26 novembre 2025

Congo : 67ème anniversaire de la République : Bâtir l'Union Nationale par la TPSA-ToPeSA

par Modeste Boukadia 26 Novembre 2025, 11:23 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso Tribalisme mbochisation

Le 11/26/2025 par Editor CDRC

67e Anniversaire de la République : Bâtir l’Union Nationale par la TPSA / ToPeSA

À l’occasion du 67 anniversaire de la Proclamation de la République du Congo, il est nécessaire de rappeler que l’unité nationale n’a jamais été un slogan, mais un engagement historique constant. Aujourd’hui, face aux fractures politiques et institutionnelles, la TPSA/ToPeSA apparaît comme l’unique voie réaliste et politiquement viable pour restaurer l’État et offrir un horizon d’espoir au peuple congolais.

Un héritage d’unité nationale qui doit nous inspirer

Dans l’histoire politique du Congo, l’union nationale n’a jamais été une abstraction. Elle a été portée par des responsables qui savaient que la pérennité de la République dépendait de la capacité de ses dirigeants à dépasser leurs divergences.

Dès les premières années de l’indépendance, le président Fulbert Youlou sut s’entourer de personnalités telles que Jacques Opangault, son directeur de cabinet devenu Vice-président de la République. Plus tard, Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot accompagna le président Youlou même durant sa traversée du désert.

Lors de la Conférence Nationale Souveraine, l’esprit d’unité fut illustré au MCDDI par Bernard Kolélas aux côtés d’Antoine Letembet Ambily. Ce même esprit guida Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot lorsqu’il contribua à la stabilité du pays :

  • en apaisant les tensions entre François Bita et Isidore Mvouba dans le gouvernement Lissouba ;
  • en conseillant au président Bernard Kolélas d’accepter la Mairie de Brazzaville, initialement promise à Richard Eyeni, pour maintenir un équilibre politique vital.

Que ce soit en cherchant à opposer le Nord au Sud, ou le Sud entre lui-même, en exacerbant les tensions entre le Pool et les Trois Palmiers, ces divisions artificiellement imposées aux populations n’ont jamais reposé sur une réalité tangible. L’histoire démontre au contraire que l’union nationale n’a rien d’un mythe. Ces exemples démontrent que l’union nationale est concrète et possible. Elle constitue la base solide de la TPSA/ToPeSA, socle indispensable à la restauration de l’État.

Reconnaître les avancées pour mieux avancer

En 2010, j’ai appelé le président Denis Sassou Nguesso à reconnaître officiellement le 28 novembre comme la Fête de la République. Il l’a fait, et il est important de le rappeler avec objectivité, même si je n’ai pas été invité à la cérémonie. Reconnaître un acte positif ne retire rien à l’exigence de vérité ni à la nécessité d’une transition apaisée.

Un moment décisif pour changer le cours de l’histoire

Ce 67 anniversaire intervient dans une période extrêmement sensible pour notre pays. Pourtant, c’est aussi une opportunité historique. Le peuple congolais a toujours démontré sa capacité à la résilience lorsque ses dirigeants savent s’élever au-dessus des divisions.

Face aux drames récents – notamment les exécutions sommaires qui ont profondément marqué la Nation – il est indispensable que la classe politique dépasse les préjugés et les rancœurs pour ouvrir une nouvelle page de notre histoire.

La TPSA/ToPeSA : la seule voie crédible pour une transition apaisée

Une seule dynamique politique est aujourd’hui en mesure de garantir une sortie de crise pacifique, inclusive et stable : la TPSA/ToPeSA – Transition Politique Sans Arbitraire / Transition Politique et Sociale Apaisée.

Elle constitue :

  • un cadre de réconciliation nationale ;
  • une plateforme de dialogue entre toutes les forces vives ;
  • une garantie de stabilité institutionnelle ;
  • une ouverture pour la jeunesse et les talents de demain ;
  • une base solide pour reconstruire un État moderne, juste et prospère ;
  • une voie diplomatiquement acceptable par nos partenaires internationaux.

L’autre alternative serait une dislocation progressive de la République, comme l’ont exprimé les populations de la Sangha et de la Likouala. Aucun responsable politique ne peut accepter cette dérive.

Un destin commun que nous devons assumer ensemble

Ma détermination est totale. Ma volonté demeure intacte : unir les Congolaises et les Congolais pour bâtir un avenir partagé, dans la paix, la justice et la prospérité.

Le Congo peut et doit redevenir ce qu’il a toujours été : le centre naturel du marché intérieur de l’Afrique centrale, un pays pivot, stable, moteur d’intégration et de croissance.

C’est ce que nous devons à notre histoire. C’est ce que nous devons à notre jeunesse. C’est ce que nous devons à la République.

Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
26 novembre 2025


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