29 février 2016

(Congo-Brazzaville) Sassou Nguesso, l'imbécile brigand

Par Olivier MOUEBARA

sassou

Après trente deux ans de dictature, Sassou-Nguesso passe son temps à poser des premières pierres sans lendemain, pour des pseudo-projets qui ne verront pas le jour, faute de financement. 

Le Congo de Sassou-Nguesso est surendetté et en cessation de paiement. Le Congo est en faillite, et l’après 20 mars sera douloureux.

Quand on entend le déluge de banalités et d’imbécillités dont nous a abreuvés Sassou-Nguesso le 23 février sur les antennes de Rfi, il est clair que ce dictateur est un brigand. La provocation permanente et imbécile est sa marque de fabrique.

Sous la pression d’Obama, l’inconséquent Hollande semble « changer de pied ». Sassou-Nguesso n’est plus en odeur de sainteté à l’Elysée.

Après l’officialisation de sa candidature à sa mascarade d’élection présidentielle du 20 mars prochain, le dictateur Sassou-Nguesso a cru bon de faire un bras d’honneur à l’Elysée qui lui demande désormais de quitter le pouvoir. Alors, servir l’argument réchauffé de longévité au pouvoir du général de Gaulle, sied à son brigandage.

S’il n’est pas intelligent et cultivé, le dictateur Sassou-Nguesso ne doit pas non plus falsifier l’Histoire.

Le général de Gaulle, instigateur de la Vème République fondée en 1958, est devenu le 18ème président de la République française du 08/01/1959 au 28/04/1969.

Contrairement au bourreau du bord de l’Alima, la vision du pouvoir du général de Gaulle est celle d’un chef directement approuvé par la Nation. Or, Sassou-Nguesso, n’a jamais été élu.
Là où le dictateur Sassou-Nguesso a vu son référendum rejeté par tout le pays, le général de Gaulle a engagé son mandat en 1969 sur un référendum et a démissionné après la victoire du « non » sur la réforme du Sénat et la régionalisation.

Il est vrai qu’on ne peut pas parler de démocratie en dehors de la volonté du peuple. Aujourd’hui, le peuple congolais demande à Sassou-Nguesso de quitter le pouvoir après tant de mépris, de cynisme et de gâchis.

En Bolivie, le peuple bolivien a dit non à un 4ème mandat pour le président Evo Morales à la suite du dernier référendum.

Le peuple congolais ne dit pas autre chose depuis plusieurs années. Le ras-le-bol est tel, que les congolais n’en peuvent plus. Nous aspirons à la démocratie et au respect du principe de l’autodétermination des Congolais.

La démocratie progresse partout en Afrique. Pourtant, Sassou-Nguesso persiste avec ses vieilles habitudes d’intimidations, de crimes et de corruption à grande échelle.

Cet imbécile brigand dispose de puissants appuis en occident. Toute la richesse du pays (notamment le pétrole) se trouve dans ses poches. Cette obstination à vouloir mourir au pouvoir pour échapper aux fourches caudines de la CPI et/ou à la colère populaire, en voulant faire du Congo sa chose, incarne une sclérose qui n’augure rien de bon.

Dans l’intérêt du Congo, il devient impérieux de poser les fondamentaux d’une élection libre, transparente et démocratique.

L’opposition responsable a tout intérêt à obtenir le report de cette folklorique élection présidentielle mitonnée par le dictateur Sassou-Nguesso. Cette farce d’élection ne doit pas avoir lieu le 20 mars. Ce n’est pas à Sassou-Nguesso de nous imposer son calendrier.

Par définition, l’élection présidentielle est la rencontre entre un candidat et le peuple. En raison du délabrement de notre tissu social, de la déliquescence de notre système scolaire, de nombreux défis à relever, deux semaines de campagne paraissent indubitablement dérisoires.

Épuisé, le tyran de Mpila qui n’a rien à proposer au pays après tant d’échecs, cherche à écourter la durée de la campagne présidentielle pour se dérober.

A quoi sert-il d’accompagner un tricheur qui a eu l’outrecuidance de reconduire sa Conel avec les habits de la CENI pour mieux valider ses magouilles?

A quoi sert-il de donner une caution de 25 millions de FCFA(40 millions d’euros) alors que les conditions d’organisation et de transparence ne sont pas réunies?

A quoi sert-il de vouloir participer à une élection présidentielle avec un fichier électoral tronqué et concocté par le dictateur Sassou-Nguesso?

Au lieu de se perdre dans les méandres du gangstérisme du dictateur Sassou-Nguesso, l’opposition responsable doit demander la démission du criminel Sassou-Nguesso qui, fait unique au monde, se trouve être à la tête d’un pays avec deux constitutions!

L’opposition, pour être audible et crédible doit avoir un discours clair. Sa démarche doit être sincère, et son unité une gageure. Toutes les bisbilles ne feront que renforcer la dictature de Sassou-Nguesso. Et décrédibiliserait une fois pour toute, ce qui reste de la classe politique.
Objectivement, toutes les conditions sont réunies pour chasser du pays Sassou-Nguesso et sa kyrielle de resquilleurs. Incompétent, impopulaire, rejeté de tous et par tous, toutes ses gesticulations n’entament en rien notre détermination.

Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, ce brigand qui a réussi, grâce à un tour de passe-passe à s’imposer au pouvoir, doit se rendre à l’évidence que la donne a changé. Les Congolais en particulier, et les Africains en général, aspirent à la démocratie et à la Liberté.

Le brigand Sassou-Nguesso n’organisera pas l’élection présidentielle pour la perdre. Si nous commettons l’erreur de lui laisser les coudées franches, les dénonciations a posteriori ne serviront à rien. Nous devons stopper tous ses tripatouillages en amont.

Au Niger, Mahamadou Issoufou, qui avait pour slogan « un coup KO », a été mis KO par son principal challenger. Même incarcéré, il a réussi à déjouer tous les pronostics.

Le combat majeur que nous menons est celui de la libération du Congo.

Si Sassou-Nguesso a bousillé des milliers de vies humaines, nous avons le devoir de nous battre pour les générations à venir.

Le Congo ne peut pas être une juxtaposition d’égoïsmes, de caprices, de cynisme, de balivernes, d’idioties et d’imbécilités à la solde du dictateur Sassou-Nguesso.

Pour cette bataille de nous débarrasser de la vermine Sassou-Nguesso, sur le pont d’Arcole, il n’y aura à la fin qu’un vainqueur: le peuple congolais.

Olivier MOUEBARA
(Extrait de www.congo-liberty)

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