par Jean-Claude Mayima-Mbemba
Soyons honnêtes, constants et cohérents
Certains se sont amusés sur le Web et ont voulu présenter la
Conférence Nationale Souveraine (CNS) comme un mauvais outil ou une très
mauvaise idée. Des Congolais de Grande notoriété avaient contribué à
l'organisation de cette très grande Assemblée. Les résolutions adoptées à
l'issue de cette Grande Rencontre Nationale ont été très appréciées par
tous les Congolais à l'exception de celles et ceux qui n'y trouvaient
pas leur compte. La CNS a donné à la nation congolaise une Constitution
impersonnelle, c'est-à-dire non taillée sur mesure pour une personne
donnée. Malheureusement, les esprits mal intentionnés ont vite fait de
briser cette grande avancée démocratique et dévoyer les bonnes
résolutions qui y avaient été prises. Et pour cause !
J'ai participé à la CNS. J'ai été Rapporteur de la Commission Ad hoc
"Assassinats" dont j'ai publié le Rapport dans un livre. Je ne m'en cahe
pas et je suis fier et très heureux d'avoir participé activement à
cette Grande Assemblée Nationale qui a posé les jalons de la Démocratie
dans notre pays.
La CNS a apporté la démocratie dans le pays, même si, aujourd'hui,
elle est sous contrôle. Sans la CNS, on n'entendrait certainement pas,
pas même aujourd'hui, de multipartisme au Congo-Brazzaville, quand bien
même si ce multipartisme est également sous contrôle et parfois de
façade.
Et ce n'est donc pas un scoop si certains, sur le Web, citent mon nom
en me présentant comme celui qui a participé à la CNS, comme si la CNS
était une association de malfaiteurs ou l'organisation la plus
abominable que le Congo ait connue. Or, ceux qui ne voulaient pas de
cette CNS ou qui l'ont acceptée du bout des lèvres, malgré eux (comme
celui qui me fustige en ligne et qui fait partie de ceux qui ont
infiltré la plupart des partis nés après la CNS pour mieux les démolir
de l’intérieur), sont effectivement ceux-là même qui ont vite fait
d'enterrer les résolutions de la Conférence Nationale Souveraine (CNS)
et d'abroger la Constitution de 1992, parce que ne servant pas leurs
petits intérêts particuliers ; parce que dans son préambule celle-ci
stipulait et sacralisait, entre autres dispositions :
- "(...) le droit et l'obligation de tout citoyen de résister
par la désobéissance civile à défaut d'autre recours, à quiconque
entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le
pouvoir par un coup d'État ou de l'exercer de manière tyrannique".
Le Congo en est là, à la barbarie, à la dictature, parfois même à la
bestialité... La Liberté d'expression, la Liberté d'opinions, etc., y
sont même sujettes à caution.
La barbarie et la folie meurtrière se sont installées au
Congo-Brazzaville pour infliger un châtiment collectif à une partie du
Peuple congolais pour appartenance ethnique.
Malgré cette vérité, on trouvera toujours, même dans les régions
martyres, des individus qui cultivent le révisionnisme négationniste,
pour uniquement préserver leurs petits intérêts, parce qu'ils sont plus
affamés que d'autres. Mais :
ENTRE IMPUNITE ET FAUSSE PAIX : LA NATION A BESOIN DE CONNAÎTRE SA VRAIE HISTOIRE (*)
Ce document a été publié en octobre 1992, (in “La Lettre de
l’Opposition Congolaise - N° Spécial - Octobre 1992) peu après
l'élection de monsieur Pascal Lissouba à la présidence de la République.
Son auteur, votre serviteur, est celui-là même qui, à la Conférence
Nationale Souveraine, avait initié et fait adopter l'Acte portant
déchéance politique, pour cinq ans, de tous les hommes politiques ayant,
de près ou de loin, été impliqués dans les affaires de crimes de sang.
Malheureusement, Mgr Ernest Nkombo négligera cet Acte qui sera
substitué à l'Acte 18 portant amnistie de tous les criminels et voleurs
de l'Etat; lequel Acte, non initié par la Conférence Nationale
Souveraine (C.N.S.), soulèvera le tollé général et sera enfin retiré par
celui qui voulut l'imposer au peuple congolais. Ce fut là un acte de
forfaiture et de trahison à l'actif de Mgr Nkombo qui, d'ailleurs,
n'appliquera jamais l'Acte qui prononçait la déchéance politique des
incriminés. Le Congo souffre donc, aujourd'hui, de cette impunité, et
nul doute avec le soutien des protagonistes d'aujourd'hui et de certains
lobbies franco-gabonais que l'on sait et que la presse ne cesse de
dénoncer.
Le système mono-encéphalique s’est abattu sur le Congo en 1963,
importé par des citoyens inconscients, irresponsables, sans doute
ignorant les drames et les tragédies qu’il allait engendrer dans le
pays.
En cette année 1992, les mêmes hommes de 1963, de sinistre mémoire,
sont revenus au pouvoir par le jeu démocratique qu’ils avaient
longtemps, des décennies durant, boycotté, séquestré, interdit, déclaré
comme la panacée du capitalisme. Sont-ils revenus au pouvoir, grâce à ce
même système (démocratique), pour réparer les torts faits à la Nation
congolaise, se faire pardonner ou réitérer ce que le peuple veut voir
disparaître, à jamais, de son sol ?
Dès cette date (16 août 1963) le peuple congolais était entré en
résistance pour lutter contre le système qui devait faire de lui un
esclave. Depuis cette date à ce jour, aucun citoyen congolais n’est
capable de faire le compte exact des morts, des victimes de
l’intolérance tombés sous la férule chape de plomb de ce système
inhumain. Ils sont morts, assassinés, pour avoir osé penser, parler
différemment. En un mot : pour leurs idées. Tel est leur ”crime”, un
crime de lèse-majesté.
Aujourd’hui, à la lumière du nouveau mode de penser, du langage
nouveau enfin retrouvé, si nous pouvons nous exprimer ainsi, l'histoire
leur a donné raison.
Un processus démocratique truqué à l'avance et semé d'embûches
Ce changement tant attendu, mais au prix du sang, qui a abouti à la
Conférence Nationale Souveraine, en 1991, et enfin aux dernières
échéances électorales, a-t-il débuté et se déroule-t-il sans anicroches
et autres peaux de bananes ? Les tenants de l’orthodoxie de la doctrine
mono-encéphalique ont-ils accepté ce changement de cap de bon coeur,
sans arrière-pensées, sans prendre certaines dispositions de nature à
gripper les mécanismes de ce changement que tous les Congolais ont, des
décennies durant, appelé de tous leurs voeux ?
Au regard de la situation qui prévaut dans le pays en ce moment
précis, tout laisse à penser et confirme que le processus avait été
truqué et semé d’embûches dès le jour même où l’ancien système avait
décidé d’accepter, d’engager sa marche vers le changement de système, de
gouvernement, de gestion et des hommes et des biens.
Chaque Congolais, témoin de la hargne et la férocité meurtrières des
tenants du monopartisme, peut à l’évidence reconnaître que tout ne s’est
pas fait par pur hasard, par miracle. Les difficultés, les mutineries
d’une partie de l’armée le confirment à suffisance. De même, les hommes
qui ont été propulsés à la présidence du Grand Forum (C.N.S.), puis au
Conseil Supérieur de la République, n’ont pas été et ne sont pas si
innocents qu’on a pu le croire un moment, du moins pour certains d’entre
eux. Ils n’étaient pas arrivés là par pur hasard, à commencer par Mgr
Ernest Nkombo lui-même, dont sa double élection n’avait souffert
d’aucune résistance ou opposition de la part de ceux qui, la mort dans
l’âme (?), avaient malgré eux (?) accepté la tenue de la Conférence
Nationale Souveraine. La question qui se pose aujourd’hui est de
savoir : Qui avait eu l’idée, suggéré, proposé, le premier, le nom de
Mgr Ernest Nkombo, pour présider la C.N.S., puis le C.S.R. ?” (1).
Au cours de la C.N.S., quelques-uns des compatriotes avisés avaient
avancé que tout était préréglé, y compris le choix des hommes devant
conduire toutes les étapes : de la Conférence Nationale Souveraine aux
dernières élections présidentielles, en passant par la transition.
L’élection de monsieur Pascal Lissouba n’est pas une surprise pour eux
car, comme on dit en lingala dans notre pays : ”Ezali ba ngo na ba ngo” (2) ou, lorsqu’ils se retrouvent entre eux, disent : “To zali biso na biso” (3). “Makambo ebongui” (4).
Cette thèse qui s'est confirmée aujourd’hui était concrétisée,
matérialisée par l’Alliance de l’UPADS avec le PCT (l’AND, un
conglomérat, sous-marin du PCT, ne pouvait être ici considéré comme
étant un parti politique à part entière). D’une part, fait très
remarquant et non des moindres, la présence au sein de l’UPADS d'anciens
barons du PCT - allez donc y comprendre quelque chose -, fait de
l’UPADS la substitution et le prolongement du PCT. Pour preuves : les
méthodes, pratiques, comportements et agissements, la propension au
crime tous azimuts (5).
D’autres part, la façon dont se sont déroulées les élections
législatives et présidentielles, lesquelles ont été entachées
d’irrégularités, de fraudes éhontées, sont là des faits qui ne font que
conforter notre point de vue et confirmer la véracité de notre hypothèse
qui, finalement, est devenue une certitude.
Les actions militaires (mutineries) à l’actif des hommes comme
Mabika, en 1992, le sabottage de la voie ferrée (Affaire “Mvoungouti”)
en 1991, les activités lugubres de certains de ses membres au sein du
Conseil Supérieur de la République et les nombreux changements d’équipes
(4 gouvernements successifs en un an durant la transition) sont là des
preuves tangibles, irréfutables, à mettre à l’actif de l’oeuvre
souterraine programmée depuis 1990 voire 1989, peut-être bien plus
longtemps à l’avance. Autrement dit, ce serait trop beau et trop facile
de voir des gens, habitués à la gabegie, à se goinfrer, à piller, à
tuer, assassiner, des gens acquis à un système vieux de plus de 40 ans,
se laisser faire et accepter de laisser filer le pouvoir, quitte à se
retrouver, pour certains, devant les tribunaux pour pillage, abus de
biens sociaux et crimes de sang, sans avoir pris des dispositions, soit
pour la récupération du pouvoir, soit le cas échéant pour assurer ”leur
sécurité”, c’est-à-dire leur impunité totale.
Devant la fronde populaire et l’ampleur de leur impopularité, de leur
discrédit, les tenants et inconditionnels du système monolythique,
aidés en cela par des puissances étrangères - à l’instar du Gabon et la
France (par Elf-Aquitaine interposée) -, leur seule bouée de sauvetage
était Pascal Lissouba qui, lui-même, est un ancien criminel (assassinats
de 1965 et celui du Président Marien Ngouabi pour lequel il avait été
embastillé par son allié, Monsieur Yhombi-Opango, à moins que ce fut,
pour ce dernier cas, une simple mise en scène).
Le cadeau du présidium de la CNS et du CSR
Hier, sous le monopartisme, sous n’importe quel prétexte, même
inventé de toutes pièces, des enfants, des jeunes, des mères et des
pères de famille sont morts : enlevés, sequestrés, portés disparus dans
les géôles, assassinés, exécutés sans autre forme de procès. Certains
corps d’enfants enlevés puis assassinés ont été retrouvés mutilés de
leurs organes génitaux. Actes sadiques perpétrés par les tenants du
pouvoir d'aujourd'hui. Des dizaines de milliers de Congolais ont été
jetés en prison - véritables otages d’un Etat terroriste -, puis se sont
retrouvés devant un peloton d’exécution, sans un semblant de justice,
sans avoir ni su ni compris pourquoi. Ils ne sauront plus jamais
pourquoi ils sont morts, assassinés par une idéologie, une ”justice” non
écrite, non codifiée : la haine ethnique. Rien d’autre.
Ce sont là des délits graves, d’atteinte à la sécurité, à la vie, à
la dignité de populations entières dont les artisans d’une prévarication
à grande échelle vont demeurer hors d’atteinte de la Justice, la vraie
justice.
Avec les nombreuses leçons prêchées à la ”Grand-Messe” de 1991 par
Mgr Ernest Nkombo qui, du matin au soir, martelait nos tympans avec les
mots : pardon, réconciliation nationale, etc., il est fort probable que
des pans entiers de l’Histoire de notre pays demeureront longtemps avec
de nombreuses zones d’ombres. Car Mgr Nkombo, par ces mots,
n'envisageait-il pas l’impunité la plus absolue en faveur de ceux qui
avaient failli et se sont conduits en pires brutes ? C’est la traduction
de la fameuse ”Forêt de la Réconciliation Nationale”; c’est la traduction de la scène de ”lavement de mains”
dont le but était d’”effacer”, faire disparaître” (par cette méthode)
la culpabilité des faillis et donc sacraliser, légitimer la bestialité.
Tel est le cadeau que la Conférence Nationale Souveraine a légué à la
Nation.
Or, en imposant à tout un peuple sa propre volonté, peut-être aussi
dictée par des pressions que nous savons à présent, comme dirait Hannah
Arendt, Mgr Nkombo avait oublié que ”le problème de la culpabilité ou
de l’innocence de l’individu, de la justice rendue à l’accusé et à la
victime, sont les seules choses qui comptent dans un procès criminel”.
”Nous sommes encore (donc), écrit André Jacques (6), invités
à ne pas faire l’impasse sur les victimes et les réparations qui leur
sont dues. Les victimes sont souvent l’honneur de la Société. On ne peut
(donc) rendre hommage aux Résistants sans condamner les collaborateurs”, c’est-à-dire les bourreaux et les commanditaires.
Dans sa stratégie (tout en comprenant sa position de Conseiller
Technique de la SONAGES sous le PCT), Mgr Nkombo a demandé au peuple
congolais “l’oubli” de tous les crimes commis par le système du parti
unique.
Malheureusement, s’exprimait le Cardinal Decourtray à propos de l’affaire Touvier (en France), en avril 1992 : ”L’oubli alimente le ressentiment. C’est le contraire du pardon qui ne va pas sans l’aveu”.
En effet, écrit encore André Jacques : ”La réparation, morale et
matérielle, due aux victimes, réparation dont le possible repentir du
coupable ne saurait dispenser, n’a pas eu lieu. C’est un peu comme si
les victimes étaient une seconde fois niées dans leurs droits au respect
et à la dignité, ou plus simplement encore à la vie.”
Nous sommes entrés dans l’Histoire, celle qu’on a l’obligation
d’écrire et que l’on doit tout d’abord à ceux qui en furent les acteurs.
Car ”la Nation a besoin de connaître la vérité, sa propre Histoire”. Dans le cas où l’impunité survient en hâte, enseigne encore André Jacques, tel est le cas au Congo, et permet d’esquiver ce travail nécessaire, des pages entières du passé sont arrachées et l’identité est affectée”.
Des interdits
En France, dit-il encore, parce que le procès du régime de Vichy n’a
pas vraiment eu lieu et que l’on a voulu oublier trop vite cette sombre
période, sous prétexte de la réconciliation nationale, la justice est
promue comptable de l’Histoire et l’on vient d’assister à une dangereuse
confusion entre la droite et la mémoire.
”(...) L’amnistie est un rendez-vous manqué de la mémoire nationale” (Henri Rousso, à propos des lois d’amnistie de 1951 en France).
C’est exactement ce qui s’est passé au Congo sous le Conseil
Supérieur de la République (C.S.R.) et se passe aujourd’hui de nos
jours.
Certes, il faut pardonner. Mais le pardon met à nu l’existence de la
souffrance, de l’injustice. Il suppose une relation restaurée,
transformée, entre victime et coupable, c’est pourquoi on peut dire que
seule la victime est en droit, en position de pardonner.
Le pardon n’excuse rien, dit André Jacques, il libère la
victime de l’obsession, de son tourment et du ressentiment, tandis que
le coupable est appelé à se transformer après s’être repenti (s’il en est capable). C’est donc l’offensé qui prononce le pardon.
A ce propos, le Professeur René Rémond écrit d’ailleurs avec justesse :
- “Il n’y a de pardon authentique que dispensé par qui a été
offensé ou maltraité et en réponse à un aveu sincère, accompagné d’un
vrai repentir (...), sinon c’est confondre miséricorde divine avec le
pardon d’homme à homme”.
Tout homme a droit à l’erreur et s’il agit avec intime conviction, sincère, cette attitude diminue sa culpabilité.
Erreur de jugement ou culpabilité de comportement ? Seule la Justice
peut répondre, et il est inadmissible de s’y soustraire. Certains actes
sont prescrits par le droit et la morale : ainsi la torture et les
exécutions sommaires, la discrimination raciale, ethnique, clanique, les
prises d’otages, les arrestations arbitraires et les emprisonnements
sans jugements. Ce sont là des interdits.
Or, accorder l’impunité aux tortionnaires, n’est-ce pas banaliser la
torture ? En revanche, établir les faits et les responsabilités en toute
vérité et justice consiste à semer les graines d’une éducation aux
Droits de l’homme qui s’appuie sur la responsabilité individuelle et
collective. Cette dernière n’innocentant pas la première.
En conclusion, une fausse paix qui laisse couver sous la cendre les
restes encore vifs d’une idéologie perverse est plus dangereuse que
l’affrontement et la contradiction (7).
Jean-Claude Mayima-Mbemba
Ancien Rapporteur de la Commission Ad hoc « Assassinats » de la
Conférence Nationale Souveraine de Brazzaville (25 février – 10 juin
1991).
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NOTES :
(*) Extrait du livre : "Assassinats politiques au
Congo-Brazzaville. Rapport de la Commission Ad hoc "Assassinats" de la
Conférence Nationale Souveraine (25 février - 10 juin 1991)" de Jean-Claude Mayima-Mbemba, 2004. Ce livre est épuisé, il sera réactualisé et réédité très prochainement.
(1) - CNS : Conférence Nationale Souveraine. CSR : Conseil Supérieur de la République
(2) - Ezali bango na bango : C'est entre eux. C'est-à-dire, c'est le tabac de la même pipe.
(3) - To zali biso na biso : Nous sommes entre nous.
(4) - Makambo ebongi : Lesd affaires se sont bien passées ; la
situation a été résolue pour le mieux (en ce qui les concerne entre
membre de l'ancien et le nouveau régime qui, de fait, sortent d'un même
moule).
(5) - C'est parce que les deux protagonistes ont une même culture,
celle du terrorisme d'Etat et du crime toujours impunis qu'ils
s'affrontent par les armes et sont donc incapables de régler le
différend qui les oppose par le dialogue et la négociation. Il est clair
que ces deux hommes, soutenus surtout par les mêmes lobbies étrangers
n'ont aucune culture démocratique. C'est pourquoi l'un et l'autre ne
pouvaient accepter l'accession ou le maintien au pouvoir par le suffrage
universel.
(6) - André Jacques : Président de l'ACAT, "Impunité et fausse paix", in le mensuel Le Monde Diplomatique, n° 462, septembre 1992.
(7) - André Jacques : ibidem
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