29 juillet 2025

Crime d'Etat, duplicité politique et tentatives de diversion : les vraies questions que Denis Sassou Nguesso doit affronter

Crime d’État, duplicité politique et tentatives de diversion : Les vraies questions que Denis Sassou Nguesso doit affronter  

"Alors que des vidéos anonymes sans fondement circulent pour accuser faussement le Président Modeste Boukadia d’avoir livré des armes à Ibala, aucune preuve n’étaye ces allégations, sinon les affabulations de ceux qui cherchent à fuir les vraies responsabilités et qui sont susceptibles d’être poursuivis en justice car il s’agit de la diffamation. La France est un État de droit. Ce n’est pas le Congo de Denis Sassou Nguesso. Ces manœuvres de diversion ne visent qu’à détourner l’attention de l’opinion publique des questions fondamentales restées sans réponse : les liens directs entre Denis Sassou Nguesso et Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi, les livraisons d’armes issues des FAC à des milices, et l’impunité orchestrée au plus haut sommet de l’État.
Le peuple congolais ne sera pas trompé : seule une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA) pourra restaurer l’État et faire éclater la vérité. (Service Presse CDRC).

Il faut rester concentré malgré les tentatives de diversion par des montages vidéo anonymes sans queue ni tête.

A – Des questions claires sur des faits avérés qui appellent des réponses :

  1. Est-il vrai que M. Denis Sassou Nguesso a engagé des mercenaires de la société française Aurel Technologies, avec pour mission – prime à l’appui – de « capturer mort ou vif » Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi ?
    Cette opération clandestine, confiée à d’anciens militaires français, s’est déroulée sous son autorité directe. Les faits sont documentés.
  2. Comment expliquer qu’un homme officiellement recherché – Pasteur Ntoumi – puisse, dans le même temps, être autorisé à se présenter à une élection présidentielle au Congo, dans le pays même où il devait être capturé « mort ou vif » ?
  3. Pourquoi les partis politiques historiques tels que le RDD et le PSDC, créés dès 1990 avant la Conférence Nationale Souveraine, sont-ils interdits de participation à cette mascarade électorale, alors que le CNR – impliqué dans des exactions graves dans le Pool – peut, lui, présenter un candidat toujours recherché par les services français et congolais ? 

B – Des preuves accablantes concernant les armes remises à Ntoumi :

Des éléments de preuve montrent que Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi, a bien reçu des armes appartenant aux Forces Armées Congolaises (FAC).
Lors de son procès, le général Norbert Dabira, Inspecteur Général des Armées et plus haut gradé de l’armée, a déclaré sans contrainte :

« C’est le général Nianga Mbouala qui avait remis les armes à Ntoumi. »

Cette affirmation révèle un crime d’État prémédité. Une question capitale demeure :

Qui a donné l’ordre au général Nianga Mbouala Ngatsé de livrer ces armes de guerre à Ntoumi ?

Le procureur de la République, M. Oko Ngakala, avait convoqué le général ainsi que son directeur de cabinet pour enquête. Mais Denis Sassou Nguesso est intervenu personnellement pour bloquer toute procédure judiciaire :

  • Il a interdit au général Nianga Mbouala de se présenter à la justice.
  • Seul son directeur de cabinet a été incarcéré sans jugement pendant trois ans, avant d’être libéré sans aucune explication.

Les armes livrées à Ntoumi ont servi à tuer des policiers et des militaires au pont du Djoué et dans ses environs, ainsi qu’à massacrer la population civile du Pool.
Ces faits ne sont ni inventés ni imaginés. Ils sont bien réels, documentés et connus.

Conclusion :

Qu’on ne s’y trompe pas : ces accusations anonymes et calomnieuses contre le Président Modeste Boukadia ne sont rien d’autre que des contre-feux désespérés pour échapper à la vérité.

Le Congo ne se relèvera pas dans le mensonge et la manipulation. Il ira vers la Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), seule voie crédible pour restaurer l’État, rétablir la justice et reconstruire durablement le vivre-ensemble.

Modeste BOUKADIA
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Brazzaville, le 29 juillet 2025 -17h55


25 juillet 2025

A propos de la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA)

par Modeste Boukadia 25 Juillet 2025, 19:21 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso

COMMUNICATION OFFICIELLE DU CDRC « Une Nation Pour Tous »

À propos de la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA)

Avant tout dialogue, pour éviter la cacophonie des interventions

À l’attention de :

Tous les partis politiques reconnus ou en voie de légalisation, les organisations patronales, les chefs d’entreprise, les syndicats, les associations d’élèves et d’étudiants, les confessions religieuses, les libres-penseurs de toute obédience, les influenceurs, les Individualités, la diaspora, les partenaires et amis du Congo,

Et surtout, à vous, Peuple Congolais,

À travers cette communication officielle, le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) s’adresse à vous avec respect, responsabilité et détermination afin de vous faire part du sens profond de notre engagement pour un changement politique clair : « L’Autre Politique« , celui qui vise à bâtir Une Nation Pour Tous.

L’heure n’est plus à l’inventaire des fautes du passé. Ce travail, nécessaire, viendra en temps voulu et relèvera des historiens, des juristes ou des analystes. Notre responsabilité, aujourd’hui, est de tracer une voie de sortie de crise pour notre pays.

En tant qu’acteurs politiques, portés par l’idéal de paix, d’unité nationale et de justice, nous proposons un cap : celui d’une Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA), condition indispensable à toute relance politique crédible et durable.

Un constat partagé

Le Congo traverse une crise profonde qui ne peut être résolue par des expédients conjoncturels. Cette crise est structurelle. Elle résulte d’une confusion persistante entre la gestion de l’État et les intérêts particuliers, souvent assimilés à des logiques familiales ou claniques.

Face à cette réalité préoccupante, il est temps d’initier un sursaut collectif. Ce sursaut, nécessairement patriotique, doit transcender les clivages politiques, ethniques ou générationnels, pour faire émerger une dynamique de réconciliation, de refondation et d’unité nationale.

Pourquoi une Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA)

Nous proposons la mise en place d’une transition politique de cinq (5) ans, placée sous le sceau du consensus national. Cette transition doit être préalable à tout dialogue, afin d’éviter les travers du passé, notamment les débats sans issue et les querelles de personnes qui ont plombé les espoirs nés de la Conférence Nationale Souveraine.

L’objectif est de poser un cadre clair, structuré, qui permettra de :

  • Réorganiser durablement les institutions ;
  • Rétablir la confiance entre l’État et les citoyens ;
  • Offrir un horizon de stabilité politique, sociale et économique.

Deux phases pour refonder l’État

1. Les trois premières années :

  • Réorganisation des institutions de l’État ;
  • Recensement général de la population et de l’habitat ;
  • Mise en place d’un fichier électoral fiable ;
  • Réforme de la justice et révision du code électoral ;
  • Démilitarisation de la police républicaine et redéfinition du cadre d’action de la gendarmerie ;
  • Décentralisation administrative et financière effective.

2. Les deux dernières années :

  • Consolidation des acquis institutionnels avec retour à la Constitution du 15 Mars 1992 amendée ;
  • Renforcement des mécanismes économiques et sociaux ;
  • Préparation et organisation d’élections crédibles, libres et transparentes.

Ce processus visera à restaurer la légitimité populaire et la légalité républicaine, condition sine qua non pour refonder le contrat social entre l’État et les citoyens.

Décentralisation, désimmigration et développement territorial

La ToPeSA/TPSA comportera également un axe stratégique sur la décentralisation, avec l’élection des gouverneurs de région. Cette mesure permettra une véritable politique de développement local, fondée sur l’initiative territoriale et la mobilisation des ressources régionales.

Cette dynamique favorisera également un processus de désimmigration, pour faciliter le retour des talents et des compétences de la diaspora, à l’image de la politique récemment engagée par le président du Gabon à l’égard des étudiants gabonais des États-Unis et du Canada.

Ne pas répéter les erreurs du passé

Le Congo ne peut plus se permettre des dialogues sans suite ou des transitions improvisées.
La ToPeSA/TPSA, par sa structure même, permet d’éviter ces errements, en assurant un cadre précis, inclusif et apaisé pour engager le pays vers l’avenir.

Un enjeu national… et international

La situation actuelle engage notre responsabilité collective, mais elle concerne aussi la place du Congo dans le monde.

Le classement de notre pays sur la liste noire des États-Unis, en raison des dérives du régime actuel, constitue un frein majeur à notre développement et à la mobilité de notre jeunesse. Il est donc urgent de restaurer l’image du Congo à l’international par un retour à l’État de droit.

Un appel à la responsabilité

Nous appelons le Parti Congolais du Travail (PCT) à faire preuve de hauteur de vue et à rompre avec la politique de surenchère, qui ne fait que retarder l’inévitable nécessité d’un changement profond.

Nous nous adressons avec clarté au Président Denis Sassou Nguesso :

Le moment est venu de poser un acte d’apaisement.
L’histoire jugera chacun. Nul ne peut diriger indéfiniment contre la volonté de son peuple.

Un message à la France

La relation entre le Congo et la France est ancienne. Elle ne doit pas être fragilisée par les choix conjoncturels d’un pouvoir déclinant.

Nous lançons un appel clair à la République française :
Il est temps de créer d’autres dynamiques, dans l’intérêt réciproque de nos deux peuples.

Le Congo doit s’ouvrir à de nouveaux partenariats stratégiques, ambitieux et équilibrés, sans pour autant renier les liens historiques dont Brazzaville fut un symbole lors de la France Libre.

Pour nos enfants, pour l’avenir du Congo

Nous lançons cet appel avec une conscience aigüe de notre responsabilité devant l’Histoire.

Que les Pères fondateurs de notre République et tous ceux qui ont servi ce pays, sous quelque forme que ce soit, nous accompagnent dans cette œuvre de refondation.

Fait à Paris, le 25 juillet 202514h25
Pour le CDRC « Une Nation Pour Tous

Modeste BOUKADIA
Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous« 


24 juillet 2025

Déclaration officielle de Modeste Boukadia, président du CDRC : "Une Nation Pour Tous"

par Modeste Boukadia 24 Juillet 2025, 18:13 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso

Déclaration officielle de Modeste Boukadia, Président du parti CDRC « Une Nation Pour Tous » 

Le général de Division Pierre OBA, ancien ministre de l’Intérieur et aujourd’hui Ministre d’État, ministre des Industries Minières et de la Géologie, a récemment déclaré — je cite :
« Modeste Boukadia aurait dû mourir en prison, mais on avait sous-estimé l’importance et le niveau de ses relations… Tel qu’il est parti, il ne nous lâchera plus ! » 

À cette déclaration pour le moins troublante, une question s’impose :
Qu’a donc fait Modeste Boukadia pour mériter de mourir en prison ? 

Pendant ce temps, les auteurs et responsables de crimes contre l’humanité, notamment dans l’affaire des « Disparus du Beach », n’ont jamais été inquiétés par la justice congolaise. Certains, comme le général Pierre OBA lui-même, continuent de vivre librement, sans jamais avoir connu les murs d’une cellule. Il est d’ailleurs utile de rappeler que ce même général avait envoyé son propre fils, depuis l’Afrique du Sud, solliciter l’aide et les relations internationales de Modeste Boukadia, afin de se faire disculper dans le dossier des Disparus du Beach. 

Ajoutons à cela un fait encore plus troublant : c’est depuis Brazzaville que Pierre OBA désignait lui-même comme représentant et porte-parole officiel à Paris et en Europe de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi, M. Joël Mafouta alias Mafouta 12. Paix à son âme. 

Ces faits sont connus. Et ils disent tout d’un système où l’impunité est la règle pour les criminels de guerre, tandis que l’on jette en prison ceux qui défendent une idée : celle d’un Congo réconcilié, décentralisé et gouverné selon les principes de justice, de développement et de dignité. 

C’est pourquoi, plus que jamais, la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA) s’impose comme la seule voie crédible pour faire émerger le nouveau Congo, fondé sur la décentralisation administrative et financière des régions.

Des régions qui deviendront les creusets d’investissements, de croissance et de création d’emplois pour et par la jeunesse congolaise, y compris celle de la diaspora revenue dans le cadre de la désimmigration

Faisons de nos régions les futurs paradis agricoles de l’Afrique.

Car il est temps que le Congo change de cap. Et il changera. 

Modeste Boukadia
Président du parti CDRC « Une Nation Pour Tous »
Le 24 juillet 2025 – 10h05


CONGO. Les armes de la trahison : Qui a donné l'ordre ?

Le

 

Les armes de la trahison : Qui a donné l’ordre ?

Alors que les autorités françaises démentent formellement avoir conseillé Denis Sassou Nguesso dans sa gestion autoritaire du pays – notamment dans les crimes perpétrés contre les populations civiles à Ikongono et dans le Pool – une réalité s’impose : la tenue de l’élection présidentielle de 2026 n’a ni l’assentiment du peuple congolais, ni celui de ses partenaires européens.

À l’inverse, la proposition d’une Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA) suscite une adhésion populaire croissante, tant à l’intérieur qu’au sein de la diaspora.

Face à cet isolement grandissant, le président du PCT ressort une vieille recette : agiter la peur pour mieux régner.

Fidèle à ses méthodes, il délègue une fois encore son procureur Oko Ngakala pour orchestrer une opération de diversion, comme en témoigne cette publication sur Facebook dont le lien : https://www.facebook.com/share/p/19RvoM6fsx/?mibextid=wwXIfr

Mais plutôt que de fabriquer de faux coups d’État pour intimider l’opinion, nous demandons solennellement à M. Oko Ngakala de rouvrir enfin le dossier explosif de la remise des armes à Frédéric Bintsamou alias Ntoumi, afin que la vérité triomphe et que justice soit rendue aux victimes.

Lors de son procès, le général Norbert Dabira a lâché une phrase lourde de conséquences :
« C’est le général Nianga Mbouala qui avait remis les armes à Ntoumi. »
Derrière cette déclaration se cache un crime d’État prémédité. Car une question essentielle demeure :
Qui a donné l’ordre au général Nianga Mbouala Ngatsé de livrer des armes de guerre à Frédéric Bintsamou, alias Ntoumi ?

Le procureur de la République, M. Oko Ngakala, avait alors convoqué le général ainsi que son directeur de cabinet pour faire la lumière sur cette affaire. Mais très vite, Denis Sassou Nguesso est intervenu pour empêcher toute investigation sérieuse : il a interdit au général Nianga Mbouala Ngatsé de se présenter devant la justice.

Conséquence :

  • Le directeur de cabinet, seul bouc émissaire, fut entendu, puis incarcéré sans procès pendant trois ans.
  • À sa relaxe, il s’est exilé et poursuit aujourd’hui un doctorat au Sénégal. A-t-on acheté son silence ?

Pendant ce temps, les armes livrées à Ntoumi ont servi à massacrer des policiers, des militaires et des civils innocents, majoritairement des Laris, dans le département du Pool, jusque dans les faubourgs de Brazzaville, au pont du Djoué.

Mais l’affaire va plus loin encore.
Qui a donné l’ordre de retirer les forces armées du Pool au moment précis où ces crimes étaient en préparation ?
Pourquoi les militaires ont-ils été sommés de quitter la zone, laissant les populations désarmées face aux exactions des milices de Ntoumi ?

Ces faits sont connus, archivés, et ancrés dans la mémoire collective.
Nous exigeons aujourd’hui que M. Zéphyrin Raymond Mboulou, ministre de l’Intérieur, et le procureur Oko Ngakala, rouvrent ces dossiers enterrés.

Il est temps de mettre un terme au silence d’État.
Il est temps que les responsables rendent des comptes.

Le sang versé au pont du Djoué par Cozardio et dans le Pool par Ntoumi ne s’efface pas.
Il réclame des réponses.
Il crie justice.

Ceux qui ont donné les ordres devront répondre, tôt ou tard, devant le peuple et devant l’Histoire. 

Pour en finir avec les trahisons : la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA)

La seule issue viable, aujourd’hui, reste la mise en œuvre d’une Transition Politique Structurelle Apaisée, qui permettra :

  • Le rétablissement de relations diplomatiques équilibrées et respectueuses avec nos partenaires stratégiques (France, Union européenne, États-Unis, Israël, etc.), afin que le Congo sorte enfin de la liste noire des États-Unis et retrouve sa pleine souveraineté sur la scène internationale ;
  • La décentration administrative et financière des régions, avec des gouverneurs élus au suffrage universel direct, investis d’une légitimité populaire claire et d’une responsabilité effective dans la gestion territoriale ;
  • La transformation des territoires en pôles agricoles dynamiques, capables de nourrir le pays, d’exporter et surtout de créer des emplois massifs pour la jeunesse congolaise ;
  • L’intégration des compétences et talents de la jeunesse congolaise, qu’elle vive sur le territoire ou qu’elle revienne de la désimmigration, pour bâtir un projet national inclusif, ambitieux et porteur d’avenir.

Le temps est venu de reconstruire le Congo sur des bases saines, justes et équitables.
Loin des trahisons. Loin des mensonges. Loin des violences d’État.
 

Fait à Paris, le 23 juillet 202513h49
Modeste BOUKADIA
Président du CDRC – « Une Nation Pour Tous »


"Les morts ne parlent pas"... Mais les vivants demandent des comptes

« Les morts ne parlent pas »… Mais les vivants demandent des comptes

« Les morts ne parlent pas », aime à répéter Denis Sassou Nguesso. Mais les vivants, eux, exigent des comptes.
Depuis le génocide du Pool jusqu’aux crimes d’Ikongono, les responsabilités sont connues. Le 17 juillet 2025, trois questions précises ont été posées à Denis Sassou Nguesso. À ce jour, silence total. Ce mutisme n’efface pas les faits : il les aggrave. Il faudra bien qu’un procès ait lieu, à l’image de Nuremberg, car il n’y aura pas de paix sans justice. La seule issue pour le Congo reste la Transition Politique Structurelle Apaisée : TPSA décliné en ToPeSA. »

Dans mon article du 17 juillet 2025 intitulé :
« Un peuple qui oublie son histoire est condamné à la revivre sans fin… »,

j’ai posé trois questions précises et directes à Monsieur Denis Sassou Nguesso, auxquelles il n’a, à ce jour, jamais répondu.

Ces questions sont les suivantes :

1. Monsieur Denis Sassou Nguesso,
Y a-t-il eu un procès pour annuler votre propre décision d’engager les mercenaires de la société française Aurel Technologies avec pour mission :
« Capturer mort ou vif Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi » ?
Cette opération secrète, confiée à d’anciens militaires français, s’est déroulée sous votre autorité directe. Les faits sont bien documentés.

2. Comment expliquez-vous qu’un homme officiellement recherché « mort ou vif » par vos propres services puisse, dans le même temps, être candidat à une élection présidentielle dans le pays même où il est censé être capturé ?

3. Pourquoi les partis historiques comme le RDD de Joachim Yhombi-Opango et le PSDC, créés dès 1990 avant la Conférence Nationale Souveraine, sont-ils interdits de présenter des candidats à cette parodie d’élection, alors que le CNR, responsable d’exactions dans le Pool, peut, lui, présenter un candidat toujours recherché par les services français et congolais ?

Ces trois questions restent, à ce jour, sans réponse.

Ni Denis Sassou Nguesso, qui avait personnellement commandité cette opération visant à « capturer mort ou vif Frédéric Bintsamou », ni Frédéric Bintsamou lui-même, sur qui continue de courir ce mandat, n’ont daigné apporter le moindre éclaircissement.

Dès lors, devons-nous comprendre que le génocide commis dans le Pool a été l’œuvre conjointe de ces deux hommes : Denis Sassou Nguesso et Frédéric Bintsamou ?

Et puisque Denis Sassou Nguesso répète souvent :
« Ce que je fais, c’est parce que la France me le demande »,
faut-il en conclure que cette tragédie du Pool a été commanditée ou couverte par la France ?

Est-ce pour cela que Denis Sassou Nguesso a choisi une société française, Aurel Technologies, pour mener cette opération, en ordonnant d’« éliminer ou capturer » Pasteur Ntoumi ?

Est-ce aussi pour cela qu’il se plaît à rappeler cyniquement :
« Les morts ne parlent jamais » ?

Qu’à cela ne tienne, disons-le sans détour : les donneurs d’ordre comme leurs exécutants, tous ceux qui se sont rendus complices des crimes d’Ikongono et du Pool, seront traduits en justice. Ce ne sera pas un simple vœu pieux, mais une exigence historique. À l’image du Tribunal de Nuremberg, qui a jugé les crimes contre l’humanité après la Seconde Guerre mondiale, un procès aura bien lieu.
C’est pourquoi, quoi qu’on en dise, la seule issue pour le Congo reste la Transition Politique Structurelle Apaisée, déclinée en ToPeSA : donnons au Congo la TPSA. »

Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
Le 21 juillet 2025 – Le 21 juillet 2025 – 16h06


CONGO : Un peuple qui oublie son histoire est condamné à la revivre sans fin...

CONGO : Un peuple qui oublie son histoire est condamné à la revivre sans fin...

par Modeste Boukadia 24 Juillet 2025, 16:44 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso mbochisation

Un peuple qui oublie son histoire est condamné à la revivre sans fin…

"Le Congo-Brazzaville vit sous un régime où la justice est à géométrie variable, les crimes d’État sont recyclés en stratégies politiques et les complicités internationales servent de bouclier à l’impunité.

Depuis plus de quarante ans, Denis Sassou Nguesso gouverne par la peur, le mensonge d’État et la manipulation des institutions.
Aujourd’hui, face à l’organisation d’une nouvelle farce électorale en 2026, il est temps de rappeler les faits, les crimes non jugés, et les dérives dénoncées à la fois par les Congolais eux-mêmes et par la communauté internationale.
Le temps de la vérité approche. Et avec lui, celui du procès. de type Nuremberg ?"

Question directe à Denis Sassou Nguesso :

Y a-t-il eu un procès pour annuler votre propre décision d’engager les mercenaires de la société française Aurel Technologies avec pour mission : « Capturer mort ou vif Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi » ?

Cette opération secrète, confiée à des ex-militaires français, s’est déroulée sous votre autorité directe. Elle est documentée dans plusieurs enquêtes journalistiques, notamment :

Congo-Brazzaville : une opération top secrète de Sassou Nguesso dans le PoolMediapart.

Deuxième question :

Comment expliquez-vous qu’un homme officiellement recherché « mort ou vif » puisse, dans le même temps, être candidat à une élection présidentielle dans le pays même où il est censé être capturé ?
Cette absurdité révèle l’ampleur du cynisme politique qui règne sous votre régime.

Troisième question :

Pourquoi les partis historiques comme le RDD de Joachim Yhombi-Opango et le PSDC, créés en 1990 avant la Conférence Nationale Souveraine, sont-ils interdits de présenter des candidats à cette parodie d’élection, alors que le CNR, responsable d’exactions dans le Pool, peut présenter un candidat toujours recherché par les services français et congolais ?

Faut-il comprendre que, dans votre système, seuls ceux qui ont du sang sur les mains peuvent prétendre au pouvoir ?

Des faits graves déjà sanctionnés par les États-Unis

Le chaos politique et judiciaire que traverse le Congo-Brazzaville ne peut être dissocié de la tension internationale actuelle.

Déjà, le 27 juillet 2020, sous la présidence de Donald Trump, le Congo-Brazzaville a été inscrit pour la première fois sur la liste noire des États-Unis pour ses « connexions dangereuses avec des groupes terroristes ».

Cette décision faisait suite à des révélations concernant la délivrance illégale et massive de passeports diplomatiques, de service et ordinaires congolais à des organisations comme le Hezbollah, le Hamas et les Houtis, toutes trois en lien avec l’Iran.

Face à cette dérive, un ancien ministre français de la Défense, devenu ministre des Affaires étrangères, avait personnellement alerté Denis Sassou Nguesso en ces termes :

« Sur la trop grande facilité de distribution des passeports de tous types… »

Une récidive en 2025

Le 5 juin 2025, toujours sous l’administration Trump, le Congo a été de nouveau inscrit sur la liste noire américaine pour les mêmes motifs :

  • Financement du terrorisme,
  • Complicité avec des groupes classés terroristes,
  • Distribution incontrôlée de passeports diplomatiques à des réseaux terroristes internationaux.

Ces faits relèvent de violations graves des engagements internationaux pris par le Congo, notamment dans le cadre du Traité de Rio élargi, mis en place après les attentats du 11 septembre 2001 pour lutter contre le terrorisme global.

La confession de Lekoundzou : un avertissement ignoré

Pour ceux qui douteraient encore, ou feindraient de ne pas savoir ou encore préfèrent détourner le regard, il suffit de relire le document-testament de Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba, membre fondateur du PCT et compagnon de route de Sassou Nguesso.
Son texte, « Document à l’adresse du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, des cadres civils et militaires », publié dans Afrique Education n°364 du 16 au 31 mars 2013, alerte sur les dérives du régime et appelle à un sursaut patriotique. (Lire : Mediapart – Document Lekoundzou)

Le peuple réclame un procès de type Nuremberg

On ne peut pas éternellement cacher la poussière sous le tapis. À force d’impunité, le peuple congolais réclame aujourd’hui un procès de type Nuremberg pour solder les comptes des crimes politiques, économiques et militaires commis depuis plus de 40 ans.

La solution : une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA / ToPeSA)

La seule issue pour restaurer la paix civile, rétablir l’État et garantir la sécurité collective, c’est une Transition Politique Structurelle Apaisée.

Sans cela, le Congo restera prisonnier des mêmes tragédies.

Modeste Boukadia

Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)

« Une Nation Pour Tous »
Le 17 juillet 2025 – 14h45


14 juillet 2025

Quand le Congo devient un maillon des réseaux internationaux troubles : la responsabilité du clan Sassou Nguesso

Quand le Congo devient un maillon des réseaux internationaux troubles : la responsabilité du clan Sassou Nguesso
Par Modeste Boukadia, Président du CDRC – Le 14 juillet 2025 – 12h22

Parmi ces groupes figurent notamment le Hezbollah, le Hamas et les Houtis du Yémen, identifiés comme des partenaires officieux du régime de Denis Sassou Nguesso à travers des circuits financiers et des complicités diplomatiques.

Des passeports diplomatiques congolais offerts à des groupes classés terroristes

Selon plusieurs sources diplomatiques et des révélations relayées par des services de renseignement occidentaux, Denis Sassou Nguesso a facilité la distribution de passeports diplomatiques congolais à des membres ou proches du Hezbollah, du Hamas et des Houtis, permettant ainsi à ces individus de circuler librement en Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest et dans certains États du Golfe.

Déjà en 2015, un ministre français de la Défense (puis des Affaires étrangères), avait personnellement alerté Denis Sassou Nguesso sur cette dérive, dénonçant « la trop grande facilité de distribution des passeports diplomatiques congolais à des entités non recommandables », selon des notes diplomatiques restées confidentielles mais confirmées par plusieurs sources.

Les lois américaines en action : Traité de Rio élargi et Patriot Act

Les sanctions américaines contre le Congo s’inscrivent dans le cadre du Traité de Rio élargi après le 11 septembre 2001, et dans l’application du Patriot Act, qui permet de sanctionner les États soupçonnés de soutenir des groupes terroristes ou d’en faciliter la logistique.
En inscrivant le Congo sur la liste noire, les États-Unis ont gelé certains avoirs congolais et interdit à plusieurs entreprises liées à Sassou Nguesso d’accéder aux marchés financiers internationaux.

Pendant ce temps, les Congolais, eux, n’ont pas de papiers d’identité

Paradoxalement, alors que des passeports diplomatiques sont délivrés à des entités étrangères dangereuses, les citoyens congolais, les opposants politiques, et même les responsables des partis reconnus n’ont ni passeport, ni carte nationale d’identité, ni carte d’électeur.
C’est ce qu’a rappelé le Président du CDRC, Modeste Boukadia, lors de son intervention à l’émission Ebaka Show (à voir ici : https://www.facebook.com/share/v/1FonsmTKyZ/).

Pour Denis Sassou Nguesso, seuls les membres du Hezbollah, du Hamas et des Houtis ont droit à des passeports congolais… car ce sont eux qui lui assurent aujourd’hui sa survie au pouvoir, en échange d’une part des ressources du Congo.

Les Cobras impliqués dans le massacre du 7 octobre

Enfin, des images diffusées par la chaîne israélienne i24News ont montré des combattants des milices Cobras du PCT, formés et armés dans les années 1990 sous la direction de Sassou Nguesso, parmi les groupes présents lors des violences du 7 octobre 2023 en Israël.
Ces informations, encore en cours de vérification par les agences de renseignement, posent la question d’une implication indirecte du régime congolais dans des opérations d’exportation de violence bien au-delà de ses frontières.

Conclusion : une Transition Politique Structurelle Apaisée (TOPESA) est la seule issue

Face à cette situation devenue insoutenable, où l’État congolais est transformé en plateforme logistique d’intérêts criminels internationaux, il est urgent de mettre en place une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), que nous appelons TOPESA.

Le Congo doit cesser d’être le maillon faible de la sécurité régionale et internationale.
La confiscation de l’État par un clan au service d’intérêts étrangers met en péril la stabilité non seulement du Congo, mais de toute l’Afrique centrale.

Le temps est venu d’un sursaut collectif pour restaurer la souveraineté nationale, reconstruire l’État de droit et rendre aux Congolais leur droit fondamental à l’identité, à la citoyenneté et à la sécurité.

Si nous ne le faisons pas maintenant, qui le fera à notre place ? Et si nous attendons demain, ne sera-t-il pas trop tard ?

Modeste Boukadia
Président du CDRC – « Une Nation Pour Tous »
Brazzaville / Paris, le 14 juillet 2025


CONGO. Interrogation : Deux poids, deux mesures : Quand l'insulte devient légitime selon l'ethnie

CONGO. Interrogation : Deux poids, deux mesures : Quand l'insulte devient légitime selon l'ethnie

par Modeste Boukadia 14 Juillet 2025, 10:28 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso

INTERROGATION | Deux poids, deux mesures : Quand l’insulte devient légitime selon l’ethnie
Par Modeste Boukadia, Président du CDRC « Une Nation Pour Tous » – Le 14 juillet 2025 – 10h52 

"Pendant des années, les partisans du pouvoir en place ont eu le loisir d’insulter, d’humilier et de diffamer les opposants politiques sans que personne ne s’en émeuve, ni à Paris ni à Brazzaville. Mais aujourd’hui, lorsque l’opinion publique ose qualifier Denis Sassou Nguesso et son clan de « Nazis » pour désigner la brutalité de leur gouvernance et la destruction méthodique du Congo, c’est le tollé général. On crie à l’outrage, on menace, on diabolise ceux qui osent parler. Pourtant, le véritable scandale n’est pas dans les mots employés, mais dans les faits : la politique tribale, les violations massives des droits humains et la captation des ressources par un régime devenu hors de contrôle. Ce texte pose la question de fond : Peut-on continuer à accepter l’indignation sélective et le deux poids, deux mesures dans le débat congolais ? 

Quand les affiliés de Denis Sassou Nguesso, résidant en France et grassement rémunérés par le Parti Congolais du Travail (PCT), insultaient publiquement le Président du CDRC, Modeste Boukadia, en le traitant de « Nazi », personne ne trouvait à redire. 

De Paris à Brazzaville, certains applaudissaient même avec complaisance.

Pire encore : ceux qui se livraient à ces insultes étaient ensuite invités sur les plateaux des médias français, sans que personne ne s’interroge sur la gravité de leurs propos. Le PCT, quant à lui, observait en silence, un large sourire aux lèvres, satisfait de voir ses adversaires diffamés et salis. 

Mais aujourd’hui, alors que l’on regarde la situation humanitaire dramatique du Congo, alors que l’on constate les pillages organisés des ressources publiques, les violences contre les populations civiles, les exécutions sommaires, les détentions arbitraires, les passeports diplomatiques distribués à des groupes classés terroristes…
Il devient évident que Denis Sassou Nguesso, ses enfants et les cadres du PCT ont transformé l’État congolais en une machine de prédation systématique. 

Et soudain, ceux-là mêmes qui cautionnaient les injures d’hier crient au scandale ! 

Aujourd’hui, dans les couloirs de l’opinion publique, une comparaison lourde de sens circule : Denis Sassou Nguesso et son clan sont identifiés comme des « Nazis », c’est-à-dire comme des oppresseurs d’un peuple qu’ils affament, violentent et sacrifient pour leur seul maintien au pouvoir. 

Et là, tout le monde s’indigne !

Les menaces pleuvent, les invectives se multiplient, certains vont jusqu’à appeler à l’emprisonnement de ceux qui osent faire ce parallèle. 

Mais où étaient-ils hier, quand d’autres subissaient ces attaques sans que personne ne bouge le petit doigt ? Et surtout, rappelons-le : ceux que l’on calomniait hier n’ont jamais été aux commandes du pays. Ils n’ont ni gouverné, ni participé à la mise en place du système que le clan Sassou Nguesso a instauré depuis plusieurs décennies. Ce sont bien les tenants du pouvoir actuel qui ont fabriqué cette situation de crise, d’exclusion et de dérive ethnique. Qu’ils assument donc la responsabilité de l’État qu’ils ont façonné. 

Le RDD est aujourd’hui traité de parti « tribal » – comme en témoigne cette vidéo publique (voir ici). Soit. 

Mais remettons les faits à leur juste place :
Le tribalisme politique au Congo n’est pas une invention récente ni le fait d’un parti d’opposition. 

Le véritable artisan du tribalisme institutionnalisé, c’est Denis Sassou Nguesso lui-même, Président du Parti Congolais du Travail (PCT), qui en a fait un outil stratégique pour asseoir son pouvoir.

C’est lui qui a érigé le repli ethnique en méthode de gouvernance.

C’est lui qui a construit un système basé sur la division communautaire, la cooptation clanique et l’exclusion d’une partie du peuple congolais des responsabilités politiques et économiques. 

Le tribalisme n’est donc pas un accident de parcours ni un simple stigmate dans le débat politique congolais.
Il est devenu, sous le régime de Denis Sassou Nguesso, une idéologie d’État.

Une idéologie fondée sur la fragmentation du tissu national, destinée à empêcher l’unité des Congolais et à prolonger un règne devenu minoritaire, illégitime et prédateur. 

Que l’on cesse donc de détourner le débat ou de diaboliser ceux qui dénoncent ce système !

Le vrai problème, ce n’est pas le RDD, ni un autre parti.
Le problème, c’est l’instrumentalisation du tribalisme par le pouvoir en place, depuis des décennies, pour maintenir un régime agonisant au sommet d’un pays qu’il appauvrit. 

Alors posons clairement la question :

Serait-il donc normal qu’on insulte un Lari en le traitant de « Nazi » et que tout le monde trouve cela acceptable ? Mais lorsqu’on utilise le même terme pour qualifier les agissements du clan Sassou Nguesso, devenu une minorité prédatrice d’un peuple, cela deviendrait subitement un crime ? 

Ce deux poids, deux mesures ne peut plus durer.
L’histoire retiendra ceux qui se sont tus quand des crimes étaient commis, comme elle retiendra ceux qui ont eu le courage de dénoncer les dérives totalitaires d’un régime devenu hors de contrôle. 

Conclusion : L’urgence du sursaut national 

Le Congo ne pourra sortir de l’impasse qu’en mettant en place, sans délai, une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), appelée aussi TOPESA : un processus inclusif et pacifique qui permettra de refonder les institutions, d’arrêter la spirale de l’exclusion ethnique et de restaurer l’unité nationale. 

À chacun de choisir son camp. 

Modeste Boukadia
Président du CDRC – « Une Nation Pour Tous« 
Brazzaville / Paris, le 14 juillet 2025


13 juillet 2025

TPSA (TOPESA) : Donnons, Allons vers...

TPSA / TOPESA : Donnons, Allons vers…

TPSA / TOPESA : Donnons, Allons vers…
Par Modeste Boukadia, Président du CDRC – Le 13 juillet 2025 – 10h57

Dans mon article publié le 8 juillet 2025, intitulé « Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée », j’ai proposé une définition claire de la Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA).
Il s’agit d’une transition pacifique mais profondément réformatrice, qui vise à :

  • Refonder l’État,
  • Réconcilier la nation,
  • Instaurer une nouvelle gouvernance démocratique et durable.

Aujourd’hui, la gravité de la situation que traverse notre pays ne doit plus être vue uniquement comme un drame, mais comme une opportunité historique.
Car qui aurait pu imaginer que le Congo-Brazzaville, qui fut la Capitale de la France Libre en 1940, deviendrait, en 2025, un État inscrit sur la liste noire des États-Unis, soumis à des sanctions fédérales liées au Traité de Rio réactivé en 2001 après les attentats du 11 septembre (cf. Traité interaméricain d’assistance réciproque – TIAR ou Traité de Rio, signé en 1947 et réaffirmé par les États-Unis après 2001 pour des mesures de sécurité régionale).

Cette mise à l’index n’est pas un simple fait conjoncturel. Elle traduit un changement de paradigme dans les relations internationales.
L’actuelle dynamique géopolitique mondiale, notamment impulsée par la doctrine américaine MAGA (Make America Great Again), impose une recomposition des alliances et des rapports de force.

Dans ce contexte, l’Afrique ne peut plus rester spectatrice. Elle doit s’affirmer comme un acteur souverain de la régulation du monde de demain.

Le rôle du Congo dans ce basculement

Le Congo, pour sa part, doit réapprendre à jouer un rôle moteur. Comme il le fit en 1940 en devenant la base arrière de la résistance mondiale contre le nazisme, Brazzaville doit redevenir un symbole de résilience et de refondation politique.

Le moment est venu de bâtir une union nationale sincère et courageuse, pour non seulement reconstruire le pays, mais aussi participer à la refondation du système international multipolaire en gestation.

Car plus que jamais, le sort de l’Europe, de la France, de l’Occident est désormais lié à celui de l’Afrique – et pourquoi pas, à celui du Congo-Brazzaville ?


TPSA devient TOPESA : « Donnons, allons vers… »

Le sigle TPSA, prononcé ToPeSA, prend un sens particulier au Congo :
TOPESA en lingala signifie « Donnons, allons vers… ».

C’est bien de cela qu’il s’agit :

  • Donner le meilleur de nous-mêmes
  • Aller vers une transformation réelle

Ce que nous allons donner, vers où nous allons :

Introduction

TOPESA = le temps du changement est venu.
Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes, aller vers l’horizon d’un nouveau Congo et d’une Afrique réconciliée avec son rôle dans l’humanité.

Développement

1. Donner le meilleur pour la Paix

Le monde est à un tournant géopolitique majeur :

  • Occident contre BRICS,
  • Redéfinition des alliances et des priorités stratégiques.

Le Congo doit se positionner en acteur de médiation et de paix, non en source d’instabilité.

2. Donner le meilleur pour l’Afrique

Il faut sortir de la logique historique de la prédation, pour entrer dans une Francophonie de réciprocité et d’équilibre, où les relations entre la France et l’Afrique reposent sur le respect mutuel et les intérêts partagés (cf. Charte de la Francophonie, Déclaration de Bamako 2000).

3. Donner le meilleur pour le Congo

Changer de régime :

  • Passer de la dictature à la démocratie,
  • Installer une Transition Politique Structurelle Apaisée, dans le respect des principes universels des droits de l’homme (cf. Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, Charte africaine des droits de l’homme de 1981).

4. Donner le meilleur pour l’Avenir

Changer d’attitude :

  • Renoncer à la fatalité,
  • Affirmer notre droit à l’autodétermination et au progrès, en mobilisant notre jeunesse et nos compétences.

Conclusion

Le Congo-Brazzaville n’est pas seul dans cette dynamique.
Notre pays peut devenir un exemple et un acteur pivot du changement planétaire en cours, à condition de prendre la décision historique de la TPSA/TOPESA.

Ce n’est pas seulement une nécessité nationale, c’est une urgence planétaire.

Le 13 juillet 2025
Modeste Boukadia
Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous »

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Références :

  • Traité de Rio (TIAR) : Traité interaméricain d’assistance réciproque, signé en 1947, réactivé en 2001 après les attentats du 11 septembre.
  • Déclaration de Bamako (2000) : Texte fondateur pour la démocratie dans l’espace francophone.
  • Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981)
  • Déclaration universelle des droits de l’homme (1948)
  • Charte des Nations Unies (1945), articles 1 & 2 : respect des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes

10 juillet 2025

Congo : Quand le pouvoir avoue l'échec : l'urgence d'une Transition Politique Structurelle Apaisée

Quand le pouvoir avoue l’échec : l’urgence d’une Transition Politique Structurelle Apaisée
Par Modeste Boukadia, Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous » – Le 10 juillet 2025 – 14h32

L’aveu choc du régime : le pays est en crise, la Transition s’impose

Pour la première fois, un ministre en exercice du régime en place admet publiquement l’ampleur de la crise nationale. Cette reconnaissance tardive confirme la pertinence des propositions portées depuis plus d’une décennie par le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC). Face à une impasse structurelle, seule une Transition Politique Structurelle Apaisée peut ouvrir la voie à une véritable refondation du Congo.

Christian Yoka, ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, expert reconnu du financement du développement et ancien directeur Afrique de l’Agence Française de Développement, vient de déclarer publiquement :

« Notre pays traverse une réelle situation de crise qui met en danger l’avenir de nous tous… »
Source vidéo : Facebook

Cette affirmation, aussi lucide que tardive, sonne comme un aveu. Car ce que Monsieur Yoka découvre aujourd’hui, le CDRC le dénonçait déjà en 2013, avec à la clé des propositions claires, structurantes et courageuses.

Mais à l’époque, proposer une voie de sortie, parler de reconstruction du pays par une Transition Politique Structurelle Apaisée, valait à ceux qui portaient cette voix d’être arrêtés, emprisonnés, torturés. J’en sais quelque chose, ayant été victime de cette brutalité d’un pouvoir qui refusait alors d’entendre ce qu’il proclame aujourd’hui.

Une crise nationale reconnue par ses propres auteurs

Le fait qu’un ministre en exercice du Parti Congolais du Travail (PCT) reconnaisse ouvertement la profondeur de la crise nationale valide, a posteriori, la justesse des constats du CDRC. Cela souligne surtout une évidence :
l’effondrement du modèle politique actuel n’est plus une opinion d’opposant, mais un constat institutionnel.

Dès lors, la question n’est plus de savoir s’il faut changer, mais comment le faire durablement, pacifiquement et efficacement.

La Transition Politique Structurelle Apaisée : une feuille de route claire

Le CDRC porte depuis plus de dix ans un projet de refondation nationale, articulé autour de trois piliers majeurs :

  1. La décentralisation administrative et financière : remettre les régions au cœur de l’action publique, sous l’autorité de gouverneurs élus, avec des ressources budgétaires propres. Cela permettra de créer des emplois endogènes, ancrés dans les réalités locales, et de favoriser des investissements ciblés.
  2. La désimmigration productive : favoriser le retour volontaire et encadré des cadres et experts de la diaspora congolaise. Formés à l’étranger, ces talents constituent une richesse stratégique pour la reconstruction du pays.
  3. Le désenclavement des territoires : sans routes, sans infrastructures, aucun développement n’est possible. Créer un marché intérieur viable passe par l’interconnexion des régions et une politique d’aménagement du territoire ambitieuse.

Une évidence historique : reconstruire le Congo par le consensus

Ce que l’histoire retiendra, c’est que ceux qui furent muselés hier pour avoir vu clair et proposé des solutions justes sont aujourd’hui rejoints, dans le constat, par ceux qui étaient au pouvoir. Il est encore temps d’agir, non dans la vengeance, mais dans la responsabilité collective. Car il ne s’agit pas d’un débat idéologique, mais d’un devoir générationnel envers nos enfants et petits-enfants.

Une dernière chance pour l’unité nationale

Il n’y a plus d’alternative : le Congo ne s’en sortira que par une Transition Politique Structurelle Apaisée.
Tout retard supplémentaire ne fera qu’aggraver la fracture nationale, économique et sociale.

J’en appelle solennellement à toutes les forces vives, y compris celles qui sont aujourd’hui encore dans l’appareil d’État, à rejoindre cette voie de sagesse, de justice et d’avenir.

Modeste BOUKADIA
Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous »


8 juillet 2025

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée

8 Juillet 2025, 15:10 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville PCT Sassou Nguesso

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée
Par Modeste BoukadiaPrésident du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) « Une Nation Pour Tous » – Le 08 juillet 2025 – 10h41

"Alors que le Congo s’enfonce dans une crise diplomatique, économique et morale sans précédent, l’heure n’est plus aux faux-semblants ni aux solutions superficielles. L’inscription du pays sur la liste noire des États-Unis est un signal d’alarme. Elle exige une réponse à la hauteur des enjeux : une véritable refondation de l’État par une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA). Ce processus ne doit pas être confondu avec une simple Transition Politique Apaisée que je proposais au départ et que j’ai fait évoluer, souvent vide de contenu. Voici pourquoi la nuance n’est pas seulement sémantique, mais profondément stratégique pour l’avenir du Congo."

La gravité de la situation que traverse notre pays n’autorise plus les discours creux ni les postures arrogantes de ceux qui cherchent à se rendre visibles sans apporter de solutions. Dans notre culture, ceux-là sont appelés Nkazi vuluka songo buani (les pédants) — une expression qui renvoie à ceux qui gesticulent pour exister. Il est temps de dépasser ces comportements stériles.

Le Congo est désormais inscrit sur la liste noire des États-Unis, avec des conséquences diplomatiques, économiques, financières et sociales lourdes, qui aggravent encore l’isolement international du pays. Face à ce constat alarmant, seule une reconstruction en profondeur de l’État peut permettre de redresser la situation. Cette reconstruction doit passer par une Décentralisation Administrative et Financière effective, avec des gouverneurs régionaux disposant de moyens réels pour créer des emplois, valoriser les talents de la jeunesse – y compris ceux de la diaspora – et impulser un véritable retour des compétences dans le cadre d’une politique de désimmigration active.

C’est dans cette optique que je propose sans relâche une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA). Voici, en toute clarté, la différence entre la TPSA et ce que d’autres appellent encore une « Transition Politique Apaisée ».

Transition Politique Apaisée

Une approche minimaliste, souvent superficielle

Définition : Il s’agit d’un processus de changement de régime ou de gouvernance sans violence, fondé sur le dialogue et un consensus de base.

Caractéristiques :
• Absence de conflit armé ou de répression majeure.
• Ouverture d’un dialogue ou d’une concertation nationale.
• Implication des forces politiques et sociales.
• Volonté d’éviter le chaos ou l’effondrement.

Limites :
Processus souvent temporaire, parfois opportuniste.
Pas de transformation profonde du système politique ou institutionnel.
• Risque de perpétuer les mêmes logiques, en changeant seulement les visages.
• Ne garantit ni la justice, ni la refondation démocratique de l’État.

Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA)

Une réponse sérieuse et durable à une crise systémique

Définition : C’est une transition pacifique mais profondément réformatrice, qui vise à refonder l’État, à réconcilier la nation, et à instaurer une nouvelle gouvernance démocratique et durable.

Caractéristiques :
• Apaisée : fondée sur le dialogue national inclusif.
• Structurelle : transformation réelle et en profondeur des institutions.
• Réforme constitutionnelle pour instaurer un nouvel équilibre des pouvoirs.
• Refondation de l’armée, de la justice, de l’administration.
• Lutte systémique contre la corruption et les réseaux clientélistes.
• Mise en place de mécanismes de reddition de comptes.
• Justice transitionnelle : vérité, réparation, réconciliation.

Avantages :

Répond aux réalités spécifiques du Congo, marqué par une dictature prolongée et l’effondrement de l’État de droit.

• Permet une refondation républicaine durable, pas une simple transition cosmétique. 

• Favorise une stabilité à long terme par la reconstruction des institutions.

En résumé

  • Une Transition Politique Apaisée peut suffire dans un contexte post-électoral tendu, mais elle n’est pas à la hauteur des enjeux du Congo d’aujourd’hui.
  • Seule une Transition Politique Structurelle Apaisée permet d’enclencher un véritable processus de reconstruction nationale et de rupture avec le passé.

C’est pourquoi nous devons être exigeants : le Congo ne peut plus se contenter d’un replâtrage. Il lui faut une refondation.

Modeste Boukadia,

Président du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) « Une Nation Pour Tous«