29 février 2016

(Congo-Brazzaville) Sassou Nguesso, l'imbécile brigand

Par Olivier MOUEBARA

sassou

Après trente deux ans de dictature, Sassou-Nguesso passe son temps à poser des premières pierres sans lendemain, pour des pseudo-projets qui ne verront pas le jour, faute de financement. 

Le Congo de Sassou-Nguesso est surendetté et en cessation de paiement. Le Congo est en faillite, et l’après 20 mars sera douloureux.

Quand on entend le déluge de banalités et d’imbécillités dont nous a abreuvés Sassou-Nguesso le 23 février sur les antennes de Rfi, il est clair que ce dictateur est un brigand. La provocation permanente et imbécile est sa marque de fabrique.

Sous la pression d’Obama, l’inconséquent Hollande semble « changer de pied ». Sassou-Nguesso n’est plus en odeur de sainteté à l’Elysée.

Après l’officialisation de sa candidature à sa mascarade d’élection présidentielle du 20 mars prochain, le dictateur Sassou-Nguesso a cru bon de faire un bras d’honneur à l’Elysée qui lui demande désormais de quitter le pouvoir. Alors, servir l’argument réchauffé de longévité au pouvoir du général de Gaulle, sied à son brigandage.

S’il n’est pas intelligent et cultivé, le dictateur Sassou-Nguesso ne doit pas non plus falsifier l’Histoire.

Le général de Gaulle, instigateur de la Vème République fondée en 1958, est devenu le 18ème président de la République française du 08/01/1959 au 28/04/1969.

Contrairement au bourreau du bord de l’Alima, la vision du pouvoir du général de Gaulle est celle d’un chef directement approuvé par la Nation. Or, Sassou-Nguesso, n’a jamais été élu.
Là où le dictateur Sassou-Nguesso a vu son référendum rejeté par tout le pays, le général de Gaulle a engagé son mandat en 1969 sur un référendum et a démissionné après la victoire du « non » sur la réforme du Sénat et la régionalisation.

Il est vrai qu’on ne peut pas parler de démocratie en dehors de la volonté du peuple. Aujourd’hui, le peuple congolais demande à Sassou-Nguesso de quitter le pouvoir après tant de mépris, de cynisme et de gâchis.

En Bolivie, le peuple bolivien a dit non à un 4ème mandat pour le président Evo Morales à la suite du dernier référendum.

Le peuple congolais ne dit pas autre chose depuis plusieurs années. Le ras-le-bol est tel, que les congolais n’en peuvent plus. Nous aspirons à la démocratie et au respect du principe de l’autodétermination des Congolais.

La démocratie progresse partout en Afrique. Pourtant, Sassou-Nguesso persiste avec ses vieilles habitudes d’intimidations, de crimes et de corruption à grande échelle.

Cet imbécile brigand dispose de puissants appuis en occident. Toute la richesse du pays (notamment le pétrole) se trouve dans ses poches. Cette obstination à vouloir mourir au pouvoir pour échapper aux fourches caudines de la CPI et/ou à la colère populaire, en voulant faire du Congo sa chose, incarne une sclérose qui n’augure rien de bon.

Dans l’intérêt du Congo, il devient impérieux de poser les fondamentaux d’une élection libre, transparente et démocratique.

L’opposition responsable a tout intérêt à obtenir le report de cette folklorique élection présidentielle mitonnée par le dictateur Sassou-Nguesso. Cette farce d’élection ne doit pas avoir lieu le 20 mars. Ce n’est pas à Sassou-Nguesso de nous imposer son calendrier.

Par définition, l’élection présidentielle est la rencontre entre un candidat et le peuple. En raison du délabrement de notre tissu social, de la déliquescence de notre système scolaire, de nombreux défis à relever, deux semaines de campagne paraissent indubitablement dérisoires.

Épuisé, le tyran de Mpila qui n’a rien à proposer au pays après tant d’échecs, cherche à écourter la durée de la campagne présidentielle pour se dérober.

A quoi sert-il d’accompagner un tricheur qui a eu l’outrecuidance de reconduire sa Conel avec les habits de la CENI pour mieux valider ses magouilles?

A quoi sert-il de donner une caution de 25 millions de FCFA(40 millions d’euros) alors que les conditions d’organisation et de transparence ne sont pas réunies?

A quoi sert-il de vouloir participer à une élection présidentielle avec un fichier électoral tronqué et concocté par le dictateur Sassou-Nguesso?

Au lieu de se perdre dans les méandres du gangstérisme du dictateur Sassou-Nguesso, l’opposition responsable doit demander la démission du criminel Sassou-Nguesso qui, fait unique au monde, se trouve être à la tête d’un pays avec deux constitutions!

L’opposition, pour être audible et crédible doit avoir un discours clair. Sa démarche doit être sincère, et son unité une gageure. Toutes les bisbilles ne feront que renforcer la dictature de Sassou-Nguesso. Et décrédibiliserait une fois pour toute, ce qui reste de la classe politique.
Objectivement, toutes les conditions sont réunies pour chasser du pays Sassou-Nguesso et sa kyrielle de resquilleurs. Incompétent, impopulaire, rejeté de tous et par tous, toutes ses gesticulations n’entament en rien notre détermination.

Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, ce brigand qui a réussi, grâce à un tour de passe-passe à s’imposer au pouvoir, doit se rendre à l’évidence que la donne a changé. Les Congolais en particulier, et les Africains en général, aspirent à la démocratie et à la Liberté.

Le brigand Sassou-Nguesso n’organisera pas l’élection présidentielle pour la perdre. Si nous commettons l’erreur de lui laisser les coudées franches, les dénonciations a posteriori ne serviront à rien. Nous devons stopper tous ses tripatouillages en amont.

Au Niger, Mahamadou Issoufou, qui avait pour slogan « un coup KO », a été mis KO par son principal challenger. Même incarcéré, il a réussi à déjouer tous les pronostics.

Le combat majeur que nous menons est celui de la libération du Congo.

Si Sassou-Nguesso a bousillé des milliers de vies humaines, nous avons le devoir de nous battre pour les générations à venir.

Le Congo ne peut pas être une juxtaposition d’égoïsmes, de caprices, de cynisme, de balivernes, d’idioties et d’imbécilités à la solde du dictateur Sassou-Nguesso.

Pour cette bataille de nous débarrasser de la vermine Sassou-Nguesso, sur le pont d’Arcole, il n’y aura à la fin qu’un vainqueur: le peuple congolais.

Olivier MOUEBARA
(Extrait de www.congo-liberty)

(France/Congo-Brazzaville/Françafrique) Communiqué de presse : "Liberté, j'écris ron nom" - Le cri d'une femme !

Madame,
Monsieur,
Vous trouverez ci-dessous un communiqué (et ci-joint des photo), sur un sujet peu évoqué; le Congo.
Ce pays se trouve dans un équilibre précaire avant les élections présidentielles à un tour.
Modeste Boukadia est mon mari et je souhaite attirer l’attention sur des exactions /genocide qui se déroulent au Congo.
Au plaisir de vous lire,
Dr Nadine Nagel-Boukadia
-----------------------------------------------------------

01-boukadia-modeste-conference-de-presse 
Il y a plus d'un an, le monde s'est appelé " Charlie". Cet événement nous rappelle que la Vie et la Liberté d'expression sont des biens précieux.
   En arrivant à Brazzaville, le 15/01/2016, Modeste Boukadia fut accueilli par 1900 militaires et fut conduit à la maison d'arrêt de Pointe Noire.

Que lui reproche-t-on ?

Modeste Boukadia, Président du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) était candidat aux élections présidentielles de 1997. Mais suite au coup d'état du Général Sassou, la démocratie n'est plus depuis 5 ans remplacé par la loi martiale.

Modeste Boukadia et ses compagnons veulent ensemble construire l'avenir du Congo, travailler dans la liberté et la justice. Ils marchent sur les traces des pères fondateurs (messieurs Fulbert Youlou, Jacques Opangault et Felix Tchicaya). Les élections présidentielles de 2009 ont été entachées d'irrégularités. Modeste Boukadia et les membres du CDRC avaient appelé au boycott.

Après l'obtention d'autorisation, Modeste Boukadia a organisé 2 meetings, l'un à Brazzaville, l'autre à Pointe Noire. Du " Ensemble Construisons l'Avenir", Modeste Boukadia a proposé un gouvernement d'union nationale. La réponse fut l'arrestation de 28 membres du CDRC, kidnappés chez eux.

Ayant pu échapper à cette rafle, Modeste Boukadia, respectueux du Droit et de la Démocratie, en utilisant les voies diplomatiques, interpelle les Organismes Internationaux, les Chefs d'Etat, leurs Ambassadeurs, et leurs présente le mémorandum de l'Etat "Sud Congo".

En avril 2014, 14 des compagnons de Modeste Boukadia membres du CDRC sont condamnés à des peines de 2 à 7 ans pour atteinte à la sûreté de l'état. Modeste Boukadia sera condamné à 30 ans de travaux forcés, par contumace. Le code de procédure criminelle ne prévoit pas ce jugement par contumace...et de surcroît aux travaux forcés !

Modeste Boukadia mise sur la jeunesse, à qui il veut rendre sa dignité par le travail, la liberté et l'égalité pour tous. L'Afrique, malgré ses douleurs et déchirures, est l'avenir pour ses enfants. Elle est aussi le poumon économique du Monde.

Ce monde en ébullition où le sang et la mort sont quotidiens. Qu'en est-il de 750 000 congolais disparus ?

Les médias, ce contre-pouvoir politique, ne sont-ils plus capables de s'identifier à "J'accuse" de Zola. Avons-nous en 2016, une nouvelle affaire Dreyfus/ Boukadia ?

Rappelons, que le Congo a contribué à sauver la France pendant la seconde guerre mondiale, lorsque le Général de Gaulle avait transféré la capitale de la France à Brazzaville (Brazzaville, capitale de la France libre).

Pour que l'Afrique entre dignement dans le 21ème siècle, que les jeunes africains ne connaissent pas le sort des migrants syriens.

Libérez Modeste Boukadia, ses compagnons, libérez les prisonniers politiques, et ils libéreront le Congo.

Libérez-les maintenant !


01-boukadia-modeste-conference-de-presse2 
01-boukadia-modeste-3 
Meeting de Pointe Noire le 29 juin 2013


01-boukadia-modeste-4 
Freedom, I write your name 
  A year ago, the whole world said "I am Charlie". That tragic event reminds us that  Life and Freedom of Speech are precious gifts. 

When Modeste Boukadia landed in Brazzaville on January15th 2016, he was welcomed by 1900 soldiers with armed vehicles and driven to Pointe Noire detention centre.

What has been arrested for?

A bit of history

Modeste Boukadia is President of political party CDRC, which stands for Circle of the Democrats and Republicans of Congo.

Modeste Boukadia and his companions want to build together the future of Congo, a future where you can work with the assurance that Freedom and Justice are guaranteed. They follow the footsteps of the founding fathers of the Republic of Congo:  Mr. Fulbert Youlou, Jacques Opangault and Felix Tchicaya.

Democracy wiped out by Coup and genocide

Modeste Boukadia was candidate to the 1997 presidential elections. But General Sassou's coup d’état and the martial law he implemented wiped away Democracy for 5 years. 5 years which saw a genocide being committed in Congo (750.000 people missing).

Africa has paid a heavy price for Rwanda, and hoped it will not happen again. Unfortunately, Congo joined this macabre and shameful list. And yet Mrs. Simone Weil, talking about the Holocaust, made the vain wish mankind will never live this again...

The 2009 Presidential elections were tarnished with irregularities. Modeste Boukadia and the members of CDRC called for a boycott of the elections. His call was followed by the population as international observers noticed a tiny 10% turnout for the presidential elections.

In 2013, after being granted the necessary authorizations, Modeste Boukadia organized 2 meetings, one in Brazzaville, the other one at Pointe Noire. The slogan he used was "Build the Future Together", and he requested the formation of a national-unity government. Following his request, 28 members of the CDRC were arrested, kidnaped in their own homes. Modeste Boukadia managed to escape the raid. Respectful of the Rule of Law and Democracy, he used democratic ways to raise the awareness of International Institutions, Heads of State, and Ambassadors, and presented to them the memorandum of "South Congo State, a solution inspired by Tchecoslovaquia split to prevent further ethnic cleansing in Congo and put an end to tribalism.

In April 2014, 14 of his companions are sentenced of 2 to 7 years’ prison, for acts against the security of the State. Modeste Boukadia was sentenced to 30 years of forced labour, in absentia. In absentia judgment does not exist in the Congolese Criminal Procedure Code... and forced labour even less!
That decision was denounced by the United Nations Human Rights Commission in November 2014.

Why this case matters for Congo, Africa and the world

Modeste Boukadia bets on the youth. He wants to restore their dignity through work, freedom and equality for all. Africa, despite her pain and tears, is the future for her children. It is also the economic hub of the World.

A world in turmoil where blood and death are daily. What about 750 000 Congolese (ignored)?
The media, against political power, they are more able to identify with "J'accuse" by Zola. We have in 2016, a new Dreyfus / Boukadia case?

Recall, the Congo helped save France during the Second World War, when Grail de Gaulle had transferred the capital of France in Brazzaville (Brazzaville, capital of Free France).

Dr Nadine Nagel-Boukadia

25 février 2016

(France/Congo-Brazzaville/Sassou Nguesso) Pétition pour la libération de M. Modeste BOUKADIA


M. Sassou Nguesso, merci de LIBERER M. MODESTE BOUKADIA et tous les autres prisonniers politiques !

logo1-petition 
Chers amis,

Je viens de créer ma propre pétition sur le Site de Pétitions Citoyennes d'Avaaz -- elle s'intitule "MONSIEUR SASSOU NGUESSO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO-BRAZZAVILLE.: Nous vous demandons de libérer M. Modeste BOUKADIA et les autres prisonniers politiques".


000-1-boukadia-achoisi-d-affronter-le-diable 
Cette cause me tient vraiment à cœur et je pense qu'ensemble, nous pouvons agir pour la défendre. Mon objectif est de recueillir 100 signatures et j'ai besoin de votre aide pour y parvenir.

Pour en savoir plus et signer la pétition, cliquez ici:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/MONSIEUR_SASSOU_NGUESSO_PRESIDENT_DE_LA_REPUBLIQUE_DU_CONGOBRAZZAVILLE_Nous_vous_demandons_de_liberer_M_Modeste_BOUKDIA_//?launch

Veuillez prendre un instant pour m'aider: faites passer le mot -- de telles campagnes démarrent toujours timidement, mais prennent de l'ampleur lorsque des gens comme vous s'impliquent!

Merci mille fois,
Jean-Claude

24 février 2016

(Congo-Brazzaville) La politique d'apartheid ethno-tribale de Sassou Nguesso


cropantcoq 

 DECLARATION
DE L’ASSOCIATION UNION-CONGO
 
CONGO-BRAZZAVILLE

LA POLITIQUE D’APARTHEID ETHNO-TRIBALE DE SASSOU NGUESSO AU CONGO-BRAZZAVILLE

L’Association UNION-CONGO n’est ni pour l'arrestation ni l'incarcération du Général Jean-Marie Michel MOKOKO (alias J3M comme aiment l'appeler ses sympathisants), encore moins pour la politique de la terre brûlée de M. Sassou Nguesso. 

Cependant, l’Association UNION-CONGO suit avec une attention très particulière la situation et les tergiversations du régime de Brazzaville qui, aujourd'hui, souffle le chaud et le froid dans cette affaire.

Depuis la diffusion de la vidéo[i] qui met en exergue les agissements et les propos tenus par le général Mokoko dans laquelle il annonce faire un coup d'Etat contre M. Sassou Nguesso, le pouvoir de Mpila-Oyo, malgré les annonces de son procureur, M. André OKO-NGAKALA, traîne les pieds pour mettre à exécution ce qu'il a promis et décidé. Un autre que Mokoko, surtout s'il s'agit d'un "Sudiste" et très particulièrement d’un originaire de la région du Pool, serait déjà sous les verrous, derrière les barreaux, sans enquête préalable, sans audition ni interrogatoire, s'il n'est pas tué, sans autre forme de procès.

La chance de M. Mokoko, s'il est encore en liberté et surtout en vie aujourd'hui, c'est d'être issu de la même région et de la même ethnie que M. Sassou Nguesso. Lui-même le dit dans sa vidéo, les "Guerriers" ne pardonnent pas. Les Makoua sont un sous-groupe ethnique Mbochi. Car, d'autres que lui, sont déjà en prison pour 1000 fois moins que ce que l'on reproche au général Jean-Marie Michel Mokoko, lui qui est même allé jusqu'à dresser la liste des personnes à "neutraliser" (en termes militaires cela veut dire tuer) au cours de son coup d'Etat.

Des victimes expiatoires

Ceci dit, l’Association UNION-CONGO réaffirme que M. Modeste BOUKADIA, président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), n’avait programmé aucun coup d’Etat ni projeté d’assassiner ou faire assassiner qui que ce soit, contrairement aux propos bien audibles de M. Mokoko. Mais, M. BOUKADIA a été arrêté et incarcéré sous le prétexte fallacieux d’avoir attenté à la sureté de l’Etat et condamné à 30 ans de prison aux travaux forcés par contumace, le contumax ne figurant nulle part dans le Droit congolais[ii]. En quoi donc les faits reprochés à M. BOUKADIA sont-ils plus graves que ceux de M. MOKOKO ?

M. Modeste BOUKADIA et les membres de son parti croupissent en prison parce qu'ils ont osé user de leurs droits : la liberté d'opinion, d'expression et de manifester garantie par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et même par toutes les Constitutions de M. Sassou Nguesso.
L’Association UNION-CONGO constate que même ceux des prisonniers politiques ayant purgé leur peine de 2 ans d'emprisonnement ferme, depuis l’année dernière, sont toujours gardés en prison. Le régime d'apartheid ethno-tribal de Brazzaville continue de leur faire subir le "châtiment collectif pour appartenance ethnique", parce qu'ils sont des « Sudistes » originaires de la région du Pool.
Au moment où UNION-CONGO rédige ce document, elle apprend que les "SAGES MBOCHI" sont entrés dans la danse et seraient en train de négocier le cas MOKOKO avec le Pouvoir de Mpila-Oyo, conformément aux us et coutumes ethno-tribales mbochi. 

L’Association UNION-CONGO exprime son étonnement et s’interroge sur le rôle de ces fameux "Sages" ethno-tribaux qui n’ont pas existé lors de l’arrestation de M. Modeste BOUKADIA et les membres de son parti. 

A cet effet :
-          UNION-CONGO constate qu'il y a deux poids et deux mesures dans le traitement des citoyens Congolais selon qu'ils sont originaires des régions Nord ou Sud du Congo.
-          Au regard de ce qui précède, l’Association UNION-CONGO constate l’existence et l’instauration par M. Sassou Nguesso d’un régime d'APARTHEID ETHNO-TRIBAL EN REPUBLIQUE DU CONGO (Brazzaville)

Car, au Congo-Brazzaville, sous le régime d'apartheid ethno-tribal de Sassou Nguesso, un Congolais originaire du Nord ne va pas en prison quand il assassine un « Sudiste ». Au contraire, il monte en grade, il est encensé et on organise une fête en son honneur. Le cas du général Mokoko tombe sous le sens. Avec les "SUDISTES" Sassou ne tergiverse pas, il ne négocie pas. Aucune chance d'être en vie. Avec un "NORDISTE" de son ethnie, comme c'est le cas avec M. Mokoko, le voilà qui tergiverse et qui négocie... Les lois de la République ne sont plus en vigueur. Ce sont les us et coutumes traditionnelles ethno-tribales mbochi qui sont privilégiées et mises en valeur. Et voilà les "Sages" !

Certes, le principe du pouvoir en Afrique francophone est simple : Celui qui remue la queue, rampe, lèche les bottes et garantit les "Intérêts" de..., même mondialement reconnu criminel, celui-là est jugé apte à « gouverner » ses compatriotes"[iii].

En conclusion, eu égard à ce qui précède, l’Association UNION-CONGO :
- Proteste contre le traitement fait aux citoyens ressortissants des régions Sud du Congo ;
- Dénonce la ségrégation ethno-tribale et la discrimination dont sont victimes les Congolais originaires des régions sud du Congo ;

- Invite tous les observateurs de tous les Etats membres de l’ONU à se saisir de cette situation pour faire pression auprès des autorités du Congo-Brazzaville ;

- Demande à l’ONU, l’Union Européenne et l’Union Africaine d’intervenir auprès des autorités du Congo-Brazzaville pour faire libérer tous les prisonniers politiques jusqu’ici incarcérés, sans jugement, pour leur faire subir le "châtiment collectif pour appartenance ethnique", parce qu’il sont originaires de la région du Pool (Sud-Congo) et, nier ou fermer les yeux sur cette réalité équivaudrait à assassiner un ÊTRE HUMAIN. 

Strasbourg, le 23 février 2016

Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA
Président de l’Association UNION-CONGO

-------------------------------------------------------
N.B. : NOTEZ BIEN QUE LES VRAIS OPPOSANTS SONT EN PRISON.
-------------------------------------------------------

[i] Cf. : http://www.jeuneafrique.com/mag/302157/politique/congo-brazzaville-jean-marie-michel-mokoko-video-tue/

https://youtu.be/5vycvD21IOg

[ii] https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/060116/congo-brazzaville-la-condamnation-par-contumace-de-m-boukadia-est-une-honteuse-bavure-judiciaire

https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/220116/congo-brazzaville-le-transferement-de-modeste-boukadia-la-maison-darret-de-pointe-noire-est-une-seconde

https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/190216/congobrazzavilleonu-sassou-nguesso-vous-avez-dit-onu-connais-pas-l-onu-condamne-sassou-nguesso-et-l-eta

iii] (Cf. : Jean-François Probst, "Chirac, mon amis de trente ans", éd. Denoël, Paris) 

01-declaration-de-union-congo-la-politique-d-apartheid-ethno-tribale-de-sassou-nguesso (pdf, 562.4 kB)

22 février 2016

(Congo-Brazzaville) Chronique confidentielle : Le tissu mité de l'Unité et de l'Indivisibilité des filles et fils du Congo-Brazzaville


01-boukadia-ognamy  
01-boukadia-ognamy
   "L'archer est un modèle pour le sage, lorsqu'il manque sa cible, il cherche en lui-même." (Confucius)

Il aurait été arrêté !
Il ne l'est pas encore !
Il ne peut l'être !
Il ne le sera jamais !
On négocie avec les sages pour trouver une issue !
Il l'est !

Il a été relâché...

"Seul un ignorant s'abreuve dans l'étang où est mort un chien... "
Voilà donc à quoi nous sommes suspendus, un incessant atermoiement de positions, les unes toutes aussi péremptoires que les autres, les unes toutes aussi fausses que vraies, dans une même et seule phrase, avec élan, sans sourciller, sans pudeur aucune, l'air de ceux qui toujours sont renseignés... Pitoyable théâtre d'ombres de marionnettes en chiffons rapiécés.

Là est la profondeur de l'âme de ton pays, fille et fils du Congo-Brazzaville ; Là aussi réside tes errements bâtards, cette confusion qui, à la couardise se mêle ta flagornerie.

La haine tue la lucidité. Qui donc pour s'en rendre compte ? Seuls ceux qui ont cessé de haïr savent ...

Récapitulons.

Hier encore, en date du 15 janvier 2016, dans l'indifférence coupable des congolais(es) était arrêté par la soldatesque en nombre sans précédent, le Président Modeste Boukadia. Il eut pour l'occasion des proclamés démocrates pour applaudir à cette justice aux ordres, sans éthiques. Les mêmes aujourd'hui qui, mus par des desseins que renierait l'ombre portée, poussent des cris d'orfraie parce que tel autre pourrait être inquiété.

Ce n'est pas que nous aurions, nous aussi, poussé des cris de joie que tous soient embastillés, mais qu'ils reconnaissent, au-delà de leurs préférences et peu importe leurs abétifiants critères, que la justice d'hier pour le Président Modeste Boukadia, est restée la même aujourd'hui, indéniablement et foncièrement injuste !

Alors quoi, me diront les esprits chagrins ?!!!
Alors ceci :
"Appel à tous les frères et soeurs mbochis et au-delà, à tous les frères et soeurs des autres régions. Le 5 juin 1997, le Congo-Brazzaville basculait dans une guerre sans précédent. A l'issue de celle-ci, un homme, un fossoyeur s'emparait du pouvoir avec l'aide honteuse des multinationales du pétrole... Il s'installait au pouvoir tel un véritable kani à la recherche d'une considération humaine. Depuis 1998, conséquence de cette absurdité meurtrière, le Pool, l'une des régions du Congo-Brazzaville est devenu le théâtre d'assassinats, de viols et pillages sans précédents". ( Fin de citation : Wilfrid Ognamy - 17 janvier 2004 – CongoPage).

Voilà donc une vérité sans ambages, sans polémiques sur sa date de diffusion, une vérité toute nue de son désir d'Union, d'Unité et de Fraternité. Combien ont-ils été pour oser la proclamer parmi ces hommes de paix, d'unité et d'invisibilité qui se bousculent aux portillons aujourd'hui ? Aucun ! Sinon lui, Wilfrid Liberty Ognamy, petit fils et Président de la Fondation Jacques Opangault.

M. Wilfrid Liberty Ognamy, vos âges parlent pour vous, vous faites grand honneur à votre aïeul dans la perpétuation des valeurs humanistes qui le caractérisait lui, comme tant d'autres de son époque, de notre époque aussi, heureusement. Par ce texte antérieur à votre engagement auprès du Président Modeste Boukadia, votre sincérité est un tablier qui nous donne à voir enfin naître un seul Pays et un même Peuple, au-delà des diversités caractérielles qui nous composent.

Il en eut plus comme lui, alors nous n'aurions pas eu ce lamentable spectacle de la réalité des deux républiques pourtant niées : la leur et celle des autres.

Il en eut comme lui, alors le Président Modeste Boukadia, M. Paulin Makaya et le Colonel N’Tsourou auraient eux aussi reçu trois convocations avant d'être déférés manu militari, sans autre forme de procès ;

Il en eut comme lui, alors il y aurait aussi pour eux, la possibilité de choisir celui des autorités qui voudraient bien recevoir leurs dépositions, la relax en attendant que leurs dossiers soient instruits.
Enfin si comme lui, il n'eut pas de pavloviens avérés, des loups sous le masque d'agneaux, les sages en tout lieu et en tout temps se seraient levés sans considération d'appartenances ethniques, claniques ou autres.

Qui pour nous dire ce qui serait advenu au Président Modeste Boukadia s'il avait été l'acteur-vedette de la criarde vidéo ? Qui donc ? Vous ne guérirez jamais le cancer en améliorant l'éclairage municipal... Nous avons nos différences, n'en faites pas des obstacles insurmontables, vos ruines, si vous n'y prenez garde, resteront éternelles.

Merci à vous M Wilfrid Ognamy, Président Modeste Boukadiaia de ne pas à avoir avec les fourbes, de nous donner à voir la République de 1958 !

Théophile Mbemba 

21 février 2016

(Congo-Brazzaville/EU/Françafrique) L’Union Européenne dénonce la mascarade de l’élection présidentielle du 20 mars 2016

UE 
Déclaration du Porte-parole concernant la situation politique en République du Congo
L’Union européenne poursuit son dialogue sur la gouvernance électorale avec tous les interlocuteurs en République du Congo depuis octobre 2015. Dans le communiqué conjoint du dialogue politique avec l’UE du 20 novembre 2015, le gouvernement congolais a pris des engagements importants pour l’amélioration de la gouvernance électorale et le respect des libertés fondamentales.
Malgré ces engagements, les réformes introduites par la loi électorale du 23 janvier apparaissent limitées. Ces dernières ne prennent pas suffisamment en compte les recommandations de la Mission d’observation électorale de l’UE de 2002. Les modifications apportées, qui manquent de transparence, peuvent induire par ailleurs une insécurité juridique et ne semblent donc pas de nature à rassurer sur le caractère démocratique, inclusif et transparent de l’élection présidentielle anticipée au 20 mars 2016.
De plus, cette anticipation du scrutin de trois mois ne permettra pas une amélioration substantielle du fichier électoral, dont la qualité insuffisante risque d’affecter la crédibilité des résultats du vote.
L’application, par le gouvernement congolais, de la nouvelle loi électorale et des décrets y afférents ainsi que la pleine participation de l’opposition et de la société civile indépendante au sein de la Commission Nationale Electorale Indépendante seront des facteurs importants.
L’UE reste préoccupée par le sort des membres et sympathisants des partis politiques arrêtés et en attente de jugement. Les libertés fondamentales des candidats et de leurs partisans doivent être respectées pendant les périodes de pré-campagne et de campagne électorale.
Le contexte actuel ne permet donc pas d’envisager la présence d’une mission d’observation électorale de l’UE lors du scrutin du 20 mars.
———————————————————————–
FOR FURTHER DETAILS:
Catherine Ray: +32 498 96 99 21 – +32 2 296 99 21 – Catherine.Ray@ec.europa.eu – @CatherineEUspox
Maja Kocijancic: +32 498 984 425 – +32 2 298 65 70 – Maja.Kocijancic@ec.europa.eu – @MajaEUspox
Daniel Puglisi: +32460 767374 – Daniel.Puglisi@ec.europa.eu

Déclaration de l’Union Européenne la situation politique en République du Congo (PDF)

Brussels, 19/02/2016

(Congo-Brazzaville) Sassou Nguesso veut mettre le Congo-Brazzaville à feu et à sang

 
La présidentielle anticipée du 20 mars 2016 est un baril de poudre prêt à consumer. Denis Sassou Nguesso, le PCT et les épigones du « chemin d’avenir » sont de sortie. Et, le sang va couler. En bon dictateur, le kalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso n’apprécie pas la concurrence politique. Le grand nettoyage entrepris en mars 1977 avec l’assassinat du commandant Marien Ngouabi et à son arrivée au pouvoir en février 1979 avec l’éviction de Joachim Yhombi Opango se poursuit. Il n’est doc pas surprenant de le voir repartir épée à la main sur les traces de ses adversaires politiques en renouant avec le coup de feu à l’endroit du général Jean-Marie Michel Mokoko.
 Entre Denis Sassou Nguesso et son ancien conseiller Jean-Marie Michel Mokoko les désaccords et les recadrages se multiplient et leur opposition est désormais actée. Le torchon brûle. Entre les deux généraux, la guerre est désormais ouverte et totale. Rien ne va plus. La pomme de discorde ? La présidentielle 2016. Jean-marie Michel Mokoko a déposé sa candidature officiellement le 18 février 2016 et dispose d’un récépissé de dépôt. Un pêché de lèse majesté. Le général Mokoko a refusé de déférer à une prémière convocation à la DST. Une seconde lui a été envoyée assortie de menaces de le faire embarquer manu militari. Une troisième, une quatrième convocation n’auront pas plus d’impact sur Mokoko.

André Oko-Ngakala, procureur, a vociféré à Télé-Congo ses intentions de mettre en arrestation Jean-Marie Michel Mokoko.

Jean-Marie Michel Mokoko dormira-t-il en prison ce soir ? Sera-t-il humilié comme le colonel Marcel Ntsourou ?

Aux dernières nouvelles JMM Mokoko a passé la nuit chez lui. Probablement aussi les autres nuits. Le procureur Oko-Ngakala a dû sortir ses canines et sa bobine enfarinée face aux caméras de « Télé Foufou » pour ne pas perdre la face dans un bras de fer différent de celui qu’il eut avec Paulin Makaya.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

-----------------------------------------------------

NOTRE COMMENTAIRE :
Nous ne sommes ni pour l'arrestation ni l'incarcération du Général Jean-Marie Michel MOKOKO (alias J3M comme aiment l'appeler ses sympathisants), encore moins pour la politique de la terre brûlée de M. Sassou Nguesso. Cependant nous suivons avec une attention très particulière la situation et les tergiversations du régime qui, au jourd'hui, souffle le chaud et le froid dans cette affaire.
Depuis la diffusion de la vidéo qui met en exergue les agissements et les propos tenus par le général Mokoko dans laquelle il annonce faire un coup d'Etat contre M. Sassou Nguesso, le pouvoir de Mpila-Oyo, malgré les annonces de son procureur, M. André OKO-NGAKALA, traîne les pieds pour mettre à exécution ce qu'il a promi et décidé. Un autre que Mokoko, surtout s'il s'agit d'un "Sudiste", serait déjà sous les verrous, derrière les barreaux, s'il n'est tué sans autre forme de procès.
La chance de M. Mokoko, s'il est encore en liberté et surtout en vie aujourd'hui, c'est d'être issu de la même région et de la même ethnie que M. Sassou Nguesso. Lui-même le dit dans sa vidéo, les "Guerriers" ne pardonnent pas. Les Makoua sont un sous-grtoupe ethnique Mbochi. Car, d'autres que lui, sont déjà en prison pour 1000 fois moins que ce que l'on reproche au général Jean-Marie Michel Mokoko, lui qui est même allé jusqu'à dresser la liste des personnes à "neutraliser" (en termes militaires cela veut dire tuer) au cours de son coup d'Etat.
MM. Marcel Ntsourou, Paulin Makaya, Modeste Boukadia et leurs compagnons, pour ne citer qu'eux, croupissent en prison parce qu'ils ont osé utiliser leurs droits de citoyen : la liberté d'opinion, d'expression et de manifester garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et même par toutes les Constitutions du Congo. Le droit de manifester pacifiquement après avoir obtenu toutes les autorisations des autorités locales. Leur crime : le crime de lèse-majesté. Même ceux qui ont purgé, l'année dernière, leur peine de 2 ans d'emprisonnement ferme sont toujours gardés en prison. Le régime d'apartheid ethno-tribal de Brazzaville continue de leur faire subir le "châtiment collectif pour appartenance ethnique", parce qu'ils sont originaires du Sud-Congo : des "SUDISTES"... (dixit Général Mokoko).
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que les "SAGES MBOCHI" sont entrés dans la danse et seraient en train de négocier le cas MOKOKO avec  le Pouvoir de Mpila-Oyo. Et nous précisons que l'information du bandeau qui défile sous l'écran de la chaîne de télévison FRANCE 24 qui annonce l'interpellation de M. Mokoko (source procureur) est fausse. M. Mokoko est toujours chez lui, il n'est pas interpellé.
Notre étonnement est tel que nous nous interrogeons sur le rôle de ces fameux "Sages" ethno-tribaux. Où étaient-ils, ces "Sages" lors de l'interpellation du colonel Ntsourou, de Paulin Makaya, de Modeste Boukadia et leurs compagnons ? Ainsi donc pouvons-nous dire qu'il y a deux poids et deux mesures dans le traitement des citoyens Congolais selon qu'on est originaire des régions Nord ou Sud du Congo.
C'est le régime d'APARTHEID ETHNO-TRIBAL. En Afrique du Sud, quand un Blanc assassinait un Noir, il n'était nullement inquiété, il n'allait pas en prison. Au Congo-Brazzaville, sous le régime d'apartheid ethno-tribal de Sassou Nguesso, un Congolais originaire du Nord ne va pas en prison quand il assassine un "Sudiste". Au contraire, il monte en grade, il est encensé et on organise une fête en son honneur. Le cas du général Mokoko tombe sous le sens. Avec les "SUDISTES" Sassou ne tergiverse pas, il ne négocie pas. Aucune chance d'être en vie. Avec un "NORDISTE" de son ethnie, comme c'est le cas avec M. Mokoko, le voilà qui tergiverse et qui négocie... Les lois de la République ne sont plus en vigueur. Ce sont les us et coutumes traditionnelles ethno-tribales mbochi qui sont privilégiées et mises en valeur. Et voilà les "Sages" !
Certes, le principe du pouvoir en Afrique francophone est simple : "celui qui remue la queue, rampe, lèche les bottes et garantit les "Intérêts" de..., même mondialement reconnu criminel, celui-là est jugé apte à "gouverner ses compatriotes".
C'est ici donc que nous attirons l'attention des "DISTRIBUTEURS DE POUVOIR" en Afrique et leur demandons de faire preuve d'intelligence. Les peuples africains en général et celui du Congo en particulier n'ont jamais choisi leurs chefs. Ils leur sont toujours imposés par des Etats tiers. Le cas de M. Sassou Nguesso et son retour au pouvoir en 1997 (Cf. : Jean-François Probst, "Chirac, mon amis de trente ans", éd. Denoël, Paris) et ses pratiques politiques devraient les interpeller. Parce qu'à force de fermer les yeux et boucher les oreilles, il arrivera qu'un jour ils ne verront ni entendront rien le jour où ça va exploser.
Un peuple longtemps brimé, longtemps torturé, longtemps martyrisé, finit toujours par se révolter. Ce jour-là, plus rien ni personne ne pouvant le contrôler, il s'en prend d'abord à l'objet réel de ses malheurs avant de se retourner, si nécessaire, contre se propres leaders.

(Congo-Brazzaville) AFFAIRE MOKOKO : Quand Sassou se fait ridiculiser

 
Denis Sassou Nguesso ne sait plus quoi faire. Après un séjour infructueux des généraux, Jean-Dominique Okemba, Philippe Obara, et quelques seconds couteaux, à Paris, le dictateur se voit obligé d'utiliser d'autres stratagèmes pour contourner la difficulté (insurmontable) qui s'offre à lui : l'impossibilité manifeste et prouvée de sa victoire dès le premier tour de la présidentielle. Avec en face, Claudine Munari (que personne n'attendait et qui monte, monte, monte), Guy Brice Parfait Kolelas à qui il interdit, maintenant d'utiliser l'appellation très contrôlée du MCDDI, et Tsaty Mabiala, dans le Sud, et André Okombi Salissa, et le général, Jean-Marie Michel Mokoko, qui viennent, tous deux, lui contester la suprématie dans (son) Nord, où en réalité, on ne l'aime pas vraiment, Sassou commence à voir des étoiles, comme un boxeur sonné par un uppercut sur un ring de boxe. Que faut-il faire ? Que doit-il faire, alors que les jours ne font que passer ? Et que la communauté internationale qu'il nargue depuis la tenue controversée de son référendum l'attend au tournant ?

Les militaires n'ayant peur que des militaires, Sassou a décidé de s'en prendre au dernier déclaré de ses adversaires à cette présidentielle : le général de division, Jean-Marie Michel Mokoko. En utilisant une histoire de vidéo que personne, à Paris, (même pas ses amis à Matignon), ne prend, réellement, au sérieux. Mais pour Sassou qui voit toutes ses marges de manœuvre s'amenuiser, il n'y a plus d'autres bouées de sauvetage. 

Le dictateur (plus pour longtemps) a, donc, envoyé l'un des plus fous de son entourage, au feu : André Oko Ngakala. Objectif : interpeller sans délai et interroger le très récalcitrant général, Jean-Marie Michel Mokoko. 

Sassou qui, contrairement à ce qu'on croit, est, tellement, froussard qu'il a peur de sa propre ombre, tremble à l'idée que ce bras de fer se termine mal pour lui. Car fort de son bon droit, Mokoko a opposé un refus martial avec deux arguments (de poids) qui circulent, déjà, à l'Union africaine, à l'Union européenne, et auprès des chancelleries locales, à commencer par celles des Etats-Unis et de l'Union européenne. Mokoko a répondu,ainsi, à son subalterne de l'armée Oko Ngakala :  « 1) En notre qualité de contractuel de l'Union africaine, nous avons le statut de diplomate et sommes donc couverts par les traités et conventions y relatifs. 2) Ensuite, en notre qualité d'officier général des Forces armées congolaises, nous pensons que votre demande à notre encontre ne répond pas aux procédures du règlement de discipline générale dans les Forces armées congolaises et la gendarmerie nationale ». Mokoko a conclu : « Nous comptons sur votre respect de la légalité ».
Après mûre réflexion, après qu'il se soit présenté, tête haute poitrine bombée, au 20 heures de Télé Congo (Télé Foufou selon la diaspora congolaise), pour proférer des menaces, le procureur Oko Ngakala a fait lever le dispositif policier qui encerclait la résidence de Mokoko, en pleine nuit. Certains parlent de trois heures du matin. Depuis, on en est là. 

La vérité, c'est que Sassou Nguesso est pris dans son propre piège. S'il fait arrêter un fonctionnaire international, il ne pourra plus dire que le Congo est un état de droit, surtout, si c'est pour l'empêcher de se présenter à l'élection.

Sassou est un homme fini. Il est même fini depuis longtemps. Mais alors qu'il est un fruit mûr, il n'a pas été cueilli par l'opposition qui attend, tout bêtement, qu'il tombe tout seul. C'est sa seule chance.

18 février 2016

(Congo-Brazzaville) La candidature du Général Jean-Marie Michel Mokoko, un comique achevé

(Congo-Brazzaville) La candidature du Général Jean-Marie Michel Mokoko, un comique achevé

Unis au sein des groupements hétéroclites de circonstance sans aucun programme politique connu, et d’ailleurs sans aucune réelle volonté de vaincre SASSOU, à chaque échéance électorale, comme s’ils obéissaient à une consigne de SASSOU, ils se répandent dans des discours mensongers, abusant de la confiance de la population pour, le lendemain, se repentir et trouver un prétexte après avoir accompagné SASSOU à la validation de son holdup électoral. Des mois durant, ils ont affirmé avec une assurance qui semblait exclure tout doute, qu’ils s’opposaient à la révision de la Constitution de 2002, allant jusqu’à jeter dans la rue, des enfants des autres chauffés à blanc, qui ont cru à la sincérité de leur discours, et y sont allés jusqu’à la mort. Il suffisait pourtant alors, de dire une fois pour toute, que la révision ou le changement de la Constitution emportait leur assentiment, sous la condition que la question de l’organisation des élections soit discutée franchement.

Aujourd’hui, après avoir poussé des pauvres jeunes gens dans la rue, qu’ils n’ont pas eu le courage politique d’encadrer, après avoir poussé ces jeunes à la mort, eux se terrant soigneusement chez eux ; après avoir laissé le seul Paulin MAKAYA organiser pratiquement la population de sa circonscription qu’il a conduite dans la rue, lui-même en tête du cortège, les fameux leaders, se résignent finalement à participer à la prochaine présidentielle, ignorant ces jeunes, morts par leur faute ; mais encore, ils n’ont daigné poser comme exigence, la libération préalable de leur compagnon Paulin MAKAYA.
Pendant que Mathias DZON apparaît le seul de ce club d’opposants de rencontre à prendre la mesure réelle de la situation, pendant que Mathias DZON est le seul à afficher une position logique, qui épouse la volonté de la majorité des Congolais en refusant d’accompagner SASSOU dans l’exécution de l’ultime acte d’assassinat de la démocratie, pendant que Mathias DZON paraît être le seul qui semble avoir pris conscience des morts à l’occasion du pseudo référendum ; on s’emploie ici et là dans une campagne démagogique et ignoble à salir l’homme, en affirmant sans en apporter la moindre preuve, qu’il a reçu de l’argent de SASSOU. Pour avoir semble-t-il vendu sa maison à un des fils de SASSOU qui, sur instructions de SASSOU, aurait rapporté cette somme à Mathias DZON ; le voilà trainé dans la boue. Mais, quelle logique il y a à refuser que SASSOU fils ou SASSOU lui-même achète un bien mis en vente par un opposant ?

Et voilà qu’à la honteuse capitulation de cette fameuse opposition que les Congolais n’ont pas eu le temps de digérer, succède une piteuse comédie, dont le chef d’orchestre se trouve être Jean Marie Michel MOKOKO qui, dans une déclaration qui donne à vomir sur les antennes de Radio France International (RFI), annonce qu’il est candidat à la candidature à l’élection présidentielle de mars prochain. S’il est vrai que faire acte de candidature à toute élection est un droit pour tout citoyen, il convient tout de même de faire preuve d’un peu de sérieux, lorsque l’on est parvenu à ce niveau dans la hiérarchie sociale. A moins qu’il s’agisse d’une déclaration convenue pour distraire la partie Sud du pays en donnant à penser qu’enfin, les loups du Nord se bouffent entre eux, une comédie dans la réalisation de laquelle nos amis de la partie septentrionale sont passés maîtres, piège contre lequel mon expérience et ma connaissance de l’homme du Nord me servent d’abri ; parce que je peine tout de même à croire que Jean-Marie Michel MOKOKO, ait osé revenir à Brazzaville affronter ouvertement SASSOU, son géniteur, l’homme à qui il doit sa carrière dans toute son entièreté ; la question autrement qui s’impose est celle de savoir sur quel électorat ce ressortissant de la minuscule communauté Akwa, espère s’appuyer dans cette aventure, lorsque l’on sait, objectivement que le vote dans notre pays est, et cela n’est pas prêt à changer, essentiellement tribal ?

En tout cas certainement pas sur l’électorat du Pool. Ici, nous n’avons pas la mémoire courte, la déclaration de Daniel MABIKA alors porte parole du Haut Commandement de l’Armée, sur ordre du Général MOKOKO, annonçant la fin de la Transition dirigée par André MILONGO, résonne encore dans les oreilles de chaque fille et chaque fils de notre Région. Nous n’avons pas oublié, qu’à cette occasion, le Général Jean-Marie Michel MOKOKO avait expédié un commando à BACONGO et MAKELEKELE, dirigé par Roland NGOUABI et qui avait froidement tiré sur la foule qui manifestait librement sans armes, faisant de nombreux morts. Les propos de cet Officier alors exilé en France sous Pascal LISSOUBA et contenus dans son opuscule publié en France qui distille son venin poolophobe nous hantent encore. Nous avons encore présent à l’esprit, l’humiliation que le Général MOKOKO, alors encore Chef d’Etat-major général, a fait gracieusement subir au Ministre Alexis GABOU, au terme de la Transition dirigée par André MILONGO, pour récupérer un simple Pistolet Automatique (PA) régulièrement affecté au Ministre, et qu’il n’avait pas encore eu le temps de restituer.

Certainement pas davantage sur l’électorat nibolek ; là-bas aussi, je crois savoir, ils n’ont pas la mémoire courte. Le Général Jean-Marie Michel MOKOKO, pourtant maintenu dans ses fonctions de Chef d’Etat-major général par Pascal LISSOUBA, n’a pas hésité comble d’ingratitude, incité par la France à tenter de le renverser. Pourchassé par les Cocoyes, le Général prendra la fuite pour se réfugier en France, d’où, radié des effectifs de l’Armée par Pascal LISSOUBA, il créera un Parti politique qu’il n’a jamais dissous. Rappelé et réintégré par SASSOU à la faveur de son retour au pouvoir, Jean-Marie Michel MOKOKO est vite promu Général de Division, puis nommé Conseiller auprès de la Présidence avant d’être envoyé à Abidjan dans le cadre l’Union Africaine, ensuite récemment à Bangui. Trompé par quelques ahuris de la diaspora congolaise en France, qui lui ont fait miroiter d’être le candidat de l’opposition, l’homme, pourtant tenu à l’obligation de réserve, a daigné faire une déclaration politique suggérant à SASSOU d’éviter la révision de la Constitution. On ne peut pas avoir occupé les fonctions qui ont été les siennes, pour ignorer ensuite que dans sa position, telle prise de position est proscrite. Le même acte a valu au Colonel Marcel NTSOUROU d’être cassé.

On tente de déformer l’histoire en prétendant que c’est lui qui aurait permis l’avènement de la Conférence Nationale Souveraine, parce qu’en tant que Chef d’Etat-major général, il aurait pu, s’il l’avait voulu, bloquer l’action. MOKOKO n’avait pas le choix en réalité. La preuve, lorsqu’il a tenté de renverser le Pouvoir de Pascal LISSOUBA sur ordre de la France, il a été simplement chassé de chez lui par des miliciens Cocoyes.

Lorsque j’entends le Général Jean-Marie Michel MOKOKO déclarer : « Je crois que dans le passé, j’ai démontré que je n’étais pas l’homme d’une région, d’une ethnie, d’un clan. En tant que militaire, j’ai toujours œuvré au nom de l’intérêt national, pour l’unité ». « Mais pour moi c’est très clair : si la commission électorale indépendante ne devient pas vraiment indépendante et si la transparence du scrutin n’est pas garantie, alors il faudra réagir. Ce sont les Congolais qui décideront de la suite. Un soulèvement populaire et pacifique n’est pas à exclure. Moi, je me rangerai du côté du peuple ».
Mais à qui croit-il s’adresser, lui qui a abondamment bénéficié du tribalisme ? Lorsqu’il parle de soulèvement populaire, de qu’elle population parle-t-il ? S’agirait-t-il comme de coutume de celle du Pool sur qui il avait ordonné de tirer ? Les Akwa seraient-ils désormais prêts au soulèvement ? Cette fois-ci nous attendrons le soulèvement venu du Nord, plus de ‘’NGUNASANI’’ !

Jean-Marie Michel MOKOKO témoignerait-il de l’ingratitude envers SASSOU ? Il faut rappeler que l’homme est un pur produit de SASSOU. Elevé au grade de Général puis nommé Chef d’Etat-major général par SASSOU, avec comme seul mérite d’appartenir au groupe Mboshi, Jean-Marie Michel MOKOKO qui n’a jamais fait l’Ecole de guerre, n’ignore assurément pas, qu’au moment où il est fait Général puis Chef d’Etat-major général par SASSOU, l’Armée Populaire Nationale disposait déjà d’Officiers supérieurs sortis de l’Académie militaire de l’Union soviétique, mais portant la tare de n’être pas du groupe mboshi, ils n’ont jamais pu être promus au grade de général.

Le Général Jean-Marie Michel MOKOKO ne peut ignorer, que lorsque l’on quitte par voie de démission les fonctions de la nature de celles qu’il occupait, cette démission qui n’est pas automatique doit préalablement avoir été acceptée par le Chef de l’Etat avant de s’estimer libéré de l’obligation de réserve. Agir autrement relève simplement du banditisme. Alors, et les chantres de cet Officier qui espèrent chasser SASSOU du pouvoir par l’usage de Jean-Marie Michel MOKOKO, parce que soit disant soutenu par la France, et Jean-Marie Michel MOKOKO lui-même devraient arrêter leur comédie. Les Congolais ne sont pas dupes.

Daniel NKOUTA
Colonel à la retraite


14 février 2016

"IL" y est arrivé par la violence, les armes, demain, je ferme boutique



"IL" (Sassou) Y EST ARRIVE PAR LA VIOLENCE, LES ARMES, DEMAIN, JE FERME BOUTIQUE

ICI, la date du 5 février est une malédiction.
ICI, c'est un comptoir de la FrançAfrique.
ICI, c'est la planche à billets de l'ancien colon
ICI, le visage de l'ancien colon est un nègre ( Ironie de l'Histoire )
ICI, le nouveau colon est sur son trône depuis 33 ans.
ICI, l'ancien colon a donné son aval pour modifier la constitution
ICI, un peuple vit le Martyre
ICI, il n’ y a ni eau, ni électricité.
ICI, la population croupit dans la misère.
ICI, c’est l’omerta stricte et absolue.
ICI, c’est silence bouche cousue.
ICI, le tribalisme est une plaie béante.
ICI, c’est une affaire de famille et de clan.
ICI, c’est le royaume du crime.
ICI, le pouvoir est au bout du fusil
ICI, un cardinal a été enterré vivant ( Mars 1977 ).
ICI, des présidents ont été assassinés ( Mars 1977 ).
ICI, un président démocratiquement élu a été chassé par des armes ( 1997 ).
ICI, des populations ont été exterminées ( 1997-2000 )
ICI, un dépôt de munitions a fait des milliers de morts (Mars 2012)
ICI, c’est 33 ans de dictature militaire
ICI, c’est le royaume de l’arbitraire.
ICI, les opposants sont enlevés la nuit.
ICI, les opposants sont jetés en prison.
ICI, c’est le No man’s land des Barbouzes.
ICI, c’est le royaume de la Corruption.
ICI, un dictateur a pris en otage tout un pays.
ICI, un clan a fait main basse sur les richesses du pays
ICI, le pouvoir est considéré comme un animal pris dans le filet.
Ici, il ne fait pas bon d’exprimer son opinion et de l’afficher publiquement.
ICI, on ne s’oppose pas au clan et son chef sous peine d’être taxé d’ennemi de la paix.
ICI, se dessine une Monarchie.
ICI, une élection attrape-couillon est organisée le 20 Mars 2016
Ce « ICI », c’est la République du Sassouland & Co.

La France et Total sont là pour les soutenir et les protéger !

(Congo-Brazzaville) Election présidentielle anticipée du 20 mars 2016 : le Candidat n° 4 coté Majorité

par Jean Claude Dibas

000000-01-pgcc-01 


Excellence Denis Sassou Nguesso allias LEKOUBE.

L’homme politique congolais le plus impopulaire de toute notre histoire, le pire des dictateurs que l’Afrique ait porté. Son slogan : « le pouvoir au bout du fusil », son principe cardinal : « le respect de la parole donnée ».

Incompétent national et international devant l’éternel, « MORA BISSI » est un ancien guerrier reconverti en apôtre de la paix, il incarne la misère, la terreur et le sous-développement chroniques qui règnent au Congo-Brazzaville. Arrivé au pouvoir par la force, il s’y accroche par la force en compagnie de ses esclaves recrutés dans tous les coins du pays pour feindre une unité nationale inexistante avec l’aide de ses imposants lobbys éparpillés à travers le monde, blanchis, nourris et payé avec l’argent des congolais.

Lecteur assidu de Machiavel, il a su diviser et opposer nordistes et sudistes avec à la clé une ethnie-état pour régner pendant 33 ans presque sans discontinuer, livrant son peuple aux étrangers, pillant et bradant toutes les richesses nationales, il ne jure qu’au nom de la paix chèrement acquise , celle de son Clan. Ayant pour bouclier le peuple dont il se sert habilement, il est l’auteur et metteur en scène de toutes les pièces de théâtre, dramatique et comique, depuis près d’un demi siècle et l’artisan des principaux clowns et mendiants qui paradent devant les cameras pour berner le peuple, ils leur est offert d’ailleurs que très peu d’options : la mangeoire, la prison, l’exil et la mort.

Conscient de ce que son règne est finissant et que son pouvoir ne dépend que l’extérieur, il est le président qui voyage le plus au monde, pour s’assurer du soutien de ses bailleurs.

Spécialiste des coups d’État militaires et constitutionnels, il a prévenu à qui avait l’ordre de l’entendre, c’est-à-dire tout le monde, qu’il ne serait jamais un président sortant, qu’il ne pourrait sortir du palais présidentiel puisque c’est chez lui, que c’est ridicule d’organiser des manifestations dans la rue et des coups de feu dans la brousse pour lui demander de sortir de la maison qu’il a construite à la sueur de son front, simple image rhétorique , qu’il est et demeure président non sortant, président non bougeant, président résidant, président habitant.

Spécialiste des coups d’État militaires et constitutionnels,professeur en prestation des serments, il a prévenu à qui avait l’ordre de l’entendre, c’est-à-dire tout le monde, qu’il ne serait jamais un président sortant, qu’il ne pourrait sortir du palais présidentiel puisque c’est chez lui, que c’est ridicule d’organiser des manifestations dans la rue et des coups de feu dans la brousse pour lui demander de sortir de la maison qu’il a construite à la sueur de son front, simple image rhétorique , qu’il est et demeure président non sortant, président non bougeant, président résidant, président habitant. protecteur des intérêts du clan de l'Alima, il passe pour le candidat de l'unité nationale, à tort. To Be continued...

Élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 : le Candidat n° 4 coté Majorité

(Congo-Brazzaville/Portugal/EU/Françafrique) Le Portugal se demande combien d'argent sale, en centaines de millions d'euros, arrivait du Congo-Brazzaville ?

Par Rigobert OSSEBI
 Denis Christel Sassou- Willy etoka - josé veiga
Denis Christel Sassou- Willy etoka – josé veiga

La Rota do Atlantico (Route de l’Atlantique) ne s’est pas arrêtée au Portugal. L’opinion publique scandalisée par cette affaire ne décolère pas contre le corrupteur portugais José Veiga et ceux qu’ils jugent corrompus, les Congolais, complices de ces transactions criminelles.

Toute la presse portugaise est à l’œuvre et chaque média y va de son enquête, n’hésitant pas au passage à venir s’informer sur Congo-Liberty. Le Juge Carlos Alexandre, en charge de cette affaire et sous cette forte pression médiatique, a prononcé une détention préventive de trois mois à l’encontre de José Veiga du fait d’un risque de fuite et qu’il détient aussi la nationalité congolaise. Le frère de l’ex-premier ministre, Paulo Santa Lopes a été assigné à résidence avec port d’un bracelet électronique.

Une banque de Porto, la Banco Carregosa, suspectée d’abriter d’importants fonds de José Veiga a été perquisitionnée. 

L’ aérodrome privé de Tires, non loin de Lisbonne, aurait servi à introduire au Portugal des millions d’euros en espèces, dans des sacs, à chacun des innombrables voyages de José Veiga, de retour du Congo. Et quand on sait qu’un million d’euros, en billets de 500, ne pèse que 2 kilos les spéculations vont bon train. Tout un pays se demande combien d’argent sale arrivait, du Congo-Brazzaville, par centaines de millions d’euros en espèces dans des sacs ?

Si tout le monde reconnait l’origine de l’enquête à la « commission rogatoire internationale » lancée par les Juges parisiens en charge de l’affaire des Biens Mal Acquis, il se chuchote dans certaines chancelleries que Luanda encouragerait son ancienne puissance coloniale à mener les investigations, dans cette affaire, avec la plus grande diligence. Luanda n’a jamais beaucoup apprécié l’entregent que Denis Sassou Nguesso déployait pour s’attirer les bonnes grâces du Portugal et surtout du Brésil, lusophone, principaux pôles de la zone d’influence angolaise. Fort de ce surprenant soutien pour les non-initiés,  le travail des enquêteurs s’accélère. Décidément, les relations entre les présidents angolais et congolais ne sont plus ce qu’elles étaient… !

Veiga Ondongo Sassou Nguesso

De son côté, la presse fait de son mieux pour tenter de démêler l’écheveau complexe de cette affaire, parfois même à l’aide d’infographies et d’organigrammes. Ainsi le patron d’ASPERBRAS, José Roberto Conalghi apparaît comme un relais entre José Veiga et Dilma Roussef (la très contestée présidente du Brésil) dans la corruption supposée de cette dernière. Denis Sassou Nguesso, Denis Christel et Claudia (présentée comme une amie très proche) font partie du premier cercle d’influence de l’ancien agent de Luis Figo. Denis Christel y est décrit comme le relais pétrolier et bancaire avec Jean Philippe Amvame, Willy Etoka et Yaya Moussa, l’ancien Représentant Résident du FMI à Brazzaville. Gilbert Ondongo, mis en avant comme un très gros « poisson » est en connexion directe pour les attributions de marchés à José Veiga au même titre que le dictateur Congolais. 

Dans tout autre pays d’Afrique et du monde, une affaire de cette importance aurait valu l’arrestation immédiate des personnes concernées. Les manifestations se seraient multipliées pour exiger des comptes au gouvernement et au président. Au Congo, le silence ne saurait durer. Il semblerait bien, tout de même, que la pression monte à ce sujet dans la cocotte-minute de l’opposition…

A l’étranger, alors que les révélations se multiplient sur des affaires également de blanchiment concernant le Congo (Jean-Jacques Bouya avec Philippe Chironi) sur le territoire suisse et dans les banques de la Principauté de Saint Marin (petit paradis fiscal en Italie), la presse française est curieusement muette sur cette affaire José Veiga ; comme bloquée par l’insurmontable barrière de la langue portugaise…

Le Canard Enchainé de cette semaine révèle une enquête TNS Sofres pour « La Croix ». A la question : « Croyez vous que les journalistes sont indépendants ? » (c’est-à-dire résistent aux pressions de l’argent), 58% des sondés ont répondu non. Sur la capacité à ne pas céder aux pressions politiques : 64% des Français jugent que non !  

canard                                            
L’hebdomadaire satyrique, si prompt à se moquer des « petits copains », serait-il de la partie complaisante et volontairement sourde et aveugle ? En tout cas, pas une ligne n’a été publiée sur cet immense scandale congolo-portugais ! Rien de quoi intéresser le lecteur qui aurait trop de mal à comprendre que le président et le ministre des finances d’un pays africain, à qui la République française a effacé presque 3 milliards d’euros de dettes, se trouvent au cœur d’un scandale énorme de corruption et de blanchiment d’argent pour, peut-être, un même montant.
La France, décidément bonne fille avec le tyran et son clan de prédateurs, a le plus grand mal à encourager ses enquêteurs, policiers et juges, qui enregistrent de sérieux succès, on l’a vu, en dehors de l’Hexagone. Il est clair que cette affaire pourrait connaître de sérieux développements au Brésil, aux Etats-Unis et dans d’autres pays européens.

Enfants et neveux présidentiels pourraient bientôt avoir les plus grandes difficultés à circuler en Europe et aux Etats-Unis. Quant à Gilbert Ondongo, qu’il reste ministre ou pas, il est évident qu’il devrait éviter coûte que coûte le Portugal… !

Par Rigobert OSSEBI
(Extrait de congo-liberty)

13 février 2016

(Congo-Brazzaville) Déni de justice contre M. Modeste Boukadia, emprisonné arbitrairement

CONGO-BRAZZAVILLE :
 Déni de justice pour Monsieur  Modeste Boukadia,
président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo
(CDRC)

L’on se souvient, le 15 janvier 2016, de l’arrestation Hollywoodienne passée sous silence généralisé par tous les médias (surtout de la France, ce qui quelque part pose question) de Modeste BOUKADIA, président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), dès sa descente d’avion à 18h30, à l’aéroport de Brazzaville, et de l’accueil, ô combien impressionnant, que lui ont réservé les autorités de Brazzaville, avec plus de 1900 militaires, policiers, gendarmes, sans compter la dizaine de blindés et les hélicoptères tournoyant au-dessus de l’aéroport de Maya Maya. Comme s’ils s’attendaient à une attaque militaire ou réceptionnaient un chef terroriste, alors que le Président Boukadia rentrait chez lui, dans son Pays natal.

Le crime reproché à Modeste BOUKADIA est d’avoir organisé à Pointe-Noire, le 29 juin 2013, un meeting public autorisé au cours duquel il avait demandé la formation d’un gouvernement d’Union Nationale et avait averti le pouvoir clanique ségrégationniste que si M. Sassou Nguesso modifiait sa Constitution de 2002 pour lui permettre de se représenter en juillet 2016, il demanderait, Lui, la partition du pays en deux Etats : Etat du Nord-Congo et Etat du Sud-Congo, étant donné le régime politique ethno-tribal clanique instauré par le général Sassou Nguesso, après son coup d’Etat de juin 1997 et sa guerre contre les Civils de fin 1997 à 2005 ayant instauré la ségrégation tribalo-clanique, trustant tous les postes civils et militaires au profit des seuls originaires du Nord. Ici donc se scelle le sort et le crime allégué de M. Modeste BOUKADIA, celui d’avoir usé de sa liberté d’opinion et d’expression en se référant à l’Histoire de son Pays.

Conséquence de ce meeting de juin 2013 pour demande d’un gouvernement d’Union Nationale entre Nord et Sud supposant en soi un partage équitable du pouvoir, avec cessation de cet état, de discrimination, 28 membres et cadres du CDRC furent kidnappés chez eux et embastillés à Pointe-Noire, le 21 août 2013, et jugés directement en Cour d’Appel [i], le 9 avril 2014, sans Première Instance, pas même en correctionnelle, et condamnés à des peines de prison ferme de 2 à 7 ans pour brandissement des pancartes « Carton Rouge », « Démission du Gouvernement » « Gouvernement d’Union Nationale »..Le Président Boukadia, ayant été exfiltré vers la France le 5 septembre 2013 et condamné par contumace, notion notion inexistante au Congo ![ii], le 9 avril 2014 à 30 ans de travaux forcés pour les mêmes faits

Aujourd’hui, personne ne sait vraiment si les compagnons de M. Boukadia sont encore vivants, d’autant qu’ils ont été éparpillés et incarcérés dans les prisons du Nord en véritables otages et que ceux dont la peine d’emprisonnement à 2 ans devait s’achever le 21 août 2015 ne sont toujours pas libérés. Que déduire à l’International de ce comportement mafieux et du degré silencieux de complicité? Comment alors expliquer ce silence médiatique voire politique sans connivences souterraines ?

Après avoir épuisé tous les recours possibles auprès des plus hautes Autorités Mbochi en leur faisant valoir la faiblesse de leur argumentation, le Président Boukadia informa les Autorités et Organisations Internationales de la situation de non droit à Brazzaville sur l’arrestation sans motif des membres de son parti, saisissant l’ONU et la Commission des Droits de l’Homme dès octobre 2013, laquelle rendit ses conclusions le 19 novembre 2014 au travers d’un Avis reconnaissant l’état de détention arbitraire des 14 détenus contraires aux règles les plus élémentaires du Droit International et en demandant d’y remédier.

Qu’est-ce que l’Avis rendu par la Commission des Droits de l’Homme ?

L’Avis du Groupe de Travail sur la détention arbitraire des Nation-Unies est une décision exécutoire supranationale, comme il est stipulé au point 38 dudit Avis adopté lors de la soixante-onzième session du 17 au 21 novembre 2014 No 22/2014 (République du Congo) qui dispose, entre autres : « En conséquence, le Groupe de travail prie le Gouvernement de la République du Congo de procéder sans attendre à la libération de ces personnes…» en notant que le verbe « prier » est une litote diplomatique, figure de rhétorique et d’atténuation consistant à dire moins pour laisser entendre davantage, valant exécution recommandée entre entités morales d’excellentes qualités sans avoir à y revenir si ce n’est par le casus belli de fait.
C’est ce que Madame Florengel, Présidente internationale des Droits de l’Homme des Nations-Unies pour l’Afrique centrale, a rappelé à Brazzaville, le 1er février 2016 lors de son intervention.

maec-reunion-cas-boukadia-03-02-2016 
Depuis l’arrestation et l’emprisonnement du président Modeste BOUKADIA, le 15 janvier dernier, l’EQUIPE DU RESEAU CONGO-MFOA vient d’apprendre qu’une réunion s’est tenue, à Brazzaville, au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, en date du 03 février 2016, avec pour ordre du jour «Allégation d'arrestation d'opposants politiques : Cas BOUKADIA ». Réunion convoquée par M. Cyprien Sylvestre MAMINA, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Ci-joint facsimilé en notre possession confirmant la tenue de cette réunion et la véracité des faits.

Conclusion retenue :

« Libération immédiate de Modeste BOUKADIA et tous les membres de son parti. Pour Modeste BOUKADIA, il est assorti d’interdiction de toute sortie du territoire congolais jusqu’à nouvel ordre »,notant que cette interdiction relève de l’arbitraire !


A cet effet, les Nations-Unies ont fait savoir que si le Congo ne s'exécute pas, l’ONU va appliquer la loi 196 des Accords de Lomé, à savoir des sanctions économiques et financières.

Malgré la décision prise au cours de la réunion du 03 février 2016 ci-dessus référencée, le Procureur Général de Pointe-Noire, M. Norbert KOUKOULI, rejette l’Avis des Nations-Unies qu’il considère comme consultatif. Selon les informations reçues du Parquet de Pointe-Noire, il refuserait, sur ordre de Denis Sassou et de son Garde des Sceaux, M. Aimé Emmanuel YOKA, la libération de Modeste BOUKADIA et des 14 membres de son parti, allant ainsi à l’encontre du Droit International en outrepassant la décision de ses supérieurs et en demandant dans son réquisitoire le maintien de la détention du Président Modeste BOUKADIA, au titre des mêmes motifs déjà rejetés par l’ONU, s’agissant là d’actions dilatoires venant du plus haut niveau de l’Etat, en l’occurrence M. Sassou Nguesso lui-même et son oncle, M. Aimé-Emmanuel YOKA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains ( ?), Député Mbochi de la Région du Pool, circonscription de Vindza.
De plus, le Président de la Chambre d’Accusation aurait beaucoup de mal à. réunir des magistrats pour statuer sur la décision de justice concernant le cas de M. Modeste BOUKADIA.

Ainsi, l’avocat de M. Modeste BOUKADIA[iii] a informé l’épouse de son client qu’aucun magistrat ne veut statuer sur son cas, qu’il soit originaire du Nord ou du Sud. Les magistrats du Nord refuseraient de siéger, sous prétexte qu’ils ne veulent pas être taxés de juger un responsable politique du Sud. Et ceux originaires du Sud répondraient qu’ils ne veulent pas juger un des leurs. La justice ségrégationniste dans ce pays n’a même plus le sens éthique de leur profession.(§ article de Daniel Nkouta référencé en Note ii )

Pour l’heure, le Procureur de la République, M. David OSSEKE, représentant le pouvoir d’Oyo, ne se serait pas encore exprimé sur ce dossier qui met en évidence un déni de justice pour le Président Modeste BOUKADIA dont Sassou reconnaît et dit : « c’est compliqué ! », un aveu de taille qui montre combien le Président clanique et ségrégationniste est pris en otage entre son clan Mbochi et le Président Boukadia dont il sait que celui-ci a raison, puisqu’il avait repris et présenté cette idée. Seule solution pour Denis Sassou est d’ordonner la  libération de Modeste BOUKADIA pour que ça cesse d’être « compliqué », surtout pour Lui !

A titre de rappel :

Le président BOUKADIA n’a pas fait appel à un soulèvement populaire.
Le président BOUKADIA n’a jamais appelé à la guerre. Il n’a jamais versé de sang au Congo, puisqu’il a sauvé la vie de son bourreau actuel.

Conclusion

L’EQUIPE DU RESEAU CONGO-MFOA en appelle au Peuple Congolais, à la Communauté Internationale et à toutes les personnes de bonne volonté d’intervenir auprès des Autorités du Congo-Brazzaville qui passent outre la décision d’une Institution supranationale qu’est l’ONU, afin que M. Modeste BOUKADIA et les 14 membres de son parti qui croupissent en prison depuis le 21 août 2013, soient immédiatement libérés.

Paris, le 13 février 2016

POUR L’EQUIPE DU RESEAU CONGO-MFOA
Par délégation,

 Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA


[i] Il n’y a qu’au Congo-Brazzaville qu’on peut juger une personne directement en Cour d’Appel sans passer par une Cour correctionnelle en l’occurrence, et sans même que personne n’ait interjeté Appel. Voilà le régime dictatorial et d’apartheid instauré par M. Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville.

[ii]https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/060116/congo-brazzaville-la-condamnation-par-contumace-de-m-boukadia-est-une-honteuse-bavure-judiciaire
https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/220116/congo-brazzaville-le-transferement-de-modeste-boukadia-la-maison-darret-de-pointe-noire-est-une-seconde

[iii]Il s'agit de Maître Magloire Senga, tél. +242 06 974 58 81.