19 avril 2016

(Congo-Brazzaville) Contre l'usurpation : Lettre ouverte d'Yvonne Félix-Tchicaya


Jean FELIX-TCHICAYA appartient à l’Histoire du Congo, mais il appartient d’abord à sa famille la plus proche. Le linge sale se lave au sein du cercle familial, nous le savons. Mais quand les conséquences de certains agissements touchent un acteur fondamental d’un pays, il est du devoir de ses descendants de prendre la parole publiquement...


                                                                                               
Bruxelles le 17 Avril 2016

LETTRE OUVERTE d’Yvonne FELIX-TCHICAYA

À la descendance d’André Chicar, alias Doé
À Laureate Mberry, nièce, cousine et petite-cousine,
À Serge Felix-Tchicaya, neveu, cousin et petit-cousin
À la Nation congolaise envers laquelle nous avons un devoir de Vérité,

NOUS, fille et fils, petites-filles et petits-fils, arrière-petites-filles et arrière-petits-fils de Jean FELIX-TCHICAYA, homme politique de l’actuelle république du Congo (« Congo-Brazzaville »), député du Moyen Congo/Gabon, premier député congolais élu en 1945 à l’Assemblée constituante Palais Bourbon Paris, qui siégea à l’Assemblée nationale française jusqu’à la fin de la IVe République (de 1945 à 1959), vice-président et membre fondateur du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) qui fonda le Parti progressiste congolais (PPC) en 1946, section congolaise du Rassemblement démocratique africain (RDA), et qui mourut en 1961, respecté de tout un peuple, voulons rétablir la Vérité.

Dans les années 40, à la mort de son unique frère André, dit Doé, de l’autre côté du fleuve Congo, Jean Felix-Tchicaya a affectueusement recueilli les enfants de celui-là, en noble cœur d'oncle qu’il était. Il leur a même prêté son nom. Il n’a toutefois pas demandé à les adopter, ce qui montre clairement que les enfants de son frère ne sont pas les enfants de Jean.

Depuis plusieurs décennies une partie de la descendance d’André, entre autres Lauréate Mberry et Serge Felix-Tchicaya, respectivement petite-nièce et petit-neveu de Jean Felix-Tchicaya, et non petite-fille et petit-fils de Jean Felix-Tchicaya - que la vérité soit dite - - rétablissons ici une vérité : Jean Felix-Tchicaya est leur grand-oncle et non leur grand-père. Le grand- père de Lauréate et Serge est André Chicar dit Doé-, dans sa recherche obstinée d’une légitimité politique, filiale usurpée, s’autoproclame descendance directe de Jean, se complaisant honteusement à ignorer la vraie descendance de Jean, abusant les plus hautes autorités de l’État, et les institutions congolaises, africaines, françaises et autres. Et avec l’aide de leurs amis, passés de la connivence à la complicité, Lauréate et Serge dérobent un ensemble de documents importants appartenant au patrimoine historique et culturel de Jean Felix-Tchicaya. Ils font obstacle à la présence à la cérémonie officielle de remise de médaille à titre posthume, de la fille aînée de Jean, son seul enfant encore en vie, alors qu’elle y est invitée par les autorités. Ils prétextent auprès de ces mêmes autorités qu’elle est malade et l’évincent ainsi d’un moment d’hommage important à son père. Ce ne sont ici que des exemples parmi d’autres de ce que nous vivons depuis longtemps.

La folle ambition emplie de turpitudes ne peut justifier le mensonge, l’usurpation, le vol, la captation ni la manipulation. Cette situation nous est intolérable et nous fait souffrir dans notre cœur, dans notre chair et dans notre conscience. Ces imposteurs nous volent notre origine et nous humilient. En agissant ainsi, ils se déshonorent et portent atteinte à l’honneur de celui dont ils veulent se revendiquer. Enfin, ils conduisent les autorités à commettre des erreurs et à inscrire dans le récit de l'histoire du Congo et de Jean Félix-Tchicaya des contre-vérités.

Jean Felix-Tchicaya appartient à l’Histoire du Congo, mais il appartient d’abord à sa famille la plus proche. Le linge sale se lave au sein du cercle familial, nous le savons. Mais quand les conséquences de certains agissements touchent un acteur fondamental d’un pays, il est du devoir de ses descendants de prendre la parole publiquement afin d’éviter que leurs compatriotes, qui ont droit à une information objective, ne soient trompés, et pour rétablir la digne vérité qu'exige la mémoire d'un grand homme ayant marqué l'histoire du Congo, du Gabon de la France et de l'Europe.

Pour qu’éclate cette vérité, nous sommes prêts à aller plus loin que cette lettre ouverte. Nous sommes prêts à utiliser tous les moyens modernes et juridiques qui prouveront que nous sommes les descendants directs de Jean Felix-Tchicaya. Pour valoir ce que de droit.

Nous remercions toutes celles et ceux qui ayant étudié l’Histoire de notre continent, de notre pays et de Jean Felix-Tchicaya, nous soutiennent dans notre fier et juste combat.

Ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants

Yvonne FELIX-TCHICAYA
Et ses enfants : Aleth FELIX-TCHICAYA, Tania TCHICAYA (†), représentée Yannick Massamba-FELIX-TCHICAYA (son fils), Natacha KABA et Asta KABA

Gérald FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Patrice (†) FELIX-TCHICAYA et Setline FELIX-TCHICAYA

William FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Patrick FELIX-TCHICAYA, Jean-Claude FELIX-TCHICAYA, Franck FELIX-TCHICAYA et Indira FELIX-TCHICAYA

Paulette FELIX-TCHICAYA (†)
Et ses enfants : Laure DJODJE, Jean FELIX-TCHICAYA alias Papi (†), Yvon DJODJE, Douchka DJODJE, Nando DJODJE et Luigi DJODJE (†)

Et ses nombreux arrière-arrière-petits-enfants

Yvonne FELIX-TCHICAYA 

LIRE LA SUITE : (pdf, 101.6 kB) Lettre ouverte en version PDF signée

15 avril 2016

(Congo-Brazza) Pendant la « bamboula » de Brazzaville…


Aujourd’hui, 16 avril 2016, un homme, Sassou Nguesso, festoie, organise et offre des « agapes » à ses convives pour célébrer sa « victoire » usurpée et qui se célèbre sur fond de fleuves de sang et de larmes, comme toujours. L’homme qui parle du goût du sang de la langue blessée, qu’il connaît très bien, marche toujours sur des montagnes de cadavres pour parvenir à une démocratie qui, avec lui, sera toujours introuvable. Les convives attablés autour de lui, en lieu et place de vins rouges, de champagne boiront le sang des Congolais.


Le PGCC  

Et la fête, aujourd’hui, samedi 16 avril 2016, sera l’une des plus prestigieuses, comme l’homme en connaît les secrets. Pendant qu’ils vont danser et sauter de joie, dans le pays, à quelques encablures, puisque même la capitale du pays, Brazzaville, est dans la même région meurtrie, M. Sassou Nguesso est en train de massacrer, comme de 1997 à 2007, ses compatriotes (?) à coups de bombardements des hélicoptères de combat avec une armée qui n’a jamais connu de vrais combats de guerre en dehors des exercices de massacres dans une région qui est devenue son terrain de chasse et d’entraînement pour ses milices privées et ses mercenaires de diverses nationalités.

Ses convives, les Présidents d’Angola, du Tchad, du Rwanda, du Gabon, de Guinée Conakry, de Côte d’Ivoire, de Sao Tomé et Principes, du Sénégal, de Namibie et du Niger, en acceptant l’invitation de l’Ogre du Congo-Brazzaville, sont bien conscients qu’ils marchent sur des cadavres et des fleuves de sang et de larmes du peuple congolais. Qu’en ont-ils cure ! Le club des dictateurs africains est bien présent, bien représenté.


« IL » lui a tout pris. 


Pendant que les Congolais se terrent dans les forêts pour fuir les hordes criminelles  de Sassou Nguesso et son clan et pleurent leurs morts et que Sassou Nguesso festoie avec son clan, ses amis et certains de ses compères dans le crime, il y a un homme embastillé au nom de rien qui, aujourd’hui même, est empêché d’inhumer sa mère, sa maman dans la dignité, décédée le 10 avril 2016 des suites d’un AVC provoqué par Sassou Nguesso du fait de l’incarcération de son fils. Cet homme, c’est Modeste BOUKADIA, président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC). Son crime est un crime de lèse-majesté, parce qu’en 2013, il avait eu « le culot » d’avoir demandé la formation d’un gouvernement d’union nationale, thème que veut reprendre le Plus grand Criminel du Congo (PGCC), M. Sassou Nguesso, et qu’en même temps, devant la barbarie et la souffrance de son peuple, M. BOUKADIA avait adressé l’ONU la requête pour la partition du Congo en deux Etats distincts, quitte à former l’Union Nationale par la suite. 
 
La Commission des Droits de l’Homme de l’ONU a déjà prononcé la nullité de cet embastillement par son arrêt du 19 novembre 2014 au regard de l’Avis N° 22/2014 du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire, en sa 71ème Session du 17 au 21 novembre 2014 

"Ma Maman est partie rejoindre le Pays Lemba, celui des Ancêtres. Je vous embrasse. Merci pour tout" (Modeste Boukadia)


Ya Loutaya  
Ya Loutaya

Mais, de 1998 à aujourd’hui, Denis Sassou Nguesso (DSN) lui aura pris : son frère Benjamin Eugène Mboukadia, sa tante (la soeur cadette de sa maman) Émilie Ngangoula, sa grand-mère Pauline Lého, son premier neveu (le premier fils de sa soeur Eugénie Moundélé) Armel Milandou. A cette occasion, on lui fait savoir que sa Maman qu’il appelait avec affection Ya Loutaya et elle ne l’appelait que par Tâ MFumu, est décédée !

Et BOUKADIA d’ajouter :
« Merci pour toutes vos pensées à l'attention de Ya Loutaya, née vers 1939 à Goma Tsé-Tsé, district de Goma Tsé-Tsé, région du Pool. Elle avait donné naissance à 3 enfants : Nkuka Mazu Tâ M'Fumu à l'âge de 15 ans (c'est ainsi à cette époque), Eugénie Moundélé et son fils benjamin Eugène Mboukadia. Merci à vous. Je me porte bien… J'attends Mama Nadine, afin que je lui dise comment organiser les obsèques de Ya Loutaya, selon son rang dans la lignée Tsundi.
Si tout se passe bien, Ya Loutaya sera accompagnée dans sa dernière demeure ce samedi 16 avril 2016 – jour de gloire de Sassou Nguesso et son clan -, dans son village, Manouiki, district de Goma Tsé-Tsé, auprès de son oncle, le chef du matri-clan Tsundi et de son fils benjamin ».

Aujourd’hui, depuis la cellule de sa prison, il coordonne tout et il n’a demandé aucune liberté pour enterrer dignement sa maman, Ya Loutaya. N'ayant commis aucun crime et n'ayant rien fait, il n’a pas eu à supplier qui que ce soit. Mais, toutes les instructions ont été transmises pour que maman aille se reposer dignement.

Georges MASSAKIDY(alias G. Mascad)
La version PDF :
(pdf, 449.2 kB)


 

Congo-Brazzaville/Pool : Mgr Louis Portella « demande que cessent ces bombardements »



Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala dans le département du Pool, au Congo-Brazzaville. radiovaticana.va
Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala dans le département du Pool, au Congo-Brazzaville.

Que se passe-t-il dans la région du Pool, au sud-ouest de Brazzaville ? Depuis dix jours, de nombreux témoins affirment que des hélicoptères des forces congolaises frappent les positions supposées de la milice Ninja du pasteur Ntumi. Monseigneur Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, chef-lieu du Pool, est l’invité Afrique de RFI, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Monseigneur Portella, quelle est la situation dans le Pool ?

Monseigneur Portella : La situation depuis un certain temps, le Pool a connu une situation de détresse du fait des bombardements qu’il y a eu dans certaines localités. Lesquels bombardements ont provoqué l’alarme et les déplacements forcés et précipités des populations. Et ce mercredi encore, il y a eu quelques bombardements non loin de Kinkala, dans le village qu’on appelle Soumouna, un des sites de celui que nous appelons le Pasteur Ntumi. On a entendu le retentissement de plusieurs obus. Et en identifiant un peu le lieu, c’est justement à Soumouna que ces obus ont été largués.

Mais largués par quoi ?

Il semble que c’est un hélicoptère qui est passé.

Est-ce qu’il y a eu d’autres bombardements dans les jours qui ont précédé ?

Oui, à Mayama il y a eu aussi des bombardements et toujours visant le site du Pasteur Ntumi. D’autre part, à Vinza, il y a eu aussi des bombardements. Là, on dit qu’il y a eu erreur de la part des acteurs, puisque c’est le site du Pasteur Ntumi qui avait été visé. Et là, en fin de compte, les obus qui ont été largués ont été largués sur une école, une école primaire. Dieu merci, il était encore très tôt, aux environs de 7 heures et quelques, et donc les enfants n’étaient pas encore là. Il y a juste le directeur qui a échappé de justesse et qui a pu donc se retirer assez rapidement. Et donc il n’y a pas eu de pertes humaines, semble-t-il.

Et ça, c’était où et quand ?

Ça c’était à Vinza. Ça a eu lieu le mercredi.

De la semaine dernière ?

Voilà.

Le porte-parole de la police congolaise, le colonel Jules Monkala Tchoumou, confirme l’utilisation d’hélicoptères par les forces de l’ordre, mais affirme qu’il n’y a pas de bombardements ?

Ce que je sais, c’est que sur le site de Vinza, il y a eu des bombardements, puisque les gens ont entendu jusqu’à vingt à trente coups.

Vingt à trente coups qui ont retenti ?


Qui ont retenti. Voilà.

Vinza, vous pouvez nous en dire un peu plus, Monseigneur ?

C’est un district, un chef-lieu de district, Vinza.

Qui est un district assez éloigné de Brazzaville ?

Oui, assez éloigné de Brazzaville, oui, bien sûr. Et ça a été aussi un des lieux où a résidé le Pasteur Ntumi dans les années 2000-2002, et cetera…

Donc en fait, ce que vous nous dites c’est qu’il y a des bombardements dans le Pool depuis une dizaine de jours, c’est ça ?

Depuis une dizaine de jours, mais on ne peut pas dire que c’est tous les jours.

Est-ce qu’il y a des victimes ?

Pour le moment nous ne pouvons pas le dire. C’est difficile de le dire. Ce que nous voyons, c’est plutôt le déplacement des populations. Par exemple à Mayama, des populations se sont déplacées jusqu’à Kindamba, sans compter ceux qui se sont enfuis dans les forêts. Et à cette occasion justement, nous avons une mission de Caritas qui vient de démarrer pour aller justement au secours de ces populations déplacées, celles qui sont à Kindamba et celles qui sont à Nkoué.

A l’origine de tout cela, il y a ces combats meurtriers qui ont éclaté le 4 avril dernier dans les quartiers sud de Brazzaville. Le pouvoir accuse les Ninjas du pasteur Ntumi d’être à l’origine de ces violences, mais plusieurs opposants répliquent qu’il s’agit d’un montage de la part du pouvoir. Quel est votre avis ?

Mon avis c’est que je reste perplexe parce que d’une part la ville est assez bien cernée par les forces de l’ordre. Et d’autre part, les Ninjas, en principe, sont censés avoir été désarmés. Depuis 2007, le Pasteur Ntumi a été intégré dans la structure du pouvoir, puisqu’il était conseiller spécial du président et donc on peut dire que toute la jeunesse qui était autour de lui était censée être réinsérée. Et maintenant, tout d’un coup, on voit ces jeunes qui interviennent. Avec quelles armes ? Point d’interrogation. Moi-même je suis dans la confusion. Je me pose mille et une questions là-dessus. Je n’y comprends absolument rien du tout. D’où viennent les armes qu’ils ont maintenant en leur possession ? Point d’interrogation.

Et dans les interventions qui ont lieu maintenant, les bombardements, jusqu’à maintenant il y en a qui sont arrêtés et on a l’impression que les chefs sont tranquilles. Si vous voulez, le drame actuellement c’est les populations elles-mêmes. Vous savez, pour des populations du Pool qui ont connu les affres de la guerre civile 1997-98 jusqu’en 2007 pratiquement, c’est un véritable traumatisme de plus. Et ce que nous avons dit dans notre message, c’est que les forces de l’ordre ont pour mission de protéger les populations. Et tout ce qui se passe actuellement ça met les populations dans une situation de détresse. Ce n’est pas là la mission de l’armée !

Et concrètement, Monseigneur, qu’est-ce que vous demandez aujourd’hui pour cette région du Pool dont vous êtes l’évêque ?

Je demande que cessent d’abord ces bombardements, s’il y a des personnes qu’il faut poursuivre, qu’on les poursuive ! Tout en protégeant la population ! Et je crois que ce que nous pouvons demander est au nom des populations du Pool qui vraiment souffrent aujourd’hui ! Que ces bombardements-là cessent ! Parce que d’abord ça n’a aucune efficacité. Maintenant, quant à mettre la main sur les véritables responsables, je ne crois pas qu’on est arrivé à un résultat probant.

Quelques jours avant ces violences, il y a eu la présidentielle du 20 mars et le président Sassou Nguesso a dit alors : « La démocratie est en marche, c’est une élection qui rehausse le niveau de la démocratie congolaise. » Qu’est-ce que vous en pensez ?

Je suis interrogateur sur cette avancée de la démocratie.

Vous n’êtes pas convaincu ?

Pas du tout !

Et pourquoi ?

Parce que je pense que tout ce qui s’est passé dans les élections s’est passé dans ce qu’on pourrait appeler un manque de transparence.

Par Christophe Boisbouvier

Source : http://www.rfi.fr/emission/20160415-congo-brazzaville-mgr-louis-portella-eveque-kinkala-pool
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Par Erutan Kimbembe

(Extrait de congo-liberty)

PETITION: Urgence Congo-Brazzaville - le gouvernement français doit sortir du silence


Bonjour,

Je viens de signer la pétition, « François Hollande: Urgence Congo: le gouvernement doit sortir du silence ».

Je pense que c'est important. Je souhaiterais vivement que vous signiez à votre tour !

Voici le lien:
https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-urgence-congo-le-gouvernement-doit-sortir-du-silence

Merci,

Jean-Claude

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Adressée à Président de la République Francois Hollande et 2 autres

Urgence Congo : le gouvernement français doit sortir du silence













JEAN-PAUL DELORE & CATHERINE LAVAL France



Attaques criminelles contre les populations civiles en République du Congo. Les Français doivent savoir. Le gouvernement doit sortir du silence. 

Monsieur le Président de la République,

Le 4 avril 2016, falsifiant comme d’habitude le résultat des urnes, la Cour constitutionnelle de la République du Congo, aux ordres du pouvoir en place, valide la réélection à la Présidence de la République du candidat Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 32 ans. Préparé à ce coup d’État électoral, cette fois, le peuple congolais est prêt à amplifier sa résistance pacifique et à poursuivre sa désobéissance civile. La réponse du système militaro-politique congolais est également prête depuis des mois. Elle consiste à désigner le sud de la ville et du pays comme foyers d’invisibles et insaisissables ennemis intérieurs.

Dans la nuit du 4 avril 2016, les tirs à l’arme lourde ciblant les populations civiles ont déjà commencé sur les quartiers sud de Brazzaville. Quelques heures plus tard, les habitants sont chassés de leur maison et déplacés au nord de la ville. Le lendemain débutent les bombardements des villages du Pool (sud du Congo). Les premières images de cadavres commencent à circuler sur les réseaux sociaux.

Auparavant, le Président Denis Sassou Nguesso est rentré d’une tournée à l’étranger où, sans doute, il est allé vérifier si ses vieilles alliances en Europe et en Afrique vont une nouvelle fois le « couvrir » en échange, pour les uns, d’une solidarité entre tyrans et, pour les autres, d’un accès facilité aux immenses richesses locales (pétrole, uranium, etc.) dont bien peu de Congolais profitent. Sans doute est-il allé vérifier une nouvelle fois, à l’extérieur, sur qui compter pour accompagner sa survie politique à l’intérieur, et conserver le pouvoir par tous les moyens. En arrêtant les opposants, en torturant, en exécutant ; en opposant les régions congolaises entre elles; en agitant le spectre du retour des guerres civiles de 1993/97/98, qu’il avait lui-même planifiées, et pour la responsabilité desquelles il a pour l’instant échappé aux condamnations de crimes contre l’humanité ; en encourageant le dysfonctionnement et la corruption de l’État ; en manipulant l’information ou en achetant le silence au Congo et sur la scène internationale ; en armant ses propres milices, soi-disant aux ordres de nébuleux ennemis de la « Patrie » pour terroriser les corps, les esprits, le pays entier, mettre ainsi en scène son retour providentiel et apparaître, encore une fois, comme l’homme du recours, le père de la Nation.

Pourtant quelque chose a changé à Brazzaville. Du nord au sud du pays, le peuple congolais n’est plus manipulable. La jeunesse congolaise est descendue dans la rue à l’automne dernier. Massivement, au nord comme au sud, les Congolais ont boycotté le référendum d’octobre 2015 qui visait à modifier la constitution pour prolonger encore les 32 années de pouvoir du Président Denis Sassou Nguesso et lui garantir l’impunité internationale au cas où les choses tourneraient mal pour lui.

Massivement, les électeurs ont ensuite voté pour l’opposition aux élections présidentielles le 20 mars 2016. Celles-ci se sont déroulées à huis clos, les autorités ayant coupé toutes les communications à l’intérieur du Congo et vers le reste du monde durant quatre jours ; d’où cette invraisemblable annonce des résultats au milieu de la nuit du 24 mars - le Président ne s’accordant cette fois ci « que » 60% des suffrages !

Massivement, pour contester cette mascarade, les Congolais ont alors répondu au mot d’ordre pacifique de désobéissance civile durant la journée ville morte le 29 mars.

La répétition aujourd’hui d’un scénario cauchemardesque ne doit rien à la fatalité, mais davantage au laisser-faire, au laisser-dire. Cela ne sert à rien de plaindre les Congolais. Nous devons suivre leur exemple de courage et de résistance. Dire et redire que c’est au peuple congolais, et à lui seul, de bâtir un État de droit. Pas aux affairistes de tous bords, pas aux militaires, pas aux gouvernements étrangers complices ou concurrents économiques et stratégiques dans la région. Il en va du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

La France est le premier partenaire économique du Congo. Monsieur le Président, vous devez sortir de votre silence. Le pays doit cesser urgemment ses relations mafieuses et militaires avec la dictature en place.

Au nom de la solidarité entre les peuples, nous demandons l’arrêt immédiat des tirs sur les civils, la libération des opposants politiques, la non-reconnaissance par la France et la communauté internationale des résultats électoraux, le retour de la presse internationale sur le terrain et la tenue de nouvelles élections présidentielles en présence d’observateurs internationaux impartiaux.

Jean-Paul Delore (metteur en scène), Catherine Laval (costumière, syndicaliste), Dieudonné Niangouna (auteur), Laëtitia Ajanohun (auteure)

LIRE LA SUITE :
https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-urgence-congo-le-gouvernement-doit-sortir-du-silence?tk=R6vJzz6mfzrcQ4H8uVtq3JGI54oYirDfgCHcxKjaAE4&utm_medium=email&utm_source=signature_receipt&utm_campaign=new_signature

14 avril 2016

(Congo-Brazza) Les marchands d’armes « mélomanes » au service de Denis Sassou-Nguesso



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Voici les hélicoptères qui sèment la terreur et la mort au Congo et principalement dans le Pool. Deux de ces appareils, des MI Super 17, ont été livrés, semble-t-il, par la société sud-africaine Paramount le fournisseur attitré de Denis Sassou Nguesso, et de plus proche de l’éminence grise de ce dernier, Jean-Yves Ollivier. Ces appareils de combats opèrent sans le moindre danger dans leurs massacres de populations civiles, à la demande du grand homme congolais de la paix, le dictatueur Denis Sassou Nguesso.paramount
Pourtant, le marchand d’armes Ivor Ichikowitz est un grand philanthrope et un mélomane averti qui avec son acolyte Jean-Yves Ollivier, de la Fondation Brazzaville, avaient parrainé la tournée sud-africaine de l’Alma Chamber Orchestra avec Mme Anne Gravoin, l’épouse du Premier ministre français, Manuel Valls, comme il a été rapporté dans un récent article de Caroline Michel dans le NouvelObs.

« Dans un courrier électronique, Jean-Yves Ollivier assure toutefois à  « l’Obs » qu’ »il n’y a aucun partenariat financier ou échanges matériels entre la Fondation Brazzaville et l’Alma Chamber Orchestra, mais uniquement la poursuite d’un objectif commun : LA PAIX ». »

« La Paix » promue par un marchand d’armes, Ichikowitz, c’est de l’humour macabre ou bien simplement du « foutage de gueule » ! Mais rien d’étonnant de la part de ce récipiendaire de la Légion d’Honneur accordée par Manuel Valls. L’année dernière dans une interview à Paris-Match, Jean-Yves Ollivier affirmait concernant Sassou-Nguesso : « L’argent ne compte pas pour lui, il en use comme d’un moyen politique ».

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Ichikowitz Antoinette Sassou Nguesso Jean Yves Ollivier

On le voit bien maintenant, sa politique est plutôt saignante et expéditive. Quand à l’argent (de Sassou Nguesso) on a une vague idée à qui il a bien pu profiter ! Cela fait d’ailleurs presque quarante ans que cela dure. Il n’est pas appelé le Distributeur Automatique de Billets (DAB) pou rien !

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La Rédaction
(Extrait de congo-liberty)
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Quand la France nourrit le terrorisme au Congo-Brazzaville !

Au Congo-Brazzaville l’effroyable tyran sanguinaire Sassou Nguesso sombre dans une folie meurtrière – des massacres à huis clos d’innocentes et paisibles populations civiles dans les quartiers sud de Brazzaville et dans le Pool – avec bien sûr la complicité sinon le soutien indéfectible de la France. Dans ces conditions serait-il exagéré d’inférer que la France est en train faire massacrer des Congolais au moyen d’une guerre par procuration. Mais il convient de l’affirmer sans coup férir que la France est dans un jeu débile et pernicieux consistant inévitablement à susciter un sentiment anti français dans ce pays quand ce n’est le terrorisme qu’elle y nourrit. A terme, cette situation risque de lui retourner en plein visage comme d’un boomrang. Et elle l’aura ainsi mérité, comme qui dirait : “qui cherche trouve.” En fait, comme si la volée de bois vert magistralement administrée par des djihadistes et intégristes arabo-musulmans ne lui suffisait pas, faudrait-il encore qu’elle ouvre un autre front du côté des Négro-Africains? Il convient de souligner que l’homme noir n’est pas toujours celui que l’on croit, car il a la capacité d’oser et de surprendre.

En guise de rappel, que la France se ravise et qu’elle se souvienne de ce 18 novembre 1802, date de la cuissante défaite de l’armée impériale de Napoléon de la part de indigènes à Vertières Saint-Domingue). Le trauma causé par cette héroïque victoire des esclaves noirs est tel que la France n’a jamais osé regarder en face cette page peu glorieuse de son histoire. C’est pourquoi elle est complétement occultée et n’est guère enseignée dans les écoles. En fait, pour l’historiographie française Vertières n’a jamais existé. Vertières est ainsi, le symbole de la force et de la survie du peuple noir d’Haiti. Comme quoi l’homme noir, poussé par l’instinct légitime de survie et de liberté, peut faire preuve d’héroïsme.

René MAVOUNGOU PAMBOU
Combattant de la liberté et leader d’opinion Unis Pour le Congo

https://www.change.org/p/barack-obama-appel-pour-une-décision-de-l-onu-sur-les-crimes-contre-l-humanité-au-congo-brazzaville?recruiter=525903299&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink


13 avril 2016

CONGOLAIS DEBOUT: (Congo-Brazzaville) "Silence, on massacre au Congo-Brazzaville"

CONGOLAIS DEBOUT: (Congo-Brazzaville) "Silence, on massacre au Congo-Brazzaville"

CONGOLAIS DEBOUT: Congo-Brazzaville : Sassou invente deux nouveaux délits

CONGOLAIS DEBOUT: Congo-Brazzaville : Sassou invente deux nouveaux délits

Congo-Brazzaville : Sassou invente deux nouveaux délits



Congo-Brazzaville : Sassou invente deux nouveaux délits

SASSOU INVENTE DEUX NOUVEAUX DELITS :

Nous venons d’apprendre que le 05/04/2016 a eu lieu une audience au Tribunal de Pointe-Noire pour la mise en liberté du Président Boukadia.

Seulement voilà ! A la dernière audience sur le même sujet, il avait été avancé, pour son maintien en détention, que le président Boukadia n’avait pas d'adresse connue. A cet argument, nous opposons une question. Où s'étaient-ils rendus, à quelle adresse en 2013, quand ils étaient partis pour l'arrêter ? Cette fois-ci, le prétexte est tout autre.

Ainsi, M. Sassou invente, pour continuer à maintenir le Président Modeste Boukadia en détention, deux nouveaux délits inédits : "Pour sa sécurité et sa trop grande popularité, il faut le maintenir en détention pour qu'on ne lui impute pas la responsabilité des événements du 4 avril impliquant les ninjas dans le différend électoral." 

Ainsi a délibéré la Cour d'Appel de Pointe-Noire dans son audience à huis-clos du 4 avril 2016.

NOTRE COMMENTAIRE :
Le Procureur Général de Pointe-Noire s'est opposé à la présence physique du prévenu Modeste BOUKADIA qu'il n'a jamais voulu voir parce que Kongo, alors que ceux qui ont fait et voulu faire des coups d'état sont en liberté. Et pour cause, ils sont Mbochi. Comme Sassou, comme le Procureur.

L'Equipe du Réseau Congo-Mfoa

7 avril 2016

(Congo-Brazzaville) "Silence, on massacre au Congo-Brazzaville"

Silence, le tyran de Brazzaville massacre. Et comme une nouvelle fois l’entreprise criminelle ne vise qu’un groupe de populations, la qualification de génocide sera évoquée, si rien ne s’arrête sur le champ.

Par Pierre Franklin Tavares
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epuration-ethnique  
epuration-ethnique

Yves Bénot, un vieil ami aujourd’hui disparu, a écrit un instructif ouvrage qui, en son temps, n’eut pas un grand retentissement : « Massacres coloniaux » . Et pour cause. Au moment de sa parution, des massacres étaient en cours au Rwanda.

Il y répertorie, en une courte séquence de violences, toutes les actions militaires françaises (entre 1944 et 1950) qui n’eurent d’autre objectif que l’extinction brutale des revendications anticoloniales : Sétif (1945), Haiphong (1946), Madagascar et Casablanca (1947), et Côte-d’Ivoire (1949-1950). Et sa publication porte un sous-titre suggestif : « la mise au pas des colonies ».

Mais que signifie donc « mettre au pas » ? L’expression composée signifie « contraindre à obéir » et, si nécessaire, par la force. Elle veut également dire « exercer son pouvoir sur une personne ou un groupe d’individus, pour l’obliger à se comporter comme on l’entend ».

Au fond, la « mise au pas » est une technique et un mode de gouvernance, qui ne s’appuie que sur la force et la brutalité. Elle n’entre pas dans la catégorie de la « bonne gouvernance ».

Mais, sans doute faut-il le préciser ici, en Afrique, et en Afrique noire plus particulièrement, la « mise au pas » des populations par certains appareils d’État postcoloniaux (armées, police, gendarmerie et milices) est un triple héritage de l’esclavage, de la traite négrière et de la colonisation.

Ainsi, un nombre non négligeable d’États ont assimilé ces méthodes d’un autre âge, par exemple, celui du Congo Brazzaville. Les massacres dans le Pool (Congo Brazzaville) en sont une éclairante illustration.

En effet, il y a, en ce moment même, des massacres de type colonial en cours dans le département du Pool, situé dans le sud du Congo Brazzaville, dont la capitale est Kinkala, et qui compte 240.000 habitants répartis sur une superficie de 33 955 km².

Silence, le tyran de Brazzaville massacre. Et comme une nouvelle fois l’entreprise criminelle ne vise qu’un groupe de populations, la qualification de génocide sera évoquée, si rien ne s’arrête sur le champ.

En vérité, ces massacres ne sont que la suite immédiate des grotesques consultations du 20 mars 2016, qui n’eurent même pas la décence de revêtir l’apparence d’élections « acceptables ». L’Union Européenne a eu une bonne intuition, en refusant d’y apporter son concours. Le tyran fraude, il fait établir, de façon ouverte, un huis clos électoral, il demande et obtient la falsification des résultats, il « met au pas » la Cour constitutionnelle, brusque son calendrier de l’examen des réclamations et, point d’orgue, il somme cette institution de valider la menterie de la CNEI. Et qui n’est pas content, au mieux se fait bastonner et emprisonner ou, pire, s’il proteste se fait massacrer.

Toute la panoplie de la répression de type colonial est déployée : bombardements par des moyens aériens (hélicoptères et ULM), terreur par l’emploi de l’artillerie et de troupes au sol (véhicules blindés, canons, RPG, kalachnikovs, etc.). Et, comment s’en étonner, tout cela est mené « au pas de charge ».

Pauvre région du Pool. Une nouvelle fois victime et meurtrie. Bien étrangement, il y a trois semaines, invité à déjeuner avec quelques cadres Congolais, l’un d’entre eux rapporta devant tous les hôtes combien et comment Denis Sassou Nguesso lui dit un jour ceci « jamais je ne pardonnerais aux populations du Pool leur prise de position dans la guerre civile de 1997 ». Ce qui s’y déroule a-t-il été prémédité ?
Silence, on massacre. Et, par un bizarre phénomène, le vacarme des armes qui fauchent des populations désarmées n’éclatent pas suffisamment fort aux oreilles des journalistes de la presse française. Seuls Libération et Le Monde Afrique ont envisagé le pire. Quant au Quai d’Orsay, il ne semble pas avoir pris l’exacte mesure du drame qui est en cours dans le Pool. Et pour lors, le Palais de l’Élysée est muet. Quand donc se fendra-t-il d’un communiqué appelant au moins à l’arrêt des massacres ?

Le Parti socialiste français (PS) proteste. Le Front National (FN) a condamné la nature même du régime de Brazzaville et déclaré que l’élection présidentielle n’était pas une élection. Faut-il s’étonner que ce parti engrange de plus en plus de voix dans les milieux noirs africains de France ? Les Républicains (LR) sont aux abonnés absents. Pourtant, leur légendaire proximité avec le tyran de Brazzaville aurait pu et dû les amener à calmer ses ardeurs répressives. Rien. Les Républicains n’entendent rien des clameurs et des lamentations qui montent.

Mais ne pas vouloir entendre, s’obstiner à refuser de voir, n’est-ce pas cela qui s’appelle cautionner ? En matière de politique étrangère française, tous les tyrans n’ont pas droit au même traitement. Le tyran de Brazzaville a hérité de cette triple tradition (esclavagiste, commerciale et coloniale) de massacres des populations noires aspirant à plus de libertés et de dignité.

Dans un propos d’une brulante actualité et prononcé lors du deuxième Symposium international Amilcar Cabral (2004), brossant la situation de l’Afrique confrontée à la globalisation, Mario Soares , en vint à dresser le portrait d’un type de dirigeants africains qui, manifestement, n’aiment pas leurs populations :

« Le continent africain a été particulièrement atteint par la globalisation, dit-il. Au-delà des conflits ethniques, de l’expansion des fondamentalismes religieux – spécialement l’islamique mais aussi le christianisme évangélique – des pandémies, comme le sida, et de la corruption des dirigeants qui ont perdu le sentiment du service public et la sensibilité [fibre] sociale, en relation à la misère des autres, la globalisation a contribué à l’augmentation de l’exploitation de l’Afrique – de ses richesses – par les grandes multinationales… ».

Ainsi, tout un pays est « mis au pas », sous les yeux de tous.




5 avril 2016

(Congo-Brazzaville) Sassou-Nguesso finira par massacrer le peuple du sud avec la complicité de la « France à fric »

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Les populations des quartiers sud à la belle étoile (5 avril 2016)
Les populations des quartiers sud à la belle étoile (5 avril 2016)
Les populations des quartiers sud à la belle étoile (5 avril 2016)
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Peuple du Sud, qu’avez vous fait à Sassou-Nguesso ? Telle est la question que l’on peut se poser, lorsqu’on voit l’acharnement avec lequel , il s’ingénue pour lui faire souffrir le martyr et l’exterminer !

Le lundi 4 avril à l’aube, des miliciens du pouvoir de Sassou-Nguesso soutenus par des forces armées tribales ont pris d’assaut les quartiers sud en tirant à l’arme lourde, provoquant la panique des populations qui se sont d’abord terrées chez elles, pour ensuite, tôt le matin se précipiter dans les églises avoisinantes pour certaines pendant que d’autres prenaient la route des villages du département du Pool.

Sans que cela ne fasse un doute parmi les Congolais, la ficelle étant trop grosse, ce stratagème est une manœuvre de Sassou-Nguesso pour non seulement traumatiser les habitants de ces bastions de l’opposition qui n’ont pas voté pour lui, mais surtout pour décréter l’état d’urgence et renforcer la présence de son armée tribale et ses mercenaires, pour anticiper toutes les contestations futures qui s’annoncent contre le boucher d’Oyo. On déplore déjà une trentaine de morts et des disparus
Entre autre objectif de cette manœuvre satanique, ce que le dictateur Sassou-Nguesso affectionne au delà de tout, transformer la crise post électorale en conflit Nord-Sud, afin de casser la dynamique transnationale et populaire du Général du peuple, Jean-Marie Michel MOKOKO (originaire du nord comme Sassou-Nguesso), dont la candidature à la présidentielle a rencontré l’adhésion d’une partie importante dans le sud du pays.

Radio France Internationale est elle-complice de Denis Sassou-Nguesso ?

On est en droit de se poser la question car comment comprendre que cette Radio qui est la voix de la France à l’international puisse passer en boucle le témoignage d’un soit disant habitant des quartiers sud, affirmant que les assaillants auraient déclaré vouloir prendre la radio nationale située dans le nord de Brazzaville (Kintélé) et se rendre au palais présidentielle ? Très subtile, ceci a le mérite d’accréditer la thèse d’un coup d’état contre Sassou-Nguesso, ce qui est faux !

Ntoumi a t-il repris du service pour le compte de Sassou-Nguesso ?

Bien que l’ancien rebelle Frédéric Bintsamou dit Pasteur Ntumi , affirme sur la Voix de l’Amérique être étranger à cette attaque et déclare que ces attaques sont le fait du pouvoir. Ce dernier sait de quoi il parle, car ayant lui-même été manipulé par Sassou-Nguesso , qui s’est servi de lui pour réaliser son génocide dans le Pool à la fin des années 2000.  A ce sujet, Parfait Kolelas doit se méfier du pasteur Ntumi qui a été présenté comme son conseiller politique lors de son meeting du 17 mars, au stade Marchand pendant la campagne électorale

Ntumi-Bowao-Kolelas le 17 mars 201- à Brazzaville
Ntumi-Bowao-Kolelas le 17 mars 201- à Brazzaville

Ces heures tragiques que vivent les Congolais nous rappellent son histoire la plus sombre à savoir les massacres qui se perpétuent au Congo-Brazzaville dans l’impunité la plus totale avec la complicité de la France à fric qui est un soutien indéfectible du dictateur Sassou-Nguesso. Mais le Peuple congolais finira par vaincre l’ogre de la françafrique !

Congolais débout !

La Rédaction

LIRE LA SUITE :  http://www.congo_liberty.com

Sassou-Nguesso envoie ses miliciens tirer à l’arme lourde dans les quartiers sud de Brazzaville « SOS GÉNOCIDE »

2 avril 2016

(Congo-Brazzaville) Le SOS de Hervé Mahicka, directeur de campagne du général Mokoko


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"Je suis en cavale, traqué, filé, menacé": le SOS de Hervé Mahicka, directeur de campagne du Général Jean-Marie Michel Mokoko

Temps durs en ce moment au Congo-Brazzaville pour les opposants et les proches du Général Mokoko. Après avoir arrêté le coordonnateur de ses comités de soutien, M. Libongo-Ngoka, et ses collaborateurs Jean Ngouabi, Mme Mouaya, la police congolaise traque désormais Hervé Mahicka, le directeur de campagne de J3M.

"Je suis en cavale. Traqué, filé, menacé". C'est un véritable SOS qu'il a lancé pour attirer l'attention de la communauté internationale sur la traque dont il fait l'objet depuis plusieurs jours, dont voici le récit:

"Je suis en cavale. Traqué, filé, menacé. Pour ceux qui l'ignoraient, j'ai été pour l'élection présidentielle du 20 mars 2016 directeur national de campagne de Jean Marie Michel Mokoko, principal concurrent à Denis Sassou Nguesso (32 ans de pouvoir, 7 constitutions consommées, 3 républiques, 2 transitions...). Après un vote opaque dont nous avons tout pour prouver sa défaite, nous sommes désormais des hors la loi au motif d'atteinte à la sûreté de l'Etat, comme on appelle ici tout acte démocratique. Plusieurs de mes collaborateurs sont dans les geôles de la police politique, sans avocat, sans visites familiales, sans notifications autres que d'être proche du candidat que l'ont dit vainqueur. Que tous les démocrates relaient notre cri de liberté et dénoncent ce régime anachronique. Je suis encore caché, mais pour combien de temps ?" (Fin de citation).


Avis à tous les observateurs de l'Afrique !

République du Congo. Il faut mettre fin à la vague croissante d'arrestations...

République du Congo. Il faut mettre fin à la vague croissante d’arrestations...

Il faut mettre fin à la vague croissante d’arrestations d’opposants suite aux élections présidentielles. Les autorités de la République du Congo doivent libérer sans condition les opposants politiques détenus pour avoir pacifiquement critiqué le déroulement des récentes élections présidentielles, mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires...


 POLICE

Les autorités de la République du Congo doivent libérer sans condition les opposants politiques détenus pour avoir pacifiquement critiqué le déroulement des récentes élections présidentielles, mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires et prévenir toute répression des manifestations pacifiques, ont déclaré aujourd’hui, Amnesty International, Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral (ADHUC), et Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH).

Depuis le rejet par l’opposition des résultats de l’élection présidentielle du 20 mars, les autorités ont commencé une série d’arrestations de personnalités dont des cadres des directoires de campagne des candidats Jean-Marie Michel Mokoko et Okombi Salissa, accusés « d’atteinte à la sureté de l’Etat ».
“L’arrestation et la détention des personnes impliquées dans des manifestations pacifiques constitue une grave violation du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Toute personne détenue sur cette base doit être immédiatement libérée”, a déclaré Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et centrale chez Amnesty International.

L’arrestation et la détention des personnes impliquées dans des manifestations pacifiques constitue une grave violation du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Toute personne détenue sur cette base doit être immédiatement libérée.

Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et centrale chez Amnesty International.

Les arrestations ont eu lieu avant l’opération ‘ville morte’ du mardi 29 mars 2016, organisée par les partis de l’opposition qui appelaient les citoyens à rester à la maison et ne pas se rendre au travail. Il y a eu une forte présence des forces de sécurité dans les principales villes du pays.

Parmi les arrestations on note celles de Jean Ngouabi, Anatole Limbongo Ngoka. Christine Moyen et Dieudonné Dhird de l’équipe de campagne de Jean-Marie Michel Mokoko; Raymond Ebonga et Serge Blanchard Oba de l’équipe de campagne de Okombi Salissa. Toutes les personnes arrêtées sont actuellement détenues à la ‘Direction générale de la surveillance du territoire’ (DGST) de Brazzaville et aucun des détenus n’a eu accès à sa famille ou son avocat.

D’autres arrestations ont été signalées, comme ce fut le cas pour des militants interpellés lors d’une conférence de presse avortée à Brazzaville le 25 mars. Par ailleurs, au moins dix jeunes militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition ont également été arrêtés à Pointe-Noire depuis le 20 mars.

Les organisations des droits humains appellent les autorités à respecter le droit à la manifestation pacifique. Les autorités doivent en particulier s’assurer qu’il n’y a pas une répétition de l’usage excessif de la force contre les manifestants, comme ce fut le cas en octobre 2015 lorsqu’au moins 18 personnes protestant contre le changement de la Constitution permettant au chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat, avaient été tuées par les forces de sécurité qui avaient utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles.

“Il n’y aura pas de solution durable à la crise politique du Congo si les droits à la liberté d’expression et de réunion sont réprimés. Les autorités doivent maitriser les forces de sécurité afin que l’usage arbitraire, abusif et mortel de la force qui a caractérisé la répression des manifestations d’octobre ne se répète pas. Au lieu d’écraser la dissidence non violente, elles doivent remplir leur devoir qui consiste à respecter et faciliter les manifestations », a déclaré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’OCDH.

Au lieu d’écraser la dissidence non violente, elles doivent remplir leur devoir qui consiste à respecter et faciliter les manifestations.
Trésor Nzila, directeur exécutif de l’OCDH

Les élections du 20 mars ont eu lieu dans un contexte de coupure totale des communications téléphoniques et d’internet. Un certain nombre de personnalités politiques dont Paulin Makaya, chef de l’UPC (Unis pour le Congo), et Serge Matsouele, secrétaire fédéral de la ‘Convention d’action pour la démocratie et le développement’ (CADD), ont également été arrêtés avant les élections et sont toujours en détention.

« Les autorités doivent respecter les droits à l’information et à la communication en garantissant aux populations l’accès libre aux télécommunications, en particulier dans les périodes critiques de la vie publique. Il est en outre du devoir du gouvernement de garantir un climat qui favorise la paix et la sérénité dans le pays. En cas de différences d’opinions politiques ou de contentieux politiques, les acteurs doivent opter pour le dialogue plutôt que l’utilisation de la force et des armes », a déclaré Christian Mounzeo, président de la RPDH.

Amnesty International a tenté de se rendre en République du Congo avant les élections présidentielles pour surveiller la situation des droits humains, mais l’entrée à la frontière a été refusée à l’organisation, en dépit des visas et des invitations officiels obtenus. L’organisation a été informée que sa présence dans le pays était indésirable dans le contexte des élections.

SOURCE : AMNESTY INTERNATIONAL