4 octobre 2025

Appel à une enquête internationale sur les exécutions sommaires au Congo

APPEL À UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE SUR LES EXÉCUTIONS SOMMAIRES AU CONGO

Je m’interroge avec gravité : pourquoi les agents de la DGSP agissent-ils toujours cagoulés ? S’agit-il réellement de Congolais, ou bien d’étrangers recrutés pour exécuter une mission de terreur ? La facilité inhumaine avec laquelle ils tuent interroge profondément.

Un homme né et grandi à Poto-Poto peut-il vraiment abattre de sang-froid des jeunes du même quartier, puis rentrer chez lui et regarder ses enfants sans culpabilité ? Non. Tout, dans leur comportement, leur démarche, leur discipline, montre qu’il ne s’agit pas de Congolais, mais de combattants bien formés, vraisemblablement des mercenaires.

Cela prouve que Denis Sassou Nguesso a eu recours à des étrangers pour massacrer la jeunesse congolaise. En mettant le général Serge OBOA en première ligne, il entretient l’illusion que des Congolais assassinent leurs propres frères et sœurs, alors qu’en réalité, les exécuteurs sont en majorité des mercenaires, parmi lesquels des Rwandais et d’anciens membres des FAZ (Forces Armées Zaïroises).

Face à cette situation, une question légitime s’impose : l’ancien président Joseph Kabila et l’actuel président Paul Kagame peuvent-ils éclairer l’opinion publique sur la raison de la présence de Rwandais et d’anciens FAZ installés à Kintélé, au Congo-Brazzaville ?

J’appelle solennellement la communauté internationale – en particulier les Nations Unies, l’Union africaine et la Cour pénale internationale – à diligenter une enquête indépendante et impartiale non seulement sur les exécutions sommaires qui ensanglantent aujourd’hui le Congo, mais aussi sur le drame resté impuni des disparus du Beach.

Le peuple congolais a droit à la vérité et à la justice. Le monde, lui, a le devoir moral et politique de mettre fin à l’impunité d’un régime qui a fait du crime une méthode de gouvernement.

CONCLUSION – APPEL À LA VÉRITÉ ET À LA JUSTICE

J’appelle solennellement la communauté internationale – en particulier les Nations Unies, l’Union africaine et la Cour pénale internationale – à diligenter sans délai une enquête indépendante et impartiale sur les crimes qui ensanglantent le Congo-Brazzaville.

Cette enquête doit couvrir non seulement les exécutions sommaires perpétrées aujourd’hui par la DGSP et ses mercenaires, mais également le drame des disparus du Beach, resté jusqu’ici sans vérité ni justice. L’histoire ne peut continuer à être écrite sur le silence et l’oubli des victimes.

Le peuple congolais, profondément meurtri, a un droit imprescriptible : celui de connaître la vérité, de voir punis les auteurs et les commanditaires, et de reconstruire son avenir dans la paix et la dignité.

Le monde, quant à lui, a une responsabilité morale et politique : celle de mettre fin à l’impunité d’un régime qui a fait du crime une méthode de gouvernement. Ne pas agir, c’est être complice de ces atrocités.

Au nom de la mémoire des victimes, au nom des jeunes exécutés dans les rues, au nom de tous ceux qui ont disparu au Beach, nous demandons que justice soit rendue.

Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Le 04 octobre 2025


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