24 juillet 2025

CONGO. Les armes de la trahison : Qui a donné l'ordre ?

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Les armes de la trahison : Qui a donné l’ordre ?

Alors que les autorités françaises démentent formellement avoir conseillé Denis Sassou Nguesso dans sa gestion autoritaire du pays – notamment dans les crimes perpétrés contre les populations civiles à Ikongono et dans le Pool – une réalité s’impose : la tenue de l’élection présidentielle de 2026 n’a ni l’assentiment du peuple congolais, ni celui de ses partenaires européens.

À l’inverse, la proposition d’une Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA) suscite une adhésion populaire croissante, tant à l’intérieur qu’au sein de la diaspora.

Face à cet isolement grandissant, le président du PCT ressort une vieille recette : agiter la peur pour mieux régner.

Fidèle à ses méthodes, il délègue une fois encore son procureur Oko Ngakala pour orchestrer une opération de diversion, comme en témoigne cette publication sur Facebook dont le lien : https://www.facebook.com/share/p/19RvoM6fsx/?mibextid=wwXIfr

Mais plutôt que de fabriquer de faux coups d’État pour intimider l’opinion, nous demandons solennellement à M. Oko Ngakala de rouvrir enfin le dossier explosif de la remise des armes à Frédéric Bintsamou alias Ntoumi, afin que la vérité triomphe et que justice soit rendue aux victimes.

Lors de son procès, le général Norbert Dabira a lâché une phrase lourde de conséquences :
« C’est le général Nianga Mbouala qui avait remis les armes à Ntoumi. »
Derrière cette déclaration se cache un crime d’État prémédité. Car une question essentielle demeure :
Qui a donné l’ordre au général Nianga Mbouala Ngatsé de livrer des armes de guerre à Frédéric Bintsamou, alias Ntoumi ?

Le procureur de la République, M. Oko Ngakala, avait alors convoqué le général ainsi que son directeur de cabinet pour faire la lumière sur cette affaire. Mais très vite, Denis Sassou Nguesso est intervenu pour empêcher toute investigation sérieuse : il a interdit au général Nianga Mbouala Ngatsé de se présenter devant la justice.

Conséquence :

  • Le directeur de cabinet, seul bouc émissaire, fut entendu, puis incarcéré sans procès pendant trois ans.
  • À sa relaxe, il s’est exilé et poursuit aujourd’hui un doctorat au Sénégal. A-t-on acheté son silence ?

Pendant ce temps, les armes livrées à Ntoumi ont servi à massacrer des policiers, des militaires et des civils innocents, majoritairement des Laris, dans le département du Pool, jusque dans les faubourgs de Brazzaville, au pont du Djoué.

Mais l’affaire va plus loin encore.
Qui a donné l’ordre de retirer les forces armées du Pool au moment précis où ces crimes étaient en préparation ?
Pourquoi les militaires ont-ils été sommés de quitter la zone, laissant les populations désarmées face aux exactions des milices de Ntoumi ?

Ces faits sont connus, archivés, et ancrés dans la mémoire collective.
Nous exigeons aujourd’hui que M. Zéphyrin Raymond Mboulou, ministre de l’Intérieur, et le procureur Oko Ngakala, rouvrent ces dossiers enterrés.

Il est temps de mettre un terme au silence d’État.
Il est temps que les responsables rendent des comptes.

Le sang versé au pont du Djoué par Cozardio et dans le Pool par Ntoumi ne s’efface pas.
Il réclame des réponses.
Il crie justice.

Ceux qui ont donné les ordres devront répondre, tôt ou tard, devant le peuple et devant l’Histoire. 

Pour en finir avec les trahisons : la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA)

La seule issue viable, aujourd’hui, reste la mise en œuvre d’une Transition Politique Structurelle Apaisée, qui permettra :

  • Le rétablissement de relations diplomatiques équilibrées et respectueuses avec nos partenaires stratégiques (France, Union européenne, États-Unis, Israël, etc.), afin que le Congo sorte enfin de la liste noire des États-Unis et retrouve sa pleine souveraineté sur la scène internationale ;
  • La décentration administrative et financière des régions, avec des gouverneurs élus au suffrage universel direct, investis d’une légitimité populaire claire et d’une responsabilité effective dans la gestion territoriale ;
  • La transformation des territoires en pôles agricoles dynamiques, capables de nourrir le pays, d’exporter et surtout de créer des emplois massifs pour la jeunesse congolaise ;
  • L’intégration des compétences et talents de la jeunesse congolaise, qu’elle vive sur le territoire ou qu’elle revienne de la désimmigration, pour bâtir un projet national inclusif, ambitieux et porteur d’avenir.

Le temps est venu de reconstruire le Congo sur des bases saines, justes et équitables.
Loin des trahisons. Loin des mensonges. Loin des violences d’État.
 

Fait à Paris, le 23 juillet 202513h49
Modeste BOUKADIA
Président du CDRC – « Une Nation Pour Tous »


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