

Propos recueillis par François BIKINDOU
Nous Sommes le Congo !
Cessons d'Avoir Peur !
Sassou Doit Partir !
Pour un Etat de Droit au Congo !


Savoir c'est bien, Comprendre c'est mieux
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Retrouvez tous nos documents sur le blog : "Les Amis de la République"


Patrick Eric Mampouya




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