
Crime d’État, duplicité politique et tentatives de diversion : Les vraies questions que Denis Sassou Nguesso doit affronter
"Alors que des vidéos anonymes sans fondement circulent pour accuser faussement le Président Modeste Boukadia d’avoir livré des armes à Ibala, aucune preuve n’étaye ces allégations, sinon les affabulations de ceux qui cherchent à fuir les vraies responsabilités et qui sont susceptibles d’être poursuivis en justice car il s’agit de la diffamation. La France est un État de droit. Ce n’est pas le Congo de Denis Sassou Nguesso. Ces manœuvres de diversion ne visent qu’à détourner l’attention de l’opinion publique des questions fondamentales restées sans réponse : les liens directs entre Denis Sassou Nguesso et Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi, les livraisons d’armes issues des FAC à des milices, et l’impunité orchestrée au plus haut sommet de l’État.
Le peuple congolais ne sera pas trompé : seule une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA) pourra restaurer l’État et faire éclater la vérité. (Service Presse CDRC).
Il faut rester concentré malgré les tentatives de diversion par des montages vidéo anonymes sans queue ni tête.
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A – Des questions claires sur des faits avérés qui appellent des réponses :
- Est-il vrai que M. Denis Sassou Nguesso a engagé des
mercenaires de la société française Aurel Technologies, avec pour
mission – prime à l’appui – de « capturer mort ou vif » Frédéric
Bintsamou alias Pasteur Ntoumi ?
Cette opération clandestine, confiée à d’anciens militaires français, s’est déroulée sous son autorité directe. Les faits sont documentés. - Comment expliquer qu’un homme officiellement recherché – Pasteur Ntoumi – puisse, dans le même temps, être autorisé à se présenter à une élection présidentielle au Congo, dans le pays même où il devait être capturé « mort ou vif » ?
- Pourquoi les partis politiques historiques tels que le RDD et le PSDC, créés dès 1990 avant la Conférence Nationale Souveraine, sont-ils interdits de participation à cette mascarade électorale, alors que le CNR – impliqué dans des exactions graves dans le Pool – peut, lui, présenter un candidat toujours recherché par les services français et congolais ?
B – Des preuves accablantes concernant les armes remises à Ntoumi :
Des éléments de preuve montrent que Frédéric Bintsamou, alias Pasteur
Ntoumi, a bien reçu des armes appartenant aux Forces Armées Congolaises
(FAC).
Lors de son procès, le général Norbert Dabira, Inspecteur
Général des Armées et plus haut gradé de l’armée, a déclaré sans
contrainte :
« C’est le général Nianga Mbouala qui avait remis les armes à Ntoumi. »
Cette affirmation révèle un crime d’État prémédité. Une question capitale demeure :
Qui a donné l’ordre au général Nianga Mbouala Ngatsé de livrer ces armes de guerre à Ntoumi ?
Le procureur de la République, M. Oko Ngakala, avait convoqué le général ainsi que son directeur de cabinet pour enquête. Mais Denis Sassou Nguesso est intervenu personnellement pour bloquer toute procédure judiciaire :
- Il a interdit au général Nianga Mbouala de se présenter à la justice.
- Seul son directeur de cabinet a été incarcéré sans jugement pendant trois ans, avant d’être libéré sans aucune explication.
Les armes livrées à Ntoumi ont servi à tuer des policiers et
des militaires au pont du Djoué et dans ses environs, ainsi qu’à
massacrer la population civile du Pool.
Ces faits ne sont ni inventés ni imaginés. Ils sont bien réels, documentés et connus.
Conclusion :
Qu’on ne s’y trompe pas : ces accusations anonymes et calomnieuses contre le Président Modeste Boukadia ne sont rien d’autre que des contre-feux désespérés pour échapper à la vérité.
Le Congo ne se relèvera pas dans le mensonge et la manipulation. Il ira vers la Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), seule voie crédible pour restaurer l’État, rétablir la justice et reconstruire durablement le vivre-ensemble.
Modeste BOUKADIA
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Brazzaville, le 29 juillet 2025 -17h55
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