22 février 2016

(Congo-Brazzaville) Chronique confidentielle : Le tissu mité de l'Unité et de l'Indivisibilité des filles et fils du Congo-Brazzaville


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   "L'archer est un modèle pour le sage, lorsqu'il manque sa cible, il cherche en lui-même." (Confucius)

Il aurait été arrêté !
Il ne l'est pas encore !
Il ne peut l'être !
Il ne le sera jamais !
On négocie avec les sages pour trouver une issue !
Il l'est !

Il a été relâché...

"Seul un ignorant s'abreuve dans l'étang où est mort un chien... "
Voilà donc à quoi nous sommes suspendus, un incessant atermoiement de positions, les unes toutes aussi péremptoires que les autres, les unes toutes aussi fausses que vraies, dans une même et seule phrase, avec élan, sans sourciller, sans pudeur aucune, l'air de ceux qui toujours sont renseignés... Pitoyable théâtre d'ombres de marionnettes en chiffons rapiécés.

Là est la profondeur de l'âme de ton pays, fille et fils du Congo-Brazzaville ; Là aussi réside tes errements bâtards, cette confusion qui, à la couardise se mêle ta flagornerie.

La haine tue la lucidité. Qui donc pour s'en rendre compte ? Seuls ceux qui ont cessé de haïr savent ...

Récapitulons.

Hier encore, en date du 15 janvier 2016, dans l'indifférence coupable des congolais(es) était arrêté par la soldatesque en nombre sans précédent, le Président Modeste Boukadia. Il eut pour l'occasion des proclamés démocrates pour applaudir à cette justice aux ordres, sans éthiques. Les mêmes aujourd'hui qui, mus par des desseins que renierait l'ombre portée, poussent des cris d'orfraie parce que tel autre pourrait être inquiété.

Ce n'est pas que nous aurions, nous aussi, poussé des cris de joie que tous soient embastillés, mais qu'ils reconnaissent, au-delà de leurs préférences et peu importe leurs abétifiants critères, que la justice d'hier pour le Président Modeste Boukadia, est restée la même aujourd'hui, indéniablement et foncièrement injuste !

Alors quoi, me diront les esprits chagrins ?!!!
Alors ceci :
"Appel à tous les frères et soeurs mbochis et au-delà, à tous les frères et soeurs des autres régions. Le 5 juin 1997, le Congo-Brazzaville basculait dans une guerre sans précédent. A l'issue de celle-ci, un homme, un fossoyeur s'emparait du pouvoir avec l'aide honteuse des multinationales du pétrole... Il s'installait au pouvoir tel un véritable kani à la recherche d'une considération humaine. Depuis 1998, conséquence de cette absurdité meurtrière, le Pool, l'une des régions du Congo-Brazzaville est devenu le théâtre d'assassinats, de viols et pillages sans précédents". ( Fin de citation : Wilfrid Ognamy - 17 janvier 2004 – CongoPage).

Voilà donc une vérité sans ambages, sans polémiques sur sa date de diffusion, une vérité toute nue de son désir d'Union, d'Unité et de Fraternité. Combien ont-ils été pour oser la proclamer parmi ces hommes de paix, d'unité et d'invisibilité qui se bousculent aux portillons aujourd'hui ? Aucun ! Sinon lui, Wilfrid Liberty Ognamy, petit fils et Président de la Fondation Jacques Opangault.

M. Wilfrid Liberty Ognamy, vos âges parlent pour vous, vous faites grand honneur à votre aïeul dans la perpétuation des valeurs humanistes qui le caractérisait lui, comme tant d'autres de son époque, de notre époque aussi, heureusement. Par ce texte antérieur à votre engagement auprès du Président Modeste Boukadia, votre sincérité est un tablier qui nous donne à voir enfin naître un seul Pays et un même Peuple, au-delà des diversités caractérielles qui nous composent.

Il en eut plus comme lui, alors nous n'aurions pas eu ce lamentable spectacle de la réalité des deux républiques pourtant niées : la leur et celle des autres.

Il en eut comme lui, alors le Président Modeste Boukadia, M. Paulin Makaya et le Colonel N’Tsourou auraient eux aussi reçu trois convocations avant d'être déférés manu militari, sans autre forme de procès ;

Il en eut comme lui, alors il y aurait aussi pour eux, la possibilité de choisir celui des autorités qui voudraient bien recevoir leurs dépositions, la relax en attendant que leurs dossiers soient instruits.
Enfin si comme lui, il n'eut pas de pavloviens avérés, des loups sous le masque d'agneaux, les sages en tout lieu et en tout temps se seraient levés sans considération d'appartenances ethniques, claniques ou autres.

Qui pour nous dire ce qui serait advenu au Président Modeste Boukadia s'il avait été l'acteur-vedette de la criarde vidéo ? Qui donc ? Vous ne guérirez jamais le cancer en améliorant l'éclairage municipal... Nous avons nos différences, n'en faites pas des obstacles insurmontables, vos ruines, si vous n'y prenez garde, resteront éternelles.

Merci à vous M Wilfrid Ognamy, Président Modeste Boukadiaia de ne pas à avoir avec les fourbes, de nous donner à voir la République de 1958 !

Théophile Mbemba 

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