19 février 2011

[CONGO-BRAZZAVILLE] ADP - AGENCE DE DEVELOPPEMENT DU POOL : Un outil de développement local

L’Agence de développement du Pool : un outil de développement local




L'Agence de développement du Pool (ADP) a tenu son troisième conseil d'administration, mercredi 16 février 2011, à Kinkala. Conformément à notre politique et stratégie de communication, nous voulons profiter de cette occasion pour faire connaître cette jeune structure, spécialisée dans l’appui au développement économique local,  et que nous estimons être importante au Congo, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique gouvernementale de décentralisation.

En effet, le concept des Agences Régionales de Développement Economique (ARDE) est connu à travers le monde, et c’est, en général, un organe d’exécution ou de mise en œuvre des orientations des conseils régionaux ou départementaux, agissant en tant qu’organe politique d’une collectivité territoriale. A titre d’exemple, nous pouvons citer l’EURADA (www.eurada.org),  basée à Bruxelles (Belgique), qui coordonne plus de 150 ARDE de l’Union européenne et collabore avec les ARDE américaines et canadiennes. Dans le cadre de la collaboration entre l’ADP et les autres ARDE du monde, le Conseil général du Bas Rhin (France), va intervenir, durant les trois ans à venir, dans le Département du Pool, notamment dans les districts de Louingui, Boko et Loumo, où il mettra en œuvre un programme de développement local, connu sous la dénomination de  PADEL (Programme Agriculture et Développement Economique Local) /PACD Pool (Projet Agropastoral de Coopération Décentralisée avec le Pool), avec l’appui technique de son ARDE, l’IRCOD (Institut Régional de Coopération Développement).

Ainsi, l’ADP n’est pas une initiative banale et isolée,  mais c’est bien un dispositif d’appui au développement économique local. Les missions que lui a attribuées le Conseil départemental du Pool, qui l’a mise en place en novembre 2008,  répondent parfaitement à cette vocation ou aspiration des membres élus. Bien sûr, l’ADP est une structure jeune. Les membres du Bureau exécutif n’ont été mis en place que le 12 septembre 2009, et l’année 2010 est bien une année d’expérimentation. Ses activités sont donc à placer dans une phase pilote de fonctionnement d’une ARDE  au Congo. Et le Congo a bien besoin d’implémenter ce type de concept pour créer une croissance économique locale, donc des emplois dans le département.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous voulons sensibiliser tous les Congolais, en général, et les élus et conseillers départementaux, en particulier, afin de bien connaître et s’approprier  cet outil formidable qu’est l’ARDE. C’est l’outil par excellence de mise en œuvre de la coopération décentralisée. Il n’en existe pas d’autres,  à notre humble avis, capables d’assurer un développement économique local.

Il faut, par conséquent, considérer l’ADP comme une expérience pilote dans un département, d’ailleurs sinistré, qui a besoin de se développer. Les Congolais, particulièrement les élus,  n’ont pour la plupart aucune idée sur l’utilité de cet instrument. C’est ce qui explique certains manquements que nous avons pu constater dans son fonctionnement. Noter tout de même que ces manquements sont aussi dus à l’absence d’affectation de ressources conséquentes – et qui, de ce fait, peut être attribuée à cette ignorance -, d’une part, et aux problèmes liés à l’exécution du budget de l’Etat, d’autre part.

Mais rien n’est perdu. L’ADP expérimente une phase pilote. Et nous croyons que les résultats de cette phase - s’ils s’avèrent concluants en 2011 - pourraient servir de modèle aux autres départements, qui adopteraient alors ce concept. C’est dans ce cadre que nous allons inviter l’Association des Conseils départementaux, présidée actuellement par M. Richard EYENI, à suivre de près cette expérience. Si cette expérience, qui, de surcroît, se déroule dans un département en situation de post-conflit, est porteuse de développement, alors le Congo aura à gagner en matière d’insertion économique des populations vulnérables, par exemple. Dès lors, la sensibilisation des élus locaux s’avère utile, pour mieux saisir l’existence et l’importance de cet instrument de coopération décentralisée, dans la perspective d’une approche de coopération que le Congo exploite mal ou pas du tout. Or, c’est cet outil qui contribuera à sortir nos régions de la pauvreté ou de la précarité !

Concernant le contenu du rapport qui a été examiné au cours de cette troisième session du conseil d’administration, nous y avons mis en exergue les actions majeures dont le but est de faire face aux préoccupations suivantes : la méconnaissance, par les élus et autres publics cibles, des missions d’une ARDE comme l’ADP et dont la vocation est de créer une dynamique entrepreneuriale dans le département. En effet, pour que ce territoire se développe et crée des emplois, il faut des entrepreneurs performants et compétents qui doivent être soutenus et renforcés par :

    * des actions de sensibilisation, d’information, de formation, de suivi rapproché des acteurs, couplées avec des actions de mise en place des mécanismes de facilitation d’accès aux services financiers et non financiers adaptés à chaque taille d’activités économiques, et surtout des mécanisme de facilitation d’accès à la micro assurance maladie ou la protection sociale ;

    * des projets/programmes de facilitation d’accès des acteurs aux infrastructures de base, comme l’eau, l’énergie, l’hébergement des entreprises et autres services communs (la collecte, le stockage, la conservation et la commercialisation de la production des acteurs économiques), pour optimiser les investissements mis en place en leur faveur.

Nous avons surtout pensé à promouvoir  auprès de ces acteurs,  la culture d’entreprise couplée à l’esprit mutualiste, qui est le meilleur gage de réussite dans une communauté des gens d’affaires. L’approche de développement par « Filières » a été aussi privilégiée, pour garantir l’insertion économique des jeunes en difficulté en général, et d’autres populations vulnérables en particulier. Ainsi, les trois filières qui ont retenu notre attention sont les suivantes :

·         la filière concernant la domestication et valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) : il s’agit ici des plantes aromatiques et médicinales, à valoriser par distillation afin d’obtenir des huiles essentielles biologiques dont le marché est porteur, tant sur le marché domestique qu’à l’international ;

·        la filière des matériaux locaux de construction, afin de bien saisir l’opportunité que va nous offrir la municipalisation accélérée dans le Département du Pool, car des infrastructures de toutes sortes y seront construites ;

·      la filière de la préservation de l’environnement, donc du développement durable, avec la possibilité d’opter pour la séquestration du carbone par le reboisement ou alors reboiser avec les essences à croissance rapide, pour préserver les massifs forestiers naturels, dans le cadre de la fourniture du bois de chauffe et du charbon de bois. C’est du moins la problématique à laquelle est confronté le Département du Pool.

A cet effet, un mécanisme d’appui et d’accompagnement des acteurs a été proposé. Ce mécanisme s’appuie sur la dynamique du partenariat Public-Privé, dans une approche de concertation permanente.

    * L’implication de l’ADP dans la dynamique environnementale, car le Département du Pool a la spécificité d’être bordé par deux grandes zones de consommation, que sont Brazzaville et Kinshasa. Et les questions d’environnement sont au centre des préoccupations environnementales sur le plan local, national et mondial. La présence de l’ADP dans le dispositif ou mécanisme REDD a été mise en exergue et justifiée.

Malheureusement, faute de ressources financières adéquates, qui auraient permis à l’ADP d’acquérir les compétences et les outils nécessaires pour atteindre les objectifs visés, les animateurs de l’ADP ont été contraints de se limiter à la veille informationnelle. Ce qui leur a permis d’étudier et de mettre en place un dispositif ambitieux d’appui et d’accompagnement des acteurs qui vont intervenir  dans les filières  ciblées.

Nous espérons qu’au cours de cette deuxième année d’expérimentation du concept de l’ARDE au Congo, l’ADP pourra disposer des ressources adaptées à son objectif global, à savoir : rendre entrepreneurial le Département du Pool dans les dix années à venir, d’une part, tout en  préservant /conservant la biodiversité locale, d’autre part.

Marguerite HOMB
Directrice Générale Adjointe
Chargée des relations extérieures
Collège des partenaires au Développement
ADP


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NOTRE COMMENTAIRE :
  
Très bonne initiative. A condition que les "gangsters" implantés dans le pays par la France à travers sa politique françafricaine (mafia), experts en destructions massives, ne réduisent à nouveau à néant, tous les efforts consentis à travers cette initiative.

18 février 2011

La France retournerait-elle vers la IIIème République ?

Pour la mémoire des descendants esclavagistes et colonialistes !
A celles et ceux qui refusent d'assumer la barbarie de leurs ancêtres !
A celles et ceux qui refusent de voir,
de regarder et de reconnaître, par ingratitude,
le sacrifice Noir !

Nous recommandons le livre de ERIC DEROO et ANTOINE CHAMPEAUX :
"La force noire : Gloire et infortunes d'une légende coloniale"
Editions Tallandier, Paris, 2006 - ISBN : 978-284734-349-7

"Pendant plus d'un siècle, de 1857 aux années 1960, ils ont participé à toutes les guerres de la France.
Baptisés « tirailleurs sénégalais », « troupes indigènes » ou « Force noire », caricaturés en « chair à canon », « honte noire » ou « Y'a bon Banania », leur histoire est faite de gloire, de larmes et de sang.
Héros de l'aventure coloniale, ils en incarnent toutes les ambiguïtés, les espoirs et les drames…"
Aujourd'hui, c'est cette "FRANCE INGRATE" qui devrait opérer son travail de "décolonisation mentale", afin qu'elle se mette et apprenne enfin à regarder les autres, ceux qui ne leur ressemblent pas, comme des Êtres Humains à part entière.
Pour que celles et ceux qui se croient plus "BLANC" que Blanc, ou plus "Français" que Français, et qui, peut-être, n'ont pas vécu les affres de l'esclavage et de la colonisation ou qui ont acquis la nationalité française par procuration pour n'être pas nés sur le sol français, sachent et comprennent aussi que "PERSONNE NE CHOISIT SES PARENTS, LA COULEUR DE SA PEAU NI LE PAYS OU IL DOIT NAÎTRE", parce qu'on ne demande à personne son avis.

Si M. SARKOZI est blanc, c'est parce que la Nature a voulu qu'il soit ainsi.
Si M. SARKOZI est petit de taille, c'est parce que la Nature a voulu qu'il soit ainsi.
Si M. LE PEN est blanc, on ne lui pas demandé son avis. La Nature l'a voulu ainsi.
Si M. LE PEN a des rictus, on ne lui a pas demandé son avis. La Nature l'a voulu ainsi.

Pourquoi donc il n'y a que les BLANCS, en l'occurrence les femmes et les hommes politiques français de "DROITE" surtout, qui sont si médiocres ? Et s'ils souffraient d'un complexe ? Alors lequel ?

La France retourne-t-elle à la IIIème République qui fit imprimé des timbres-poste sur lesquels il était écrit : « SAUVONS LA RACE » ?

ALORS IL FAUDRA NOUS DONNER, A NOUS NOIRS ET ARABES, LES INDESIRABLES, DES BADGES COMME CE FUT LE CAS IL N'Y A PAS TRES LONGTEMPS, SUR LESQUELS VOUS ECRIREZ LA LETTRE « I » INDESIRABLES, « I » COMME IMMIGRES !

J'AI DIT !


FRANCE :

Retour à la
la IIIème
République ?

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17 février 2011

[CÔTE D'IVOIRE] Mais où est donc passé Alassane Dramane Ouattara ?



MAIS OU EST DONC ALASSANE DRAMANE OUATTARA ?
par DANIEL NKOUTA

La situation postélectorale qui prévaut en Côte d’Ivoire semble, pour tout observateur politique vigilant, indiquer que l’initiative enthousiaste prise par le Président français Nicolas SARKOZY contre l’intraitable BETE Laurent GBAGBO, ce qui est un pléonasme, l’Ivoirien vrai, a finalement basculé la France dans un bourbier d’où elle ne pourra sortir qu’en y laissant l’essentiel de ses plumes. Et comme si cette maladresse politico-diplomatique ne suffisait pas comme auto-sentence, voilà que depuis quelque temps, la rumeur persistante de la mort à Paris d’Alassane Dramane OUATTARA place la France dans une situation plus qu’inconfortable tant sur le plan interne à la France que sous l’angle international.

Pour mieux comprendre ce qui a pu se passer, il faut tenter de regarder les évènements sur le rétroviseur  des relations françafricaines. En effet, secret de polichinelle, aux lendemains des indépendances, la France dans ses anciennes colonies sous la houlette du Président-Général Charles de Gaulle sorti dernier de l’Ecole Saint-Cyr soi dit en passant, a mis en place des Gouverneurs locaux censés s'assurer que les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays bénéficieraient toujours à l'ancienne puissance coloniale. Lorsque ces Etats eurent la  possibilité d'élire démocratiquement leur représentant comme au Togo ou en République Centrafricaine, ceux-ci  furent renversés ou assassinés avec l'aide de l'Armée française, dont les seules victoires ont acquise en Afrique noire : le cas de Sylvanus OLYMPIO au Togo, qui envisageait de quitter la zone Franc, Abel GOUMBA à la suite de Barthélémy BOGANDA en Centrafrique, Mehdi BEN BARKA au Maroc, enlevé en plein Paris par les Services secrets français puis assassiné avec disparition du corps, Outel BONO au Tchad, Ruben UM NYOMBE et Félix MOUNIE au Cameroun.
Avec le savoir-faire de FOCCART, des pions au service de la France, le seul pays au monde qui a eu un Maréchal traitre à la patrie, furent portés à la tête de ces nouveaux pseudo Etats indépendants dont bon nombre sont issus des Services secrets français ou de l'Armée française. L’on peut sans risque de se tromper citer EYADEMA, Omar BONGO, SASSOU-NGUESSO, Idris DEBY, Bédel BOKASSA. Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps, pour ceux qui ont réussi à se maintenir, une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français, quelque fois, tel est le cas du Congo avec SASSOU devenu SASSOU-NGUESSO, sous le couvert d’un vocabulaire trompeur marxiste.  C'est ce qu’il est convenu d’appeler des ''Gouverneurs à peau noire'' pour reprendre l'expression de François-Xavier VERCHAVE, qui ont fait de nos pays des véritables excroissances de la France dirigées conjointement par Jacques FOCCART, le Parti Gaulliste, puis le Parti Socialiste et la Société Elf.Un exemple qui résume toute la situation sans qu’aucun commentaire ne soit nécessaire : le 15 juillet 1960, un mois avant que le GABON n’accède à son autonomie ou indépendance pour utiliser le vocable consacré par abus de langage, Michel DEBRE Premier Ministre français écrivant à Léon MBA ordonne :
« On vous donne l’indépendance à condition que l’État, une fois indépendant, s’engage à respecter les accords de coopération. L’un ne va pas sans l’autre. »

Le ton était donné, comme pour sceller durablement leurs relations futures, pour le meilleur et pour le pire. On comprend pourquoi la France s’insurge contre Laurent GBAGBO qui refuse l’intégration dans le système. Pour perpétuer le système justement, la France veillera au grain. Au GABON  l’aggravation de l’état de santé de Léon MBA qui croulait sous le poids d’un cancer contre lequel hélas la françafrique ne pouvait rien, hospitalisé à Paris en août 1966, Léon MBA y meurt. La nouvelle du décès sera gardée secrète par les Services secrets français pendant des longs mois puis, suite à un bricolage constitutionnel, Albert Bernard BONGO qui deviendra plus tard El Adj Omar BONGO une pure création néocoloniale, sera mis en place à la tête du GABON par Jacques FOCCART, juste après avoir annoncé la mort de Léon MBA qui serait alors survenue à Paris en 19667. Il fallait pour la France assurer le relai militaire français dans la guerre du Biafra qui fera 1 à 2 millions de morts. Dès lors la France peut accélérer ses livraisons d'armes au Biafra via Libreville avec le soutien de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY. Mais le Président nigérian actuel simple intérimaire d’ailleurs, a la mémoire courte.

En 2009, toujours au GABON sous-préfecture de la France, après avoir soi-disant suspendu ses fonctions le 6 mai à Libreville suite au décès de son épouse qui l’avait affligé, le plus ancien Chef d’Etat africain, 73 ans, dont 42 au pouvoir, est, dira-t-on, le 21 mai admis à Barcelone dans une Clinique espagnole pour un simple bilan de santé selon Libreville, mais dans un état grave, soigné pour un cancer, selon d’autres sources. C’est à bord d’un avion médicalisé que le Président gabonais aurait gagné l’Espagne.

Le lundi 08 juin 2009 Fraternité Matin annonce que le Président gabonais, Omar BONGO ONDIMBA est mort des suites d’un cancer dans une Clinique de Barcelone, nouvelle qui sera immédiatement démentie par le Gouvernement gabonais, puis, devant la révélation de l’information par le Gouvernement espagnol, la nouvelle est finalement rendue officiellement publique. Avant cette annonce, l’actuelle Président Ali BONGO s’est rendu dans la plus totale discrétion à Paris pour prendre les ordres, après avoir fermé les frontières.

En Côte d’Ivoire, là aussi, la mort de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY aura mis du temps pour être rendue publique par les autorités françaises, avec la complicité du même Alassane Dramane OUATTARA qui, en violation de la Constitution qui prescrivait qu’en cas d’absence du Président, l’intérim serait assuré par le Président de la République, a tenté d’user de sa qualité de Premier Ministre pour usurper le pouvoir, avant de se voir chasser par le PDCI.

Aujourd’hui, des sources insistantes et concordantes proches de l’Hôpital militaire parisien du Val de Grâce font état de la mort d’Alassane Dramane OUATTARA, des suites d’un mal pernicieux qui l’avait déjà fait s’effondrer devant tous à une date très récente au Golf Hôtel. Son évacuation sanitaire pour la France avait alors été décidée.

Depuis,  on assiste à une avalanche de messages de confirmation de sa mort qui inondent la   rédaction de certains organes de presse. Ces sources situent l’arrivée de OUATTARA à Paris au 08 janvier 2011 par vol privé SWK 4834. Le jet privé affrété pour son évacuation sanitaire aurait atterri à l’Aéroport militaire de Villacoublay. A son bord, le couple OUATTARA, le couple BEDIE, le Général PALENFO et d’autres personnalités de l’entourage de OUATTARA. Suite à ses complications de santé consécutives à un mal pernicieux qui le rongeait au niveau de la poitrine, il serait entré dans un coma profond pour ensuite tirer sa révérence.

A la suite de certaines indications en ma possession, j’ai personnellement, dans un premier temps, pensé à la thèse d’une diversion avec sa mort, pour distraire les Ivoiriens et l’opinion internationale, pendant que se préparait l’attaque de la Côte d’Ivoire pour enlever Laurent GBAGBO, entre le 19 et le 23 janvier 2011 car, Air France avait curieusement annulé ses vols en partance et en provenance d’Abidjan à ces dates.  J’ai exprimé cette inquiétude en ligne sur un site internet.

Mais aujourd’hui, de nombreux éléments successifs tendent à corroborer la mort de OUATTARA, car comment autrement comprendre le fait que la mission de la médiation de l’Union Africaine conduite par le Premier Ministre Kényan, Raila ODINGA, pourtant acquis à la cause de OUATTARA, après s’être entretenue avec Laurent GBAGBO, n’a pu rencontrer Alassane Dramane OUATTARA, et cette mission aura finalement été reportée par deux fois  sans jamais plus avoir lieu, jusque dernier sommet des Chefs d’Etat ? Mystère pour mystère, plus troublant est tout de même le fait que les Experts commis par le panel des cinq Chefs d’Etat de l’Union Africaine pour faire le point sur cette crise, qui viennent de séjourner à Abidjan, n’ont pu eux aussi rencontrer Alassane Dramane OUATTARA. Ils se sont contentés de Guillaume SORO. Alors, où est actuellement Alassane Drame OUATTARA ? L’Afrique progressiste défie le Gouvernement français, l’ONUCI, l’Union Européenne et Jean PING le gabono-coréen cousin germain de Ban Ki MOON et de CHOI le trio coréen patenté pour réussir la sécession de la Côte d’Ivoire à l’instar de la Corée,  à nous le présenter vivant. Nous attendons qu’il prenne parole en public.

AH ! Omar BONGO ONDIMBA ! après avoir cannibalisé les richesses gabonaises, il a fallu que tu empoisonnes le continent tout entier en nous léguant des gabonais aux yeux bridés. Et comment des Chefs d’Etat sérieux ont-ils pu admettre de placer à la tête de la Communauté internationale, un personnage comme Ban Ki MOON, issu d’un pseudo Etat la Corée du Sud , cette fiction produit des puissances occidentales ?

Pour refaire une brève incursion dans l’appréciation de cette crise postélectorale, faisant litière des mes considérations politiques en faveur de Laurent GBAGBO dont je n’ai pas à me cacher, au contraire, je dirais en tant que juriste, que dans une procédure, un Avocat, au même titre que le Ministère public qui plaide à charge, défend avant tout là règle de Droit. Les arguments à charge et à décharge s'affrontent et c'est au terme de cette joute oratoire que peut émerger la décision. C'est pour cette raison qu'un Avocat commis d'office par exemple, doit et peut défendre un violeur multirécidiviste car, défendre n'est pas innocenter bien sûr, sans être en contradiction avec la morale du Droit.

On a beau ne pas avoir la moindre sympathie pour Laurent GBAGBO, la logique juridique voudrait simplement que l’on constate que le Conseil Constitution a tranché. L’homme a beau être perçu comme un tyran, seul le peuple ivoirien est moralement et juridiquement  habilité à lui couper la tête. Ni l'ONU, ni la France, ni les USA ni la CEDEAO ni l’UA, ni UEMEOA n'ont à appuyer la prétendue légitimité de OUATTARA par une présence militaire sur le territoire ivoirien, sans se rendre coupable d’ingérence dans la politique interne d’un Etat souverain. Le Droit a sa morale que la morale ignore. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire pose le problème du respect de la souveraineté de ce pays voire des pays au Sud du Sahara.

Enfin, ce qui est terriblement affligeant dans cet abattage médiatique orchestré par les puissances occidentales pour préserver leurs intérêts contre la pénétration en Afrique par la Chine, c’est la subite cécité fasse à ce fait pertinent. Depuis bientôt deux mois, tous les appels à lé désobéissance civile, à la grève, au soulèvement lancés par OUATTARA sont demeurés lettre morte. En revanche, nous voyons chaque jour à la Télévision d’Etat, la succession des Chefs traditionnels de Côte d'Ivoire du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest en passant par le Centre monter au créneau pour dénoncer les exactions commises par les rebelles de SORO fiancés par OUATTARA  pendant et après les élections. La base électorale et la jeunesse du PDCI dont le chef BEDIE est volontairement réfugié avec OUATTARA, l’Armée, la Police, La Gendarmerie, toutes les institutions paramilitaires, les Préfets, les Associations d’intellectuels de juristes comme celle des Avocats, celle de défense des droits de l'homme, celle des femmes, les associations des étrangers en Côte d’Ivoire, les Syndicats, les Confessions religieuses tous, chaque jour qui passe depuis, défilent pour exprimer leur allégeance à Laurent GBAGBO et à la Constitution du pays.

Dans un tel contexte où Alassane Dramane OUATTARA apparaît véritablement comme un Président virtuel manquant de support concret dans la population ; il paraît tout de même peu crédible d’espérer qu’il a battu Laurent GBGABO à la Présidentielle.

Un meeting tenu au Nord par un chef rebelle dans la zone sous le contrôle des rebelles de Guillaume SORO, filmé et diffusé par la Télévision depuis quelques jours, apporte la preuve que c’est Alassane Dramane OUATTARA qui a fiancé les rebelles qui ont désolé le pays. Cela ressort clairement de l’aveu de ce chef rebelle. Ignorant tous ces faits, l’on continue à présenter Laurent GBAGBO comme celui par qui le malheur est arrivé.

14 février 2011

TRIBUNE LIBRE : Tous les chefs d'Etat français sont des terroristes

Tribune Libre : Tous les chefs d'État français sont des terroristes

Le terroriste c'est le partisan ou l'acteur du terrorisme. Et le terrorisme c'est l'emploi de la terreur.
Selon le dictionnaire français et nom d'une autre langue, le terrorisme fait référence à l'emploi de la terreur par un régime dictatorial dans un pays donné. Cela est bien défini surtout lorsqu'on se rappelle de la France bonapartiste. Mais le terrorisme après la Deuxième Guerre mondiale, a été vite identifié de manière différente à travers le monde.

Cette activité est aussi comptable aux États, le cas de l'État français qui continue de pratiquer du terrorisme en Afrique, est une forme de terrorisme qui passe sous silence la vigilance des intellectuels africains et français en France et en Afrique. La cadence de la mondialisation et la marque de coopération nous font perdre de vue tous les crimes qui s'accompagnent avec la coopération. Le franc CFA en exemple, est une forme de terrorisme monétaire que la France a imposée aux États africains, alors que La France n'utilise de nos jour que la monnaie choisie dans sa communauté, appelée communauté européenne. Une autre escroquerie troublante. Je dis bien que c'est du terrorisme monétaire d'autres exemples sont légion.

La malhonnêteté des politiciens dans le monde surtout occidental assimile ce mot de terrorisme à des groupes donnés qui agissent sous l'étiquette d'un fondamentalisme religieux. Et tous les faux historiens français sans compter des faux critiques politiques se lancent dans une campagne de dénigrement et de confiscation de la vérité en épinglant tel groupe ou tel autre groupe religieux dans le monde.

Mais curieusement, ces historiens français et critiques politiques sont incapables par simplement malhonnêteté intellectuelle de lire et d'analyser une forme de terrorisme planifié et dirigé par des autorités françaises de toutes les républiques qui défilent dans ce pays en ayant comme champ d'expérimentation de leur terrorisme : l'Afrique, sous le mensonge d'État appelé coopération.
Eh oui, la coopération, cette dernière arnaque, est une méthode de recours à une forme d'amitié opérée entre États (personnalités morales), selon la forme du cadre juridique choisi et parfois imposé par le plus fort.

Puis finalement l'amitié entre individus (personnalités physiques), c'est-à-dire entre les signataires que sont des chefs d'État et leurs ministres, parfois au détriment des intérêts de la nation ou de la population. Cette coopération étant fondée sur les intérêts de chaque pays selon les besoins ressentis sur tout ce qui attire les uns et les autres est un préalable dans tout accord signé sur le plan bilatéral en tenant compte des domaines de priorité bien ciblés. C'est ainsi que chaque partie y trouve son compte dans cette coopération, sur le plan culturel, socio-éducatif, commercial sans compter des questions de sécurité qui peuvent s'y ajouter, et, pour cela, certains pays ou certains États ont accepté de signer des tels accords militaires en ouvrant l'œil.

Cependant, dans cette forme d'arnaque moderne, les pays occidentaux, dont la France, tirent le maximum de profit en pratiquant du terrorisme. Par exemple: les prix des ressources du sol et du sol des pays africains sont fixés par les Occidentaux et surtout la France. Cet épisode est pourtant moins criant. En outre l'on sait bien que la technologie n'est pas développée en Afrique. Voilà pourquoi l'industrialisation est balbutiante.

Mais, ce que l'on constate dangereusement pour la vie des Africains avec la France et ses dirigeants, c'est que tous ne viennent pas en Afrique pour pratiquer une coopération saine avec les pays ou les États africains, mais avant toute chose, les dirigeants français de tout bord, privés ou étatiques, viennent faire de la coopération terroriste avec les pays africains en programmant des deuils dans les familles. Depuis la date de l'indépendance en 1960, les Français ont tant endeuillé les peuples africains comme si la colonisation a traversé l'année 1960.

Pour étayer cette question qui devient une préoccupation de tous les fils dignes d'Afrique, il faut regarder comment l'Afrique est dirigée. Certes, la responsabilité des Africains est quelque chose qui mérite une critique. Mais devant la puissance du colonisateur, il est difficile que d'opposer un argument contraire.

Que sont-ils ces dirigeants africains? Comment parviennent-ils à devenir chefs d'État en période de démocratisation de l'Afrique? Et comment se comportent-ils devant leurs peuples? Pour la grande majorité d'entre eux, on y trouve des chefs d'État dictateurs venus au pouvoir par l'aide de la France, soit par coup d'État militaire sanglant, soit par une élection truquée par l'aide et le soutien de la France. Et lorsque les populations boudent un chef d'État tricheur, le cas d'Ali Bongo, Sassou et autre…, dans leur stratégie, les autorités françaises se précipitent sans honte d'envoyer des troupes dans ce pays-là en brandissant toujours la même raison de la sécurisation de leurs ressortissants: une raison mensongère qui confirme bien que les visées de la France et ses dirigeants sont plutôt ailleurs.

Si vous regardez au Congo Brazzaville, au Tchad en Centrafrique et au Gabon, c'est la même signature de la France.
De telles méthodes s'appellent du terrorisme ouvert. Partout en Afrique, les populations sont terrorisées par des Français.

Avec la situation qui va bientôt prendre de l'ampleur au Gabon, et comme en 1964, l'armée française va voler au secours d'Ali Bongo, car on voit bien l'attitude de la France. Là où la France a des intérêts, les populations sont rendues à l'état d'esclavages pour voir la France soutenir uniquement son représentant. Voilà!

Les Tchadiens l'ont subi il y'a quelque temps. La France a effacé la rébellion juste et honorable du Tchad, cette rébellion qui voulait renverser le dictateur, en estimant qu'Idriss Deby trichera toujours à l'élection. Mais la même France n'a aucun intérêt à balayer la rébellion de Ouattara, car La France a bien prouvé aux yeux du monde que cette rébellion de Ouattara est également la sienne.

Comment comprendre que pour le cas de la Côte d'Ivoire, il n'y a que Sarkozy qui intervient avec une fougue hitlérienne qu'on se demande quelle est la vraie raison d'une telle option à se présenter comme un petit Dieu qui vient appendre l'évangile à ses fidèles? Et quel type d'évangile? Des menaces, des interdictions, des mises en garde. Est-ce que les pays d'Afrique sont des propriétés de la France? Est-ce que les dirigeants français ont une conscience pour comprendre que les Noirs ne sont pas des animaux? Est-ce que les Français peuvent-ils par l'accumulation des notions scientifiques, acquises, réussir à fabriquer un humain surtout de race noire?

Si l'on prend le cas du Gabon : pendant que les populations gabonaises luttent pour leur liberté, leur souveraineté et leur indépendance, la France leur impose à nouveau un dirigeant non élu, à l'instar d'Omar Bongo que la France avait collé au peuple gabonais en 1960 pour les mêmes raisons d'intérêts, en le plaçant comme pion dans le cabinet de Léon-Mba.

Cela est clair et net que la situation d'imposture qui règne au Gabon a pour parrains les dirigeants français.

Pourtant l'on sait bien que les Africains n'ont aucune force de vider les intérêts français en Afrique, mais les dirigeants français se permettent quand même de pratiquer du terrorisme. Car pour les autorités françaises, le principe de domination des Noirs mêmes les plus instruits que certains français est une idéologie bien appropriée. Ils n'ont aucun respect. Les exemples sont bien clairs. Prenons le cas du professeur Pascal Lissouba qui a été admiré et apprécié par le général de Gaulle. Nombre de Français à la culture intellectuelle très limitée l'ont bien haï en lui manquant du respect pour sa lutte contre le colonialisme. Il a été renversé par la France en utilisant des marionnettes comme Sassou et Do Santos.

Aujourd'hui et maintenant, nous demandons aux autorités françaises et tous les Français mercantilistes de respecter les Africains.

Nous demandons aux autorités françaises de respecter les principes des droits de l'homme.
Nous demandons aux autorités françaises d'arrêter le pillage des ressources d'Afrique.
Nous demandons aux autorités françaises d'arrêter de tuer les fils d'Afrique.
Enfin, nous demandons aux autorités françaises de considérer les pays d'Afrique en tant que partenaires économiques égaux en respectant leur souveraineté telle que cela est inscrit dans le droit international à l'ONU.

Vive l'Afrique!
Vive les Africains luttant pour leur liberté!

Gervais Mboumba, militant des droits de l'homme


Dimanche 13 Février 2011
SOURCE : http://www.lvdpg.org/Tribune-Libre-Tous-les-chefs-d-Etat-francais-sont-des-terroristes_a8305.html

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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.."
(Lanza Del Vasto).

11 février 2011

[Afrique] Dictateurs africains : l'Occident ne vous porte pas dans son coeur

Dictateurs africains : l'Occident ne vous porte pas dans son cœur

 

Au 17ème jour de la mobilisation populaire en Egypte, le départ physique du pouvoir du tout-puissant Hosni Moubarak se précise de plus en plus… Et dire qu'il y a seulement 17 jours, Washington apportait un soutien vaille que vaille au régime du Caire… L'image officielle des Yankees ne fait donc pas bon ménage avec de sordides dictatures sous les tropiques. Des appels d'officiels américains à ouvrir sur le champ sur « une période de transition », la pression diplomatique (venant du Nord) est même allée jusqu'à demander, implicitement, à M. Moubarak de quitter le pouvoir ! Comme un vulgaire mercenaire dont se débarrassent ses employeurs, une fois le pot-aux-roses découvert.
Après Dr Savimbi hier, Ben Ali et H. Moubarak aujourd'hui
Les révolutions en cours en Tunisie et en Egypte démontrent et rappellent à loisir à tous ceux qui ne croient pas en un renouveau de l'Afrique que seul le peuple détient la souveraineté. Il est le seul à le donner, il est le seul à le retirer. Quand il le veut, quand celui qui exerce provisoirement cette souveraineté devient un dictateur.
C'est dire par la même occasion que les changements démocratiques dont rêvent la plupart des peuples d'Afrique francophone sont possibles !! Si et seulement si les habitants de cette partie de l'Afrique se mobilisent durablement. Le soutien dont bénéficient de la part de la France Sassou Nguesso, Paul Biya, Faure Gnassingbé, Blaise Compaoré, Idriss Déby Itno, Bongo Ondimba Jr, etc. ne saurait donc résister à des soulèvements populaires dignes de ce nom.
Hier, c'était Dr Jonas Savimbi de l'Unita que les Américains laissaient tomber comme un chien… Les contextes ne sont pas les mêmes. Mais le comportement de la première puissance du monde envers Ben Ali et Hosni Moubarak est assimilable à de la félonie. Toutes ces longues années de défense des intérêts de l'Union européenne et des Usa pour en arriver à cela, devraient s'exclamer les proches de Ben Ali et de l'octogénaire Moubarak.
Peuples en souffrance en Afrique sub-saharienne, vous connaissez donc le principal remède à votre mal : crier votre exaspération au reste du monde par des moyens légaux et dans la durée. Yoweri Museveni, Paul Kagame et compagnie, les mutations en cours en Afrique blanche contamineront tôt ou tard l'Afrique noire…
SOURCE : http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article3079

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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.."
(Lanza Del Vasto).


(AfriSCOOP Analyse) — Il aura suffi d'une pression populaire atypique pour que les Etats-Unis se passent de leur soutien indéfectible au régime égyptien ; un soutien qui dure pourtant depuis plusieurs décennies !! Après Ben Ali, c'est donc au tour de Hosni Moubarak de passer à la trappe. Contrairement à l'image qu'ils renvoient au reste du monde, les dirigeants du Nord sont ainsi prêts à des volte-face inédites… Si les intérêts de leur Etat passent par là.

[Congo-Brazzaville] La France ne tire pas les lecons de ce qui se passe actuellement dans le Maghreb...

La France ne tire pas les leçons de ce qui se passe actuellement en Afrique. Elle croit que ce qui se passe en Afrique du Nord, dans la partie Arabe,  ne se produira pas en Afrique Noire. Elle continue sa politique d'humiliation et d'assujettissement des peuples d'Afrique, ses colonies. Il y a déjà eu Jean-Paul Pigasse décoré par Jacques Chirac de la même légion d'honneur pour sa participation active aux massacres des populations du Sud-Congo.

Une question. Qu'a fait Okemba pour la France pour être honoré de cette haute distinction ? Qui pourra répondre à cette question ?

Est-ce une façon de dire au Clan que le successeur du Roi des putschs au Congo c'est Okemba ?
Attention ! Tant pis ! Lisez plutôt !

Jean Dominique Okemba élevé dans l'ordre de la Légion d'Honneur française au grade d'officier

Le secrétaire général du Conseil national de sécurité (CNS), conseiller spécial du Chef de l'Etat, le contre-amiral Jean Dominique Okemba vient d'être élevé au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur française. La médaille lui a été remise le 10 février à Brazzaville par l'ambassadeur de France en République du Congo, Jean François Valette.



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La cérémonie s'est déroulée à la Case De Gaulle à Bacongo (2ème arrondissement), en présence du couple présidentiel et de nombreuses personnalités politiques et militaires.

Cette distinction honorifique est une reconnaissance par la France des qualités et de l'action de Jean Dominique Okemba dans le domaine militaire, sécuritaire et diplomatique. Elle traduit l'excellence des relations d'amitié, de fraternité et de coopération entre la France et le Congo.

Jean Dominique Okemba élevé dans l'ordre de la Légion d'Honneur française au grade d'officier
«… C'est dans cette dernière donc, l'administration de l'Etat, que notre Président de la République a souhaité mettre en avant aujourd'hui à travers les trois dimensions qu'incarne M. Jean Dominique Okemba. Tout d'abord son rôle en tant que militaire qui permet de rappeler que l'armée est un élément central dans la stabilité des pays. Vous avez amiral commencé votre carrière comme homme du rang et vous avez gravi les échelons de cette institution, vous la connaissez donc bien et vous savez comme tous qu'elle est la clé de l'unité nationale. Ensuite la sécurité, tous ceux qui ont œuvré dans ce domaine particulier savent combien il est délicat. A l'heure où les menaces deviennent plus nombreuses, plus immédiates et en même temps plus insaisissables (…). Enfin, la reconnaissance d'aujourd'hui s'adresse également au diplomate qui a travaillé au sein des ambassades du Congo, notamment en République démocratique du Congo (RDC). Ce domaine est celui de la négociation permanente, des compromis souvent difficiles mais qui permettent de garantir la bonne entente…», a déclaré Jean François Valette.

Jean Dominique Okemba élevé dans l'ordre de la Légion d'Honneur française au grade d'officier
Après avoir réceptionné la médaille de la Légion d'Honneur, le contre-amiral Okemba a indiqué que cette distinction était un honneur pour la République du Congo et le peuple congolais.

«Cette distinction, vous en conviendrez avec moi, honore la République du Congo, son Président, les citoyens de ce pays. Je la reçois comme une exhortation à plus de travail et d'efforts. Puisse cette distinction qui nous unit ce jour être dédiée à chacun de vous et à toutes vos familles.», a-t-il dit.

Et d'ajouter : «En recevant la Légion d'Honneur, je n'oublie pas que je la dois à son excellence monsieur le Président de la République, auprès de qui je m'efforce, chaque jour, d'être un collaborateur fidèle, loyal et rigoureux.»

Le Chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy a signé le décret élevant le contre-amiral Okemba au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur française le 31 décembre 2010. Premier ordre national de France, la Légion d'Honneur a été créée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte.


Jeudi 10 Février 2011 - 22:13
Christian Brice Elion



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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.."
(Lanza Del Vasto).

10 février 2011

[COTE D'IVOIRE] L'unique solution au-dela du recompte des voix : La reorganisation des elections pour sortir de la crise

L'unique solution au-delà du recompte des voix / Isaac pierre Bangoret (Ecrivain) : ''La réorganisation des élections pour sortir de la crise ivoirienne''
Publié le mercredi 9 février 2011   |  L'intelligent d'Abidjan



La Côte d'Ivoire est souveraine ; aucune puissance politique, économique, militaire ne peut imposer à sa société civile un président autre que celui désigné, de manière solennelle par ses Institutions.

Il n'appartenait ni aux mass-médias ni à un fonctionnaire de l'ONU de jouer ce rôle qu'incombe au conseil constitutionnel de notre pays. Ce fonctionnaire se devait de communiquer les résultats définitifs et non des résultats provisoires. L'attitude fébrile de Choi, durant ces élections, dévoile la mission sécrète de l'ONU en Côte d'Ivoire : les agresseurs (les rebelles) ont été protégés depuis leur coup d'état manqué dans le but de créer les conditions favorables à un coup d'état électoral.

Disons aux experts des sciences politiques ou des stratégies militaires que nous sommes en Côte d'Ivoire face à un dilemme, appelé en politique internationale, le dilemme prisonnier à cause de l'attitude partiale des forces dites impartiales (ONU et forces françaises). Ce dilemme est cette théorie des jeux où les deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais les incitations à trahir l'autre sont si fortes que la coopération n'est jamais sélectionnée par un jour rationnel, surtout lorsque le jeu est joué qu'une fois. Les protagonistes de ce jeu (les élections en Côte d'Ivoire) sont Gbagbo et son camp, opposé à Alassane, sa République du Nord protégée par l'ONU et les forces françaises. Laurent Gbagbo, dès le premier coup d'état manqué de l'armée d'Alassane, a été informé certainement des intentions de ce dernier par les personnes du Nord comme le célèbre journaliste Ben Soumahoro qui se sont désolidarisés d'Alassane Ouattara parce qu'ils refusèrent l'usage de la force pour amener au pouvoir un ressortissant du Nord. Cette prudence extrême de Gbagbo, face à de tels adversaires politiques lui a valu le nom de boulanger. L'on trouve qu'il ne respecte jamais ses accords pour la simple raison qu'il est souvent amené, malgré lui, à reconsidérer ses positions vis-à-vis de ses adversaires politiques toujours prêts à exploiter ses moindres failles pour lui assener un coup fatal. Deux exemples concrets pour étayer nos dires.

Aucun intellectuel ou fonctionnaire international ne s'oppose aux propos outrageants utilisés par Alassane quand il s'adresse à Gbagbo qu'il traite de fruit pourri, de fou et de cambrioleur. Après ces insultes qui expriment toute la haine, l'aversion pour son adversaire politique, il lui propose paradoxalement, une retraite paisible d'ancien président. Le même Alassane nous parle, à la télévision, de plusieurs scenarios pour enlever Gbagbo et lui demande ensuite de lever le blocus de golf (une histoire de fou). Soyons séreux ; un homme sensé lèverait-il ce blocus conscient du plan élaboré par son adversaire politique qui veut tout résoudre au moyen de la force dite légitime ? Nous sommes conscients d'avoir en face une république du Nord déjà constituée qui attend les bombardements des occidentaux pour se substituer en la république de Côte d'Ivoire. Le gouvernement formé par Alassane confirme nos dires puisqu'il dévoile ses pensées secrètes. Le principe de toute alliance politique aurait voulu que le poste de Premier ministre soit attribué à un baron du PDCI (ce grand parti allié au RDR, le parti d'Alassane), toutes les personnes nommées proviennent étrangement du Nord de la Côte d'Ivoire. La république du Nord prend ainsi progressivement forme. Le PDCI est seulement pris en otage et utilisé comme un bouc-émissaire, puisqu'il convient de réduire l'impact de ce parti dans les prochaines élections. Pour amener les Baoulé et les hommes de l'Ouest à s'éliminer (à s'exterminer), il lui faudrait seulement susciter des incidents susceptibles d'être source de conflits entre ces groupes ethniques. Cette crise postélectorale suscitée surtout par les alliés occidentaux d'Alassane et l'ONU qui ont désigné, à la place des Institutions et de la société civile ivoirienne le président de leur choix, nous introduit dans le contexte politique du dilemme du prisonnier, où les différents protagonistes ne peuvent plus se faire confiance et collaborer franchement. Deux solutions s'offrent donc à nous pour éviter le chaos ; le recompte des voix ou la réorganisation sur l'ensemble du territoire ivoirien, du second tour des élections, puisque de nombreuses personnes ont voté sous la pression des armes, même dans des zones où l'on n'a apparemment pas relevé des fraudes. Les pays africains non-francophones sous la tutelle de l'UA, veillerait à son bon déroulement, après la dissolution de la république du Nord, le désarmement de l'armée d'Alassane, le rappel des ambassadeurs, la réunification du pays. Toute solution qui chercherait à obliger les deux camps à collaborer, de nouveau, nous conduire au chaos, puisqu'il a constaté une implication flagrante des forces dites impartiales dans la planification d'un coup d'Etat électoral. Ces deux solutions ne sont certes pas conformes à notre constitution, mais nous nous devons malheureusement de choisir entre l'injustice et le chaos. Le recompte des voix permettra à notre pays d'éviter des dépenses inutiles qui exigeraient une réorganisation des élections .Si l'ONU et le Camp d'Alassane sont sûrs de leur victoire, ils n'ont rien à craindre. Retirer Alassane et Gbagbo pendant deux ans ne changerait rien à la crise ivoirienne puisque les causes défendues par ces deniers survivront à leurs personnes. Que Dieu bénisse le panel des chefs d'Etat africains.

Isaac pierre Bangoret (Ecrivain)

SOURCE : http://news.abidjan.net/h/390694.html

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"Changer de régime et améliorer les lois sans changer les hommes et les rendre meilleurs, c'est comme balayer la chambre sans ouvrir la fenêtre; la poussière soulevée (celle du moins qui n'aura pas été avalée) retombera d'où elle vient" (Lanza Del Vasto).


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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).

8 février 2011

Lettre ouverte à une Peau de Vache nommée François Soudan...

Lettre Ouverte à une Peau de Vache Nommée François SOUDAN
Au Directeur de la Rédaction de Jeune Afrique
Par Pierre-Yves KUSHILU

Monsieur,



Votre article publié dans le J.A. n° 2612 du 30 Janvier au 05 février 2011 m’a interpellé en ma qualité de fervent lecteur de Jeune Afrique depuis près de 30 ans.

Ma naissance dans "l’empire des Mines du Katanga", en République Démocratique du Congo en 1960 coïncidait aussi avec la création de votre hebdomadaire, lequel avait à son début, une ligne éditoriale rigoureuse visant la contribution au développement socio-économique et politique du continent noir grâce à une information indépendante, fiable et objective.

Mais, force est de constater que par manque de déontologie professionnelle, vous vous êtes éloignés des règles d’or qui régissent le métier noble de journaliste.

Et de plus, votre méconnaissance de l’environnement socio-politique de mon pays est criante.

Pire, Je vous découvre au contraire un journaliste partial, partisan, propagandiste et publicitaire ayant pour objectif de salir l’honneur de la classe politique Congolaise au profit d’un soit–disant opposant, vagabond politique de son état, cupide et ambitieux sans idéal.

Je comprends désormais que l’image du Président Joseph KABILA KABANGE, en couverture de votre hebdomadaire soit la seule carte gagnante qui fasse vos choux gras alors que l’actualité du moment aurait voulu que ce soit l’image du Président MOUBARAK ou celui de son homologue Tunisien Ben Ali, en fuite en Arabie Saoudite.

Monsieur,

Vous êtes ce journaliste ripoux et mythomane qui n’aura plus la confiance des lecteurs africains.
Depuis quand êtes-vous devenu le porte-voix d’une opposition Congolaise atomisée, en panne d’idées et d’idéal ?

Tant que vous mangerez dans la main de "l’homme de MPILA" Denis SASSOU NGUESSO, vous ne parlerez jamais de sa gestion controversée des revenus pétroliers du Congo Brazzaville, ni des rapports sur les biens mal acquis établis par la brigade financière française, ni de l’assassinat du journaliste Franco-Congolais Bruno OSSEBI et moins encore des rapports de FIDH sur les 350 disparus du Beach.

Les Congolais de deux rives du fleuve Congo connaissent vos liens avec la petite nièce de Denis SASSOU NGUESSO et savent bien que vous roulez pour un régime tyrannique qui vous engraisse à coups de millions de dollars pour acheter vos louanges et flatteries de tout genre.

Monsieur,

Je m’insurge contre votre utilisation déplacée de certaines métaphores et qualificatifs incongrus à l’endroit des hommes politiques de la République Démocratique du Congo.

Vous prétendez être le spécialiste du Rwanda, du Cameroun, de la République Centre Africaine et du Congo Brazzaville. Mais, quelle connaissance avez-vous de la République Démocratique du Congo et de ses hommes politiques ?

Vous n’avez aucun droit de traiter un élu du Peuple Congolais, en l’occurrence le Député National Monsieur l’honorable Augustin KATUMBA MWANKE de "petit homme passe-muraille, le Raspoutine Congolais..."

Ce monsieur, peut-être petit par sa taille mais il est grand par son esprit vif et par son intelligence ; il est l’un des hommes politiques Congolais le plus doué de sa génération.

Savez-vous par exemple que GHANDI, Jeanne D’ARC, Edith PIAF, Mère TERESA, Jean-Paul SARTRE ou LOUIS XIV n’avaient pas la taille du Colosse de Rhode ?

Les propos malveillants et influences néfastes prêtés à l’honorable Augustin KATUMBA MWANKE sont tout simplement inacceptables.

Monsieur,

S’agissant du Président Joseph KABILA KABANGE, la comparaison avec l’ex-dictateur MOBUTU SESE SEKO est aussi outrageuse et inacceptable.

Le premier est un homme du renouveau, qui a hérité d’un pays complètement ruiné par trois décennies d’un pouvoir tyrannique caractérisé par la mauvaise gestion, la corruption généralisée et la misère de la population. Le deuxième par contre est l’incarnation du "Mal Congolais", celui-là même qui a endetté notre pays jusqu’au cou.

Souvenez-vous de ce que le Général BIGEARD disait de la République Démocratique du Congo dans "France Réveille-toi", livre paru en Avril 1997, je cite : "Le pays agonise et aura bien du mal à se remettre des années terribles du règne de MOBUTU, responsable de la misère, du sang et des larmes de Kinshasa…"

Sous le règne du Maréchal MOBUTU SESE SEKO, la République Démocratique du Congo était un pays :

-        de la démesure et du gâchis,
-        avec un Etat très affaibli et inexistant,
-        avec des structures de bases et secteurs sociaux fortement dégradés,
-        à très faible P.I.B.
-        aux finances publiques détériorées,
-        déchiré par la rébellion dans sa partie Est,
-        à reconstruire à tout point de vue…

Voilà la différence essentielle entre le bilan positif du Président Joseph KABILA KABANGE et le bilan négatif du Maréchal MOBUTU SESE SEKO.

Depuis l’année 2008 à nos jours, le Président KABILA est considéré comme le Modernisateur – Visionnaire : Le père de la modernisation de la République Démocratique du Congo, ayant un programme très ambitieux des "Cinq chantiers de la République".

C´est grâce à lui que le pays est réconcilié, réunifié, pacifié même s‘il reste encore quelques poches d‘insécurité entretenues par des groupes armés étrangers dans la partie Est du pays.

Le Président Joseph KABILA KABANGE est un vrai artisan de la paix, une force tranquille de la nouvelle classe politique Congolaise qui manie avec perfection le dialogue, le consensus et le compromis.Sous son impulsion, la RDC est redevenue fréquentable sur la scène internationale et les investisseurs étrangers n’arrêtent pas de se bousculer à sa porte.

Les bailleurs des fonds et les institutions de Bretton Woods sont devenus des partenaires privilégiés de la République Démocratique du Congo.

Plébiscité par le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale pour sa gestion prudente du cadre Macro–Economique, la RDC a atteint le point d’achèvement en 2010 et le pays profite dès lors de l’annulation de près de 90% du stock de sa dette extérieure qui était contractée par un régime irresponsable du Maréchal MOBUTU.

En outre, un rapport sur le développement humain 2010 du PNUD publié le 04 décembre 2010 atteste que les indicateurs du développement humain de la République Démocratique du Congo se sont améliorés de manière spectaculaire entre 2001 et 2010.

Monsieur,

Savez-vous que la presse libre et indépendante est menacée par des journalistes ripoux comme vous ? J’estime que mon droit à la parole est entier et qu’il vaut bien le vôtre.

Je suis sidéré par vos mensonges et campagnes de diabolisation du Président Joseph KABILA KABANGE.

Si vous étiez un bon journaliste, vous devriez savoir que la République Démocratique du Congo a connu trois formes d’exercice de la fonction Présidentielle depuis le 26 janvier 2001 à nos jours :

1.Du 26 janvier 2001 au 30 juin 2003 : Joseph KABILA KABANGE a été nommé Président intérimaire en Conseil de Sécurité National, nomination appuyée également par les pays alliés qui avaient soutenu militairement la République Démocratique du Congo lors de l’agression Rwando-Ougando-Burundaise en Août 1998.

Pendant cette période, le gouvernement de KINSHASA régnait sur 2/3 du pays alors que les troupes rebelles du RCD, MLC, RCD-N, RCD-KML et Maï-Maï se partageaient 1/3 du territoire Congolais comprenant les provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu, du Maniema, de l’Equateur et de la Province Orientale.

2. Du 30 juin 2003 au 06 décembre 2006 : C’est la période dite de "transition" durant laquelle l’actuel Président de la République a accepté, dans sa vision de l’unité du pays, de partager le pouvoir avec ceux-là même qui avaient pris les armes pour faire couler le sang du peuple Congolais (troupes rebelles).

La formule choisie 1+4, c’est-à-dire Un Président gouvernant avec 4 Vice -Présidents, formule unique au monde, avait pour but la réconciliation de tous les Congolais, processus qui a abouti au "dialogue inter-Congolais" à Sun City, en Afrique du Sud, sous la facilitation de l’ancien Président Botswanais, Mr. MASIRE KETUMILE.

Cinq composantes (Gouvernement, RCD, MLC, Opposition politique et Société civile) ainsi que trois entités (RCD-KML, RCD-N et MAï-MAï) avaient décidé de se répartir la gestion des institutions publiques mises en place dans le cadre du Dialogue inter-Congolais. D’ailleurs, les troupes rebelles avaient surnommé ce type gestion comme étant "le partage du gâteau".

Dans cette forme d’exercice de la fonction Présidentielle, Le Chef de l’Etat avait perdu une bonne partie de ses prérogatives régaliennes. Une période difficile pour la gestion du pays quand on sait que les Cohabitations françaises de MITTERRAND avec Jacques CHIRAC (1986-1988), MITTERRAND avec BALLADUR (1993-1995) et de CHIRAC avec JOSPIN (1997-2002) n’étaient pas faciles à gérer.

Imaginez-vous ce que cela avait été pour Joseph KABILA KABANGE assisté dans la gestion quotidienne du pays par 4 Vice - Présidents dont MM. Jean-Pierre BEMBA, YERODIA ABDOULAYE NDOMBASI, AZARIAS RUBERWA et  Arthur ZAHIDI NGOMA.

3. Du 06 Décembre 2006 à nos jours : C’est le début du premier quinquennat de la IIIème République, pouvoir issu des premières élections libres et démocratiques depuis la RDC a accédé à sa souveraineté nationale le 30 juin 1960.

C’est durant cette période que le Président de la République, Joseph KABILA KABANGE a véritablement été le seul gestionnaire de la RDC. Juridiquement, il est le seul responsable de la gestion du pays depuis bientôt 5 ans.

En faisant ce petit calcul élémentaire, vous voyez que le Président Joseph KABILA KABANGE fêtera son premier mandat de 5 ans le 06 décembre 2011 et non 11 ans comme vous l‘avez mentionné dans votre article mensonger.

VOILA DONC LA REPONSE CORRECTE AU MENSONGE N°1: LE PRESIDENT JOSEPH KABILA KABANGE A REELLEMENT DIRIGE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PENDANT 5 ANS ET NON 11 ANS.

Monsieur,S’agissant de la victoire du Président Joseph KABILA KABANGE aux élections de 2006, il convient de préciser que plusieurs ténors du parti présidentiel, le PPRD tels que MM. KUDURA KASONGO, KIKAYA BIN KARUBI, KATUMBA MWANKE, MOVA SAKANIA, BOSHAB, KAZADI, Marie-Ange LUKIANA ainsi que le professeur LUMANU MULENDA, SHE OKITUNDU, EMILE BONGELI (liste non exhaustive) avaient bel et bien contribué à cette victoire.

Le nom de Monsieur Vital KAMERHE a été mis en avant tout simplement parce qu’à cette époque, il était le Secrétaire Général du parti présidentiel, le PPRD.

CECI EST DONC LA REPONSE CORRECTE PAR RAPPORT A VOTRE MENSONGE N°.2 SUR LA VICTOIRE DE JOSEPH KABILE KABANGE EN 2006.

En ce qui concerne l‘Agence National des Renseignements (A.N.R.), vous disiez qu’elle était sous la coupe de Monsieur KALEV MUTOND.

Cette affirmation est encore inexacte parce que l’ANR est dirigée par Monsieur Jean-Pierre DARUWEZI MOKOMBE, Administrateur Général, qui n’est pas un KATANGAIS, mais bien un natif de la province Orientale.

Monsieur KALEV MUTOND n’est qu’un Administrateur Provincial (Province de la Ville de Kinshasa).

ENCORE UNE FOIS, CECI EST LA REPONSE CORRECTE A VOTRE MENSONGE N°.3.

S’agissant de la Sécurité Rapprochée du Président Joseph KABILA KABANGE, vous avez parlé de Monsieur John KABILA. Qu’est ce qui prouve que cette personne provient de la même province que celle du Chef de l’Etat?

Veuillez noter que les "noms des Bantous", tout comme ceux des Européens d’ailleurs, peuvent se retrouver dans une autre province, une autre région ou tout simplement dans un autre pays.

On retrouve par exemple le nom de KABILA dans la province du Kivu, au Katanga, dans le Maniema et même dans les deux provinces du Kasaï.

De même, on peut retrouver aussi le nom de DUPONT ou VANDEN BERG en France, en Belgique, au Grand-Duché de Luxembourg ou aux Pays-Bas.

Donc, il est à noter qu’un nom n’est jamais attaché à une province, une région ou à un pays bien spécifique.

Et même si ce John KABILA était MULUBAKAT (Ethnie Luba du Katanga : à noter que les BALUBAKAT et les Luba du Kasaï ayant un ancêtre commun, ont souvent les mêmes noms). Rien ne prouve dès lors que Monsieur John KABILA appartient à la famille du Président de la République.

ET LA ENCORE, C’EST UNE REPONSE CORRECTE A VOTRE MENSONGE N°.4.

En ce qui concerne la famille Présidentielle, personne n’occupe un poste ministériel ou politique contrairement à ce qui se passe dans d’autres républiques bananières où l’on retrouve la fille, le frère, la sœur ou l’oncle du Chef de l’Etat à un poste gouvernemental.

Les frères et sœurs du Président de la République étaient déjà dans les milieux des affaires avant même que celui-ci n’occupe le poste du Chef de l’Etat.

Quant à la Première Dame, Madame Olive LEMBE KABILA, elle n’a pas de fonction officielle. Elle gère son association sans but lucratif dénommée "Initiative Plus O.L.K".Cette dame se dévoue entièrement pour la cause des plus démunis et excelle dans les œuvres sociales au profit de la population Congolaise. Le fait d’avoir des appartements ou des villas en Afrique du Sud et en Belgique n’est pas un signe d’enrichissement de l’entourage présidentiel…

Vous connaissez bien les affaires des biens mal acquis de "l’homme de MPILA" qui avaient été dénoncées par le Journaliste Franco-Congolais Bruno OSSEBI. En aviez-vous fait écho une seule fois dans votre hebdomadaire de caniveau ?

Parlons à présent du "Gouvernement Parallèle" que vous évoquiez à la page numéro 26 de votre fameux article sur le Président Joseph KABILA KABANGE.

En fait ce que vous appelez "Gouvernement parallèle" est une sorte de "Think Tank" composé d’une équipe de conseillers du Président de la République.

A ce que je sache, il n’est pas interdit à un Président de la République d’avoir une équipe stratégique restreinte pour réfléchir et donner un avis sur les grands dossiers du pays.

Dans votre propre pays, le Président Nicolas SARKOZY possède une ribambelle de Conseillers officieux qui se permettent parfois de donner des injonctions à certains ministres du gouvernement.

Ce "Think Tank" n’est pas seulement composé des KATANGAIS. On y retrouve MM. BOSHAB, LUMANU, ETUMBA, KABULO, KATUMBA, JOHN NUMBI, BANGULI, LUMBI, KAZADI, SHE OKITUNDU, EMILE BONGELI et même Monsieur Vital KAMERHE faisait partie de cette équipe bien avant qu’il ne soit mis en minorité par les députés de la Majorité Présidentielle à l’Assemblée Nationale.

VOILA ENFIN LA REPONSE CORRECTE A VOTRE MENSONGE N°.5.

Monsieur, Je viens d’étaler au grand jour un beau ramassis de mensonges qui méritaient d’être dénoncés.

Votre objectif était de DIABOLISER le Président Joseph KABILA KABANGE qui s’apprête à avoir un "plébiscite" pour un second mandat afin d’accomplir "sa vision politique pour un nouveau Congo". A vous Monsieur François SOUDAN, j’espère qu’à travers ces quelques lignes, vous aurez appris beaucoup de vérités sur la RDC.

Vous pouvez dès à présent prétendre au titre d’expert des questions politiques de la République Démocratique du Congo et de Directeur de campagne de Monsieur Vital KAMERHE.

A VOUS tous mes Compatriotes Congolais des deux rives qui ne lirez pas cette lettre ouverte, parce que, précisément, je l’ai écrite pour VOUS.

[Maghreb] Quand les puissances occidentales feignent de découvrir leurs alliés dictateurs


Lundi, 07 Février 2011 22:06 Jean-Chrios Moukala



Alors même qu'il est de notoriété publique que nombre de dictatures dans les pays pauvres n'ont prospéré et ne continuent à prospérer que grâce à la complicité objective des puissances occidentales, ces dernières, prises de court par le vent de contestation qui souffle actuellement dans certains pays du Maghreb (et peut-être demain en Afrique subsaharienne ?), feignent dorénavant de découvrir avec effroi les côtés peu reluisants de leurs alliés d'hier. À savoir qu'ils n'étaient que d'effroyables et sanguinaires dictateurs…

Toutefois, ce brusque revirement, qui en réalité, n'a pour objectif que de tenter de dissimuler la coresponsabilité irréfutable qui est la leur, dans le maintien au pouvoir pendant tant d'années de ces épouvantables dictateurs ne trompent personne. Ces puissances occidentales sont au même titre que leurs désormais encombrants ex-alliés responsables des malheurs subis durant toutes ses années par ces vaillants peuples aujourd'hui en révolte. Ni leur fausse compassion, ni leurs faux messages de soutien, et encore moins leurs pieuses promesses de blocage des avoirs de ces pitoyables satrapes ne peuvent faire oublier leur complicité.

La liberté que tentent de conquérir, au prix de leur vie, ces vaillants peuples sera demain uniquement et avant tout le fruit de leur propre lutte et de leur sacrifice. La fausse sollicitude dont ils font l'objet actuellement de la part des puissances occidentales vise, au-delà de la volonté de dissimulation de la coresponsabilité de ces dernières, de permettre à ces mêmes puissances de contrôler de nouveau, dans une certaine mesure, le processus de changement en cours.  

Les atteintes ignobles aux droits de l'homme qui étaient devenues monnaie courante dans ces sociétés, les exactions de toutes sortes, les brimades, les privations et autres humiliations, bref la prévarication de ses pouvoirs, étaient bien connues depuis longtemps de la part de ceux-là même, qui par pur opportunisme géopolitique, feignent aujourd'hui de s'émouvoir…



Après avoir pendant longtemps privilégié ce qu'ils qualifiaient hypocritement, encore hier, de « stabilité politique » de ces pays (peu importait le prix payé par les populations concernées), au profit exclusivement de leur sécurité (approvisionnements en matières premières et intérêt géostratégique) et de leur confort (tourisme de masse et à bas prix), les puissances occidentales tentent désormais, face à l'ampleur des mouvements de contestations des pouvoirs incarnés par leurs alliés d'hier, au mieux de récupérer ces mouvements en feignant l'indignation, ou au pire de les endiguer en suggérant à la hâte des transitions politiques aux contours indéterminés…

Des attitudes qui ne sont, bien entendu, pas à la hauteur de la soif inextinguible de liberté et de démocratie qu'expriment, au prix de leurs vies, ces vaillants peuples aujourd'hui en lutte. La seule et véritable modalité de prise en compte réelle (au-delà des mots) des aspirations profondes de ces peuples meurtris par tant d'années d'injustices consisterait à faire en sorte que : « le bien-être et la sécurité des puissances occidentales cessent de continuer à n'être considérés que comme ne pouvant résulter que des malheurs et de l'insécurité des pays pauvres… ».

Et c'est très précisément cette vision tronquée qui est aujourd'hui, du moins en partie, à la base des tensions et de l'insécurité grandissantes dans le monde. La seule lutte contre le terrorisme international et les simples stratégies d'endiguement de l'instabilité politique via le soutien apporté aux régimes les plus autoritaires ne sauraient nous mettre à l'abri, pour longtemps, de cette sourde colère légitime qui monte des entrailles de tous les laissés-pour-compte de l'humanité, ces damnés de la terre comme le disait Frantz Fanon…

La notion de la garantie de la stabilité politique de certains pays ayant été en réalité l'assurance-vie qui a permis très précisément le maintien pendant tant d'années de certains de ses pouvoirs aujourd'hui honnis par tous, il convient dorénavant la récuser pour toujours. L'heure est certainement venue pour que les puissances occidentales, qui dirigent en réalité, au gré de leurs seuls intérêts, le monde prennent enfin en compte, et pour une fois de manière sincère et non duplice, le droit des autres peuples aussi, et en particulier ici de ceux vivant dans les pays pauvres, de vivre dans la dignité et la sécurité.

Qu'il faille, avec bienveillance mais surtout neutralité, accompagner les mouvements de contestations actuels dans les pays du Maghreb, et peut-être demain en Afrique subsaharienne, cela va de soi, mais les endiguer, comme cela a déjà été le cas par le passé des indépendances politiques et tout récemment encore des conférences nationales souveraines africaines, en maintenant toujours par tous les moyens le statut quo, serait suicidaire pour l'avenir du monde.   N'oublions jamais, comme le soulignait déjà avec pertinence le Président John Fitzgerald Kennedy, qu'à « vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »…

Puisse cette modeste réflexion inspirer ceux-là mêmes qui sont aujourd'hui en charge de la conduite des affaires notre si tumultueux monde.

Jean-Chrios Moukala (membre du Réseau Congo 21)

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Cf. 1- le Congo-Brazzaville à l'aube du 21ème siècle : plaidoyer pour l'avenir. Ed. L'Harmattan. 2005. Coord. M.Nkaya ; 2- Pour une approche endogène du développement au Congo-Brazzaville. Ed. L'Harmattan. 2009. Coord. M.Nkaya

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François Soudan, " Jeune Afrique " et Ben Ali




Introspection de François Soudan, ci-devant rédacteur en chef de " Jeune Afrique "  dans un éditorial à propos des relations qu'entretenait son journal avec le régime de Ben Ali :

(...) " L'ancien régime [celui de Ben Ali, ndlr] n'a pas brandi, vis-à-vis de J.A., que le bâton de la censure. Il a aussi manié ce qu'il croyait être une carotte. Comme d'autres supports, Jeune Afrique a ainsi diffusé des pages de publicité commerciale dont le pourvoyeur unique et obligé était l'Agence tunisienne de communication extérieure. (...) Certes on peut valablement nous reprocher de ne pas avoir tout dit sur ce régime, en particulier de ne pas avoir dénoncé avec vigueur son aspect le plus détestable: sa kleptocratie familiale. L'eussions-nous fait que nous aurions depuis longtemps été interdits, privant nos lecteurs du soupirail de liberté qui leur restait (...).

Cela ressemble à une autocritique mais il n'en est rien. Pas plus que qu'avec l'ancien ambassadeur de Tunisie à l'Unesco (1) personne n'est dupe. On voudrait sauter dans le train en marche qu'on ne s'y prendrait pas autrement. La confirmation vient d'un ancien de la maison, le dénommé Ridha Kéfi pour qui « '' Jeune Afrique '' n'a pas mangé – ou pas autant qu'il l'aurait voulu – aux râteliers de Ben Ali » (à lire).

En tout cas Sassou peut remercier Ben Ali car il est dorénavant averti : il sait à présent qu'à sa chute, " Jeune Afrique " risque d'écrire sur la " kleptocratie familiale " des Nguesso, un " aspect détestable " de son régime sur lequel François Soudan, en plus d'une décennie d'interviews annuelles, n'a jamais, sauf erreur, pipé mot.

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(1)   Soutenant Ben Ali sur les médias français pendant la révolte tunisienne, il a tourné casaque dès qu'il a senti la fin du régime...





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"L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).