10 juillet 2025

Congo : Quand le pouvoir avoue l'échec : l'urgence d'une Transition Politique Structurelle Apaisée

Quand le pouvoir avoue l’échec : l’urgence d’une Transition Politique Structurelle Apaisée
Par Modeste Boukadia, Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous » – Le 10 juillet 2025 – 14h32

L’aveu choc du régime : le pays est en crise, la Transition s’impose

Pour la première fois, un ministre en exercice du régime en place admet publiquement l’ampleur de la crise nationale. Cette reconnaissance tardive confirme la pertinence des propositions portées depuis plus d’une décennie par le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC). Face à une impasse structurelle, seule une Transition Politique Structurelle Apaisée peut ouvrir la voie à une véritable refondation du Congo.

Christian Yoka, ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, expert reconnu du financement du développement et ancien directeur Afrique de l’Agence Française de Développement, vient de déclarer publiquement :

« Notre pays traverse une réelle situation de crise qui met en danger l’avenir de nous tous… »
Source vidéo : Facebook

Cette affirmation, aussi lucide que tardive, sonne comme un aveu. Car ce que Monsieur Yoka découvre aujourd’hui, le CDRC le dénonçait déjà en 2013, avec à la clé des propositions claires, structurantes et courageuses.

Mais à l’époque, proposer une voie de sortie, parler de reconstruction du pays par une Transition Politique Structurelle Apaisée, valait à ceux qui portaient cette voix d’être arrêtés, emprisonnés, torturés. J’en sais quelque chose, ayant été victime de cette brutalité d’un pouvoir qui refusait alors d’entendre ce qu’il proclame aujourd’hui.

Une crise nationale reconnue par ses propres auteurs

Le fait qu’un ministre en exercice du Parti Congolais du Travail (PCT) reconnaisse ouvertement la profondeur de la crise nationale valide, a posteriori, la justesse des constats du CDRC. Cela souligne surtout une évidence :
l’effondrement du modèle politique actuel n’est plus une opinion d’opposant, mais un constat institutionnel.

Dès lors, la question n’est plus de savoir s’il faut changer, mais comment le faire durablement, pacifiquement et efficacement.

La Transition Politique Structurelle Apaisée : une feuille de route claire

Le CDRC porte depuis plus de dix ans un projet de refondation nationale, articulé autour de trois piliers majeurs :

  1. La décentralisation administrative et financière : remettre les régions au cœur de l’action publique, sous l’autorité de gouverneurs élus, avec des ressources budgétaires propres. Cela permettra de créer des emplois endogènes, ancrés dans les réalités locales, et de favoriser des investissements ciblés.
  2. La désimmigration productive : favoriser le retour volontaire et encadré des cadres et experts de la diaspora congolaise. Formés à l’étranger, ces talents constituent une richesse stratégique pour la reconstruction du pays.
  3. Le désenclavement des territoires : sans routes, sans infrastructures, aucun développement n’est possible. Créer un marché intérieur viable passe par l’interconnexion des régions et une politique d’aménagement du territoire ambitieuse.

Une évidence historique : reconstruire le Congo par le consensus

Ce que l’histoire retiendra, c’est que ceux qui furent muselés hier pour avoir vu clair et proposé des solutions justes sont aujourd’hui rejoints, dans le constat, par ceux qui étaient au pouvoir. Il est encore temps d’agir, non dans la vengeance, mais dans la responsabilité collective. Car il ne s’agit pas d’un débat idéologique, mais d’un devoir générationnel envers nos enfants et petits-enfants.

Une dernière chance pour l’unité nationale

Il n’y a plus d’alternative : le Congo ne s’en sortira que par une Transition Politique Structurelle Apaisée.
Tout retard supplémentaire ne fera qu’aggraver la fracture nationale, économique et sociale.

J’en appelle solennellement à toutes les forces vives, y compris celles qui sont aujourd’hui encore dans l’appareil d’État, à rejoindre cette voie de sagesse, de justice et d’avenir.

Modeste BOUKADIA
Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC)
« Une Nation Pour Tous »


8 juillet 2025

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée

8 Juillet 2025, 15:10 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville PCT Sassou Nguesso

Pour en finir avec les demi-mesures : choisir la Transition Politique Structurelle Apaisée
Par Modeste BoukadiaPrésident du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) « Une Nation Pour Tous » – Le 08 juillet 2025 – 10h41

"Alors que le Congo s’enfonce dans une crise diplomatique, économique et morale sans précédent, l’heure n’est plus aux faux-semblants ni aux solutions superficielles. L’inscription du pays sur la liste noire des États-Unis est un signal d’alarme. Elle exige une réponse à la hauteur des enjeux : une véritable refondation de l’État par une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA). Ce processus ne doit pas être confondu avec une simple Transition Politique Apaisée que je proposais au départ et que j’ai fait évoluer, souvent vide de contenu. Voici pourquoi la nuance n’est pas seulement sémantique, mais profondément stratégique pour l’avenir du Congo."

La gravité de la situation que traverse notre pays n’autorise plus les discours creux ni les postures arrogantes de ceux qui cherchent à se rendre visibles sans apporter de solutions. Dans notre culture, ceux-là sont appelés Nkazi vuluka songo buani (les pédants) — une expression qui renvoie à ceux qui gesticulent pour exister. Il est temps de dépasser ces comportements stériles.

Le Congo est désormais inscrit sur la liste noire des États-Unis, avec des conséquences diplomatiques, économiques, financières et sociales lourdes, qui aggravent encore l’isolement international du pays. Face à ce constat alarmant, seule une reconstruction en profondeur de l’État peut permettre de redresser la situation. Cette reconstruction doit passer par une Décentralisation Administrative et Financière effective, avec des gouverneurs régionaux disposant de moyens réels pour créer des emplois, valoriser les talents de la jeunesse – y compris ceux de la diaspora – et impulser un véritable retour des compétences dans le cadre d’une politique de désimmigration active.

C’est dans cette optique que je propose sans relâche une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA). Voici, en toute clarté, la différence entre la TPSA et ce que d’autres appellent encore une « Transition Politique Apaisée ».

Transition Politique Apaisée

Une approche minimaliste, souvent superficielle

Définition : Il s’agit d’un processus de changement de régime ou de gouvernance sans violence, fondé sur le dialogue et un consensus de base.

Caractéristiques :
• Absence de conflit armé ou de répression majeure.
• Ouverture d’un dialogue ou d’une concertation nationale.
• Implication des forces politiques et sociales.
• Volonté d’éviter le chaos ou l’effondrement.

Limites :
Processus souvent temporaire, parfois opportuniste.
Pas de transformation profonde du système politique ou institutionnel.
• Risque de perpétuer les mêmes logiques, en changeant seulement les visages.
• Ne garantit ni la justice, ni la refondation démocratique de l’État.

Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA)

Une réponse sérieuse et durable à une crise systémique

Définition : C’est une transition pacifique mais profondément réformatrice, qui vise à refonder l’État, à réconcilier la nation, et à instaurer une nouvelle gouvernance démocratique et durable.

Caractéristiques :
• Apaisée : fondée sur le dialogue national inclusif.
• Structurelle : transformation réelle et en profondeur des institutions.
• Réforme constitutionnelle pour instaurer un nouvel équilibre des pouvoirs.
• Refondation de l’armée, de la justice, de l’administration.
• Lutte systémique contre la corruption et les réseaux clientélistes.
• Mise en place de mécanismes de reddition de comptes.
• Justice transitionnelle : vérité, réparation, réconciliation.

Avantages :

Répond aux réalités spécifiques du Congo, marqué par une dictature prolongée et l’effondrement de l’État de droit.

• Permet une refondation républicaine durable, pas une simple transition cosmétique. 

• Favorise une stabilité à long terme par la reconstruction des institutions.

En résumé

  • Une Transition Politique Apaisée peut suffire dans un contexte post-électoral tendu, mais elle n’est pas à la hauteur des enjeux du Congo d’aujourd’hui.
  • Seule une Transition Politique Structurelle Apaisée permet d’enclencher un véritable processus de reconstruction nationale et de rupture avec le passé.

C’est pourquoi nous devons être exigeants : le Congo ne peut plus se contenter d’un replâtrage. Il lui faut une refondation.

Modeste Boukadia,

Président du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) « Une Nation Pour Tous« 


6 juillet 2025

Congho : L'heure du sursaut national : bâtir la Transition sans Denis Sassou Nguesso

par Modeste Boukadia 6 Juillet 2025, 16:47 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso USA

TRIBUNE : L’heure du sursaut national – bâtir la Transition sans Denis Sassou Nguesso
Par Modeste BoukadiaLe 06 juillet 2025 – 15h27 

Construire l’après-Sassou : une exigence nationale.

Alors que le Congo est désormais inscrit sur la liste noire des États-Unis, soupçonné de collusion avec des organisations terroristes, il devient urgent de tourner la page d’un régime qui a isolé le pays et étouffé ses forces vives. Dans cette tribune, Modeste Boukadia appelle à une Transition Politique Structurelle Apaisée, sans Denis Sassou Nguesso, pour rebâtir un Congo souverain, stable et respecté sur la scène internationale. Une main est tendue. Mais pour combien de temps encore ? (Service Presse CDRC

Il est des moments où l’histoire s’accélère. Nous y sommes. Le temps est venu pour le Congo de tourner la page sombre du Parti Congolais du Travail (PCT), qui a mené notre pays à l’effondrement moral, économique et diplomatique. Ce naufrage se traduit aujourd’hui de manière brutale : le Congo figure désormais sur la liste noire des États-Unis d’Amérique, aux côtés des régimes soupçonnés de financer ou de soutenir des organisations terroristes. 

Depuis longtemps, j’ai alerté sur les relations troubles que Denis Sassou Nguesso entretient avec des groupes tels que le Hezbollah ou le Hamas. Aujourd’hui, ces avertissements sont devenus des réalités accablantes. Ce classement, loin d’être symbolique, est un marqueur de notre isolement international. Il assombrit nos perspectives économiques, fait fuir les investisseurs, et fragilise davantage une jeunesse déjà abandonnée. 

Mais ne nous trompons pas de débat : le problème n’est plus Denis Sassou Nguesso. Son départ est acté par l’histoire. Il ne s’agit plus de savoir s’il doit partir, mais comment nous, Congolais, allons organiser la suite. C’est cette responsabilité collective que je veux porter devant la nation. 

Nous devons ouvrir une nouvelle ère. Une ère d’apaisement, de reconstruction, de renouveau. Cela passe par une Transition Politique Structurelle Apaisée, fondée sur la réconciliation nationale, sans chasse aux sorcières, mais avec la lucidité politique nécessaire. Car le temps de la justice viendra. Le temps des historiens aussi. Mais aujourd’hui, c’est le temps de l’action. 

Nous devons désenclaver nos territoires, garantir l’accès à l’eau et à l’électricité, remettre sur pied notre système de santé et d’éducation. Sans cela, aucun avenir n’est possible. Le peuple attend des solutions concrètes. 

Denis Sassou Nguesso va partir. Il le sait. Et c’est à lui seul qu’il revient de choisir comment : par la grande porte, ou par la petite, au prix de grandes secousses. Ce n’est pas une menace. C’est un constat lucide. Car si l’histoire se charge de l’éconduire, ni la France – malgré ses intérêts en Afrique centrale –, ni aucun autre partenaire ne pourra le sauver. Il le sait. Et son entourage aussi. 

J’ai tendu la main. Je dis que la voie de l’Union Nationale que le parti CDRC propose depuis toujours est un acte politique majeur. Elle démontre que, au-delà des rivalités, des blessures et même des insultes passées, une union est possible. Car le pays doit primer sur nos egos. 

Je le redis : le Congo a besoin de tous ses enfants. La Transition Politique Structurelle Apaisée est notre seule chance d’éviter le chaos. Elle doit se faire sans Denis Sassou Nguesso. Il doit se retirer, aller se reposer à Oyo, écrire ses mémoires s’il le souhaite. 

Notre priorité doit être de restaurer notre souveraineté, pour pouvoir renouer avec nos partenaires internationaux, notamment les États-Unis, et sortir de cette infamante liste noire. Mais cela ne se fera pas sous l’autorité de ceux qui nous y ont menés. 

Et pendant que le pays souffre, Sassou Nguesso s’attaque aux fondements mêmes de notre démocratie. Il a fait radier des partis historiques comme le RDD de Jacques Yhombi-Opango, ou le PSDC de Clément Mierassa. Ces formations politiques sont nées avec l’ouverture démocratique de 1990. Pourquoi les faire disparaître aujourd’hui ? Pourquoi ce tri autoritaire ? 

J’interpelle ici publiquement Raymond Mboulou, ministre de l’Intérieur : pourquoi instrumentaliser les échéances électorales en écartant les véritables forces politiques et en favorisant des partis de complaisance ? Est-ce ainsi que vous entendez défendre la démocratie ? 

Cette manœuvre démontre que la prétendue « réconciliation inter-nordiste » n’était qu’un leurre, un piège destiné à asseoir la domination du clan Sassou au détriment même des autres ressortissants du Nord. Aujourd’hui, c’est le RDD qui est suspendu. Demain, ce sera l’UPADS, le CNR, ce qui reste du MCDDI, et bien d’autres encore. 

J’appelle donc tous les partis encore liés au pouvoir : ouvrez les yeux. La suspension du RDD est un signal. Il vous trahira, comme il en a trahi tant d’autres. Il est temps de quitter le radeau qui coule. 

Il est temps de choisir l’avenir, de choisir le peuple. Le futur appartient à ceux qui œuvrent pour l’unité, la paix et la souveraineté nationale. La Transition Politique Structurelle Apaisée est l’unique voie pour sauver le pays du chaos et redonner l’espoir à notre jeunesse. 

Denis Sassou Nguesso va partir. Il sait dans quelles conditions. Dignement comme Mandela, ou humilié comme Mobutu. 

Quant à moi, j’ai une parole. Je l’ai donnée. Je la tiens. 

Allons ensemble vers la Transition. Pour la tranquillité de tous, pour la paix durable, pour reconstruire un Congo libre, prospère et souverain. 

Modeste Boukadia, Président du parti Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) – « Une Nation Pour Tous« 


3 juillet 2025

Denis Sassou Nguesso, face à l'isolement international, tente de précipiter le Congo dans l'instabilité

par Modeste Boukadia 3 Juillet 2025, 17:10 Afrique centrale, CDRC Congo-Brazzaville Modeste Boukadia PCT Sassou Nguesso usa

TRIBUNE | Denis Sassou Nguesso, face à l’isolement international, tente de précipiter le Congo dans l’instabilité
Par Modeste Boukadia – Le 03 juillet 2025 – 14h15 

"Peuple uni, nation forte : l’appel à la reconstruction !
Face à un isolement diplomatique croissant et une impasse politique interne, Denis Sassou Nguesso semble vouloir précipiter le Congo dans le chaos pour retarder l’inévitable. Dans cette tribune, Modeste Boukadia, président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), alerte sur les manœuvres du pouvoir en place et appelle à une Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA) pour restaurer l’État, garantir la stabilité régionale et bâtir un avenir partagé avec des partenaires responsables."
(Service Presse CDRC

Alors que le Congo figure désormais sur la liste noire des États-Unis, conséquence de liens avérés avec des entités classées comme terroristes (Hezbollah, Hamas, Houtis), Denis Sassou Nguesso semble engagé dans une fuite en avant périlleuse. Conscient de son isolement croissant sur la scène internationale, il multiplie les manœuvres internes pour déstabiliser le pays, en espérant sans doute provoquer une situation insurrectionnelle qui justifierait un état d’urgence lui permettant de se maintenir au pouvoir. 

Une nouvelle fois, le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, est mis à contribution pour fragiliser davantage le peu de cadre démocratique restant. En restreignant arbitrairement l’accès de certains partis politiques aux échéances électorales à venir, il tente de façonner un paysage politique sous contrôle, au mépris des principes constitutionnels et de la souveraineté populaire. Une méthode inquiétante dans un pays où l’existence légale d’un parti politique ne devrait pas être remise en question chaque année ni subordonnée à des considérations conjoncturelles. Il ne revient pas à l’administration de décider qui peut ou non concourir, mais à la justice de trancher en cas de contentieux. 

L’isolement de Denis Sassou Nguesso ne fait plus mystère dans les cercles diplomatiques. Son absence remarquée lors du sommet USA-Afrique à Luanda, à quelques encablures de Brazzaville, en fut une illustration symbolique. À plusieurs reprises, l’ancien président américain Donald Trump a demandé au président Emmanuel Macron de prendre ses distances avec le régime congolais. Aujourd’hui, Paris semble hésiter entre loyauté politique ancienne et repositionnement stratégique en Afrique centrale. 

Le dilemme est réel : maintenir le soutien à un pouvoir de plus en plus discrédité ou accompagner une transition salutaire pour la région. La France, signataire du traité de Rio réactivé après les attentats du 11 septembre, ne peut ignorer les accusations portées à l’encontre du président congolais. Refuser de s’adapter à cette nouvelle donne reviendrait à hypothéquer son avenir diplomatique et économique en Afrique centrale, tout comme cela s’est produit en Afrique de l’Ouest. 

Face à cette équation, Denis Sassou Nguesso semble tenté par une stratégie du chaos. En provoquant volontairement des tensions internes, en excluant des acteurs politiques majeurs et en organisant des simulacres électoraux, il cherche à faire du désordre un levier de reconduction. Mais les partenaires du Congo ne sont pas dupes. 

Les grandes chancelleries ont déjà acté son départ comme inévitable, et se penchent activement sur les scénarios de transition. Dans cette recomposition régionale en cours, l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda — malgré les hésitations du président Kagame — marque le point de départ d’une nouvelle géopolitique en Afrique centrale. La France, si elle souhaite rester un acteur de poids, devra impérativement redéfinir ses alliances, car d’autres puissances avancent, notamment les États-Unis et la Russie, à travers des initiatives structurantes telles que l’Alliance des États du Sahel (AES), que la Côte d’Ivoire pourrait bientôt rejoindre. 

Le Tchad lui-même, bien que pays d’Afrique centrale, a fait le choix stratégique de se tourner vers le Sahel. Le temps est donc venu pour le Congo de tracer sa propre voie, en bâtissant un axe fort entre Kinshasa et Luanda, socle d’un marché commun des États-Unis d’Afrique centrale. Ce marché régional, porteur de croissance et de stabilité, attend un partenaire stratégique majeur. Qui de la France, des États-Unis ou de la Chine saura répondre à cet appel ? 

Pour notre part, en tant que président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), nous réaffirmons que seule la Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA) permettra de restaurer les institutions, de redonner confiance au peuple congolais et d’initier une décentralisation effective, tant administrative que financière. Celle-ci devra être portée par des gouverneurs responsables, promoteurs d’emplois et d’une politique active de désimmigration au service du développement local. 

Le temps est venu de tourner la page du chaos entretenu. L’heure est à la responsabilité historique et à l’engagement pour une République nouvelle, stable, ouverte et résolument tournée vers l’avenir — en privilégiant des partenariats dynamiques, ambitieux et responsables avec les nations alliées, afin que le Congo retrouve sa vocation naturelle de pays de transit et de stabilité pour l’Afrique centrale. 

Modeste Boukadia

Président du parti CDRC (Cercle des Démocrates et Républicains du Congo)

Le 03 juillet 2025